Mort au palais

Pablo Ferrández s’est dépouillé de son statut de jeune promesse pour s’ériger en l’un des violoncellistes les plus sollicités du moment. Il débutera dans notre Saison Symphonique avec un de ses chevaux de bataille, le Concerto pour violoncelle de Dvorak, une partition débordante de passion composée juste après la Symphonie du Nouveau Monde. Plus méconnues sont les symphonies d’Edward Elgar, mais Robert Treviño, convaincu de la valeur de ces créations ambitieuses et de grande envergure, se mettra à la tête de l’Orchestre pour aborder la Symphonie nº2 (1911). Elgar affirmait avoir laissé son âme à l’intérieur de cette fascinante partition d’une durée d’une heure, qui présente la densité de la musique d’Europe centrale de l’époque, mais enveloppée d’une personnalité incontestablement anglaise.