Les retrouvailles de Frank Peter Zimmermann avec l’Orchestre Symphonique d’Euskadi
"Jouer avec l'Orchestre d'Euskadi, c'est presque comme si j'étais dans ma propre famille". Tels sont les mots choisis par le violoniste Frank Peter Zimmermann pour sa contribution au livre « Primo Tempo » (édité en 2006) qui retrace les 25 premières années d'histoire de l'Orchestre d'Euskadi. Aujourd'hui, dans le cadre de la nouvelle saison intitulée "Retrouvailles", le violoniste allemand revient pour partager à nouveau la scène avec l'Orchestre. Sous la direction de Carlo Rizzi, qui revisite la Saison Symphonique 14/15, il interprètera le Concert pour violon de J. Sibelius. Ce nouveau programme de la Saison Symphonique débutera le lundi 26 janvier à l'Auditorium Baluarte de Pampelune, pour se poursuivre les 27 et 29 au Kursaal de San Sebastián et s'achever le 30 au Théâtre Principal de Vitoria.
Pour sa cinquième collaboration avec l'OSE, le Concert pour violon de Sibelius. Après avoir débuté à l'OSE comme soliste invité de la Saison Symphonique 2002, Frank Peter Zimmermann (Duisburg, 1965) a renouvelé l'expérience en 2004, 2006 et 2010. Sous la direction de Gilbert Varga, Cristian Mandeal et Lawrence Rennes, il a interprété avec l'Orchestre des œuvres de Bartók, Mendelssohn, Brahms et Dvorak. Il revient cette fois pour présenter le Concert pour violon de Jean Sibelius (1865-1957), qu'il a déjà interprété dans les villes de Hanovre, Brême et Cologne et qu'il jouera prochainement à Taipei, Séoul et Tokyo.
Avec à son actif une longue carrière jalonnée de succès, Frank Peter Zimmermann est considéré comme l'un des meilleurs violonistes du moment. On a notamment écrit sur lui : « Il a tout gagné, tout enregistré et joué avec tout le monde ». Et en effet, Zimmerman joue sur un Stradivarius dénommé « Lady Inchiquin », de 1711, qui appartint à Fritz Kreisler et a été mis à sa disposition par Portigon AG.
Le programme du concert, qui a pour titre "La voix de Sibelius", se complète de l'interprétation de la Symphonie nº5 du compositeur finlandais, dont la recherche de nouvelles voies pour le discours symphonique ferait apparaître dans cette œuvre ses meilleurs fruits.