Lundi 27 janvier, 2020

Première émouvante de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi au Théâtre des Champs-Élysées de Paris

Première émouvante de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi au Théâtre des Champs-Élysées de Paris

L’Orchestre a ajouté hier à sa longue carrière internationale sa présence sur l’une des scènes les plus emblématiques de la culture contemporaine, et l'a fait de manière très convaincante et sûre. Sa représentation brillante a reçu de grands et longs applaudissements, et tout l’Orchestre, sous la baguette de Robert Treviño, a été félicitée pour son « son puissant et sa qualité musicale ».

Monter sur la scène qui a été le témoin de grandes premières de l'histoire de la musique, comme Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky, garantit le plein d’émotion et une grande expérience musicale. C’est ce qu'ont fait les musicien(ne)s de l’Orchestre d’Euskadi qui, dirigés par leur chef titulaire Robert Treviño, ont su profité de ce théâtre tout en une très bonne idée de l’excellente période musicale que connaît actuellement l’Orchestre.

Ils ont ouvert avec Ravel, en clin d’œil aux origines de Ciboure du compositeur, pour interpréter Rapsodie espagnole et La Valse. Les deux œuvres sont écrites avec une grande imagination timbrique et des couleurs orchestrales, et ont immédiatement suscité l’intérêt du public. Dans la seconde partie, l’Orchestre s’est attaqué à Le Chant de la Terre de Mahler. Il s’agit d'une œuvre composée au cours d'une des périodes les plus douloureuses de la vie du compositeur. Elle réunit six chansons qui célèbrent les joies de la vie et réfléchissent sur la perte et la mort. Les vers ont été chantés par deux interprètes mahlériens de première catégorie : la mezzo-soprano Jennifer Johnston et le ténor Corby Welch. L’idée d'incorporer dans le programme cette œuvre difficile pour le lancement au Théâtre des Champs-Élysées revient à Robert Treviño qui souhaitait montrer la capacité et la forme de l’Orchestre. Tous ont formé une bonne équipe et su montrer avec une hauteur musicale la maturité d’interprétation exigée par la partition de Mahler.

Le public a été exquis et respectueux, et n’a commencé à applaudir qu'une fois la direction de Treviño terminée. Ce n’est qu’alors que le silence et le recueillement dans lequel laisse le mouvement de Le Chant de la Terre a été brisé par les longs applaudissements de la salle, surprise par le « son puissant et la qualité musicale de l’Orchestre ». Treviño en a profité pour remercier sa présence et expliquer que la première représentation de l’Orchestre à Paris coïncide avec les 80 ans du premier Gouvernement basque en exil, mais surtout pour montrer avec satisfaction cette « présentation de la culture basque et de ces grands musiciens ». La répétition du dernier mouvement de la Rapsodie espagnole de Ravel a permis de clore une nuit déjà historique dans le parcours de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi.

 

 

Présence institutionnelle et communauté basque

 

L’Orchestre d’Euskadi fait toujours office d'ambassadeur culturel dans ses tournées, et étend et renforce à l’extérieur la visibilité de la culture basque. C’est à cela qu’a fait référence le vice-conseiller à la culture du Gouvernement basque, Joxean Muñoz, qui, aux côtés du directeur général de l’Orchestre Oriol Roch, a reçu au théâtre l’ambassadeur d’Espagne à Paris, Fernando Carderera. L'ambassadeur, mélomane averti, n’a eu que des mots d’éloge pour l’Orchestre, qu’il a qualifié de « virtuose et puissant ». Outre d’autres représentants institutionnels de l’OCDE et de l’Unesco, il a eu l'occasion de saluer Xabier Bindel Leizaola, petit-fils de Jesús María Leizaola, Lehendakari du Gouvernement basque en exil entre 1960 et 1978. Parmi le public, il a également été possible de saluer des membres de l’Euskal Etxea de Paris.

Après cette première représentation, le groupe basque passera le témoin de la scène à des orchestres tels que l’Orchestre philharmonique de Vienne dirigé par Andris Nelsons et le Philharmonia Orchestra avec Esa-Pekka Salonen. Et il dirigera son nouveau défi international vers la ville d’Istanbul, autre épicentre culturel très important auquel il se rendra le 9 mars prochain.

 

Programme de concert :

Paris, Théâtre des Champs-Élysées, 25 janvier, 20h00

Jennifer Johnston, mezzo-soprano
Corby Welch, ténor
Orchestre Symphonique d’Euskadi
Robert Treviño,
chef d'orchestre

Maurice Ravel : Rapsodie espagnole [16’] / La Valse [12’]
Gustav Mahler : Le Chant de la Terre [63’]

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