Lundi 12 septembre, 2022

« Concert & Projection » au Vélodrome

« Concert & Projection » au Vélodrome

Le Basque National Orchestra, la Fondation SGAE et le Festival de Saint-Sébastien présentent le concert de musique de film que le Basque National Orchestra propose dans le cadre du Festival.

Après deux éditions d’absence pour cause de pandémie, le premier samedi du Festival à midi, le Vélodrome s’ouvrira, comme à son habitude, aux mélomanes, aux cinéphiles et au grand public, avec un spectacle mêlant l’interprétation symphonique de bandes originales et un montage de scènes des films auxquels elles appartiennent.

Ce sera une heure et quart de plaisir audiovisuel à savourer, le samedi 17 septembre à midi. L’entrée est gratuite. 

Le concert de musique de film est désormais un classique du Festival de Saint-Sébastien. Il figure parmi les propositions du Vélodrome qui est sans aucun doute la scène la plus populaire du Festival, grâce à sa capacité de 3 000 places. Le Chef d’orchestre de Saint-Sébastien, Juan José Ocón, sera chargé de diriger la formation durant ce grand rendez-vous entre cinéma et bandes originales.

Cette année, Concert & Projection réunit les adaptations des musiques composées pour sept films. Les compositeurs/trices choisi(e)s pour cette occasion ont été : Alejandro Amenábar pour Mientras dure la guerra ; Eva Gancedo pour La buena estrella ; Carles Cases pour El portero ; Carmelo Bernaola pour Nueve cartas a Berta ; Arturo Cardelús pour Buñuel en el laberinto de las tortugas ; Aitor Amezaga pour La sombra de nadie ; et Manel Gil-Inglada pour Cher ami.

Pour ce nouveau concert, le Basque National Orchestra a invité Andra Mari Abesbatza, qui interviendra dans Buñuel en el laberinto de las tortugas et dans La sombra de nadie.

De même que pour les années précédentes, le concert disposera d’un atout visuel supplémentaire : la musique sera accompagnée par la projection, sur l’écran de 400 m2, du montage de scènes des films créé spécifiquement pour ce concert par Carlos Rodríguez, de Morgancrea. De plus, plusieurs compositeurs/trices assisteront au concert et monteront sur la scène du Vélodrome pour présenter leurs œuvres.

L’entrée est gratuite mais sur invitation qu’il sera nécessaire de retirer du 10 au 16 septembre au point d’information du Festival de Saint-Sébastien du palais Kursaal, de 9h00 à 20h00, ainsi qu’à l’Office du Tourisme de Donostia, du lundi au samedi de 9h00 à 20h00, et le dimanche de 10h00 à 19h00. Les dernières places seront mises à la vente à la billetterie du Vélodrome, le jour du concert à partir de 10h00.

 


CONCERT & PROJECTION
Samedi 17 septembre, 12h00
Vélodrome de Saint-Sébastien

Programme
Alejandro Amenábar : Mientras dure la guerra (Réalisateur : Alejandro Amenábar)
Eva Gancedo : La buena estrella (Réalisateur : Ricardo Franco)
Carles Cases : El portero (Réalisateur : Gonzalo Suárez)
Carmelo Bernaola : Nueve cartas a Berta (Réalisateur : Basilio Martin Patino)
Arturo Cardelús : Buñuel en el laberinto de las tortugas*  (Réalisateur : Salvador Simó)
Aitor Amezaga : La sombra de nadie* (Réalisateur : Pablo Malo)
Manel Gil-Inglada : Cher ami (Réalisateur : Miquel Pujol)

Juan José Ocon, réalisateur
Andra Mari Abesbatza, chœur*
Basque National Orchestra

Durée approximative du concert : 1h15.


 

 

Le Basque National Orchestra avec le Festival

 

Au fil des ans, le Basque National Orchestra s’est investi dans le Festival de Saint-Sébastien de différentes manières. L’une de ses participations les plus notables a été celle de l’édition 2012, qui a vu l’orchestre joué, lors de sa première en direct, la bande originale du film de renommée mondiale Lo Imposible, de Juan Antonio Bayona, sur une partition de Fernando Velázquez. Dès l’année suivante, en 2013, l’orchestre s’est prêté à offrir de manière continue, un concert de musique de film en direct, d’abord depuis son fief de Miramon, et à partir de 2015 sur la grande scène du Vélodrome qu’il a utilisée jusqu’à cette année. Durant cette décennie de concerts de musiques de films, l’orchestre a interprété les bandes originales de longs-métrages tels que Handia, Errementari, Arrugas, Pájaros de Papel, You’re the One, Los crímenes de Oxford, Frío sol de invierno, Alatriste, Tadeo Jones 2, etc. De plus, soulignons que l’orchestre a enregistré la musique du générique du Festival des éditions de 1991 et de 1992. Cette année, une nouvelle musique pour le générique du Festival a également été enregistrée, avec la participation du tuba solo du Basque National Orchestra, Óscar Abella.

En-dehors de ses collaborations avec le Festival de Saint-Sébastien, le Basque National Orchestra de nombreuses incursions dans la musique de film. Les enregistrements récents des bandes originales des films Patria et Maixabel méritent d’être mentionnés, ainsi que d’autres plus anciennes telles que celle de Un monstruo viene a verme —avec laquelle Fernando Velázquez a remporté le Goya à la meilleure chanson originale 2017—, ou celles de Ocho Apellidos Vascos, Contratiempo, Submergence, etc.

 

 

La Fondation SGAE au Festival de Saint-Sébastien

 

La Fondation SGAE entretient une étroite relation de collaboration et de soutien avec le Festival de Saint-Sébastien. Durant trois décennies, la fondation de la Société générale des Auteurs et des Éditeurs a concentré sa participation, à la fois sur certaines initiatives du festival et sur le développement de ses propres événements et convocations, toujours généreusement accueillis par le festival.

Parmi les activités de l’entité qui ont eu lieu durant ce rendez-vous au cours de ces 25 dernières années, il convient de souligner la collaboration avec l’organisation de la section hors-compétition Made In Spain, une vitrine internationale pour nos plus récentes productions audiovisuelles. De plus, depuis la Salle Berlanga de Madrid, qui appartient à l’entité, nous projetons, à des dates proches du festival, un aperçu des films concourant dans cette section. L’entité a également encouragé des rencontres professionnelles, des présentations, et tout spécialement, des prix dédiés aux scénaristes tels que le Prix SGAE du scénario Julio Alejandro pour des longs-métrages de fiction, le Prix du meilleur scénario basque de l’Association professionnelle des scénaristes du Pays basque et, dernièrement, dans le but de promouvoir l’égalité entre sexes dans le milieu du cinéma, le Prix Dunia Ayaso, qui cette année sera décerné le 22 septembre. Enfin, n’oublions pas ce rendez-vous incontournable du festival avec les bandes originales que constitue la célébration de Concert & Projection, dans lequel le Vélodrome d’Anoeta accueillera un concert d’une sélection de musiques de films, interprétées par le Basque National Orchestra, accompagnées de la projection de fragments des films auxquels elles appartiennent. Vous pouvez retrouver toutes les activités organisées par la Fondation SGAE dans le cadre du 70e Festival de Saint-Sébastien, sur le site de la Fundación SGAE.

 

 

Les compositeurs/trices

 

Alejandro Amenábar – Mientras dure la guerra

Ce réalisateur, scénariste, producteur, acteur et compositeur, cette dernière facette lui valant d’être à l’honneur dans cette programmation, a débuté sa carrière au début des années 90 du siècle dernier, en réalisant plusieurs courts-métrages. Cependant, c’est avec Tesis en 1996 qu’il remporta son premier succès en tant que réalisateur. En l’occurrence, Mientras dure la guerra est son dernier film, dans lequel il a signé le scénario, la réalisation et la bande originale : 17 nominations et 5 prix Goya en 2020, entre autres ceux à la meilleure réalisation et à la meilleure production. Entre les deux, il a été l’artisan de cinq autres films et de plusieurs séries télévisées, la dernière étant La Fortuna, une production internationale adaptée d’une bande dessinée de Paco Roca et de Guillermo Corral. Le créateur qui vit à Madrid, est connu pour être le scénariste et le compositeur des bandes originales de ses propres longs-métrages, bien qu’il lui arrive de travailler également sur commande, pour d’autres réalisateurs. Il a reçu un Oscar et un Golden Globe pour Mar adentro, un film dont Javier Bardem tient le premier rôle, et a remporté une vingtaine de prix dans les principaux festivals de cinéma du monde : Venise ou Tokyo, parmi eux. Avec Mar adentro, il remporta le Goya de la meilleure bande originale, également en 2005. Au total, ses œuvres ont été récompensées par 9 prix Goya, décernés par l’Académie espagnole du cinéma.

 

Eva Gancedo – La buena estrella

Elle a suivi ses études musicales au Conservatoire Supérieur de Musique de Madrid et au Berklee College of Music de Boston. En tant que compositrice de musiques de films, elle a travaillé avec des réalisateurs tels que Rafael Gordon, Manuel Palacios ou Ricardo Franco, pour lequel elle compose régulièrement. Elle a également travaillé pour les arts scéniques avec des metteurs en scène tels que José Monleón (théâtre) ou Carmen Senra (danse). Ses œuvres ont été interprétées, entre autres, par l’Orchestre de la Radio Télévision Espagnole ou par l’Orchestre Symphonique de Prague. Elle a reçu le Goya de l’Académie espagnole du cinéma à la meilleure musique originale, pour La Buena Estrella, une œuvre avec laquelle elle a également remporté le prix du Cercle des Écrivains de Cinéma. Elle partage actuellement son activité de compositrice avec celle de pédagogue. Elle enseigne dans le cadre du Master en Composition pour les Médias Audiovisuels et donne des cours de Pédagogie Musicale au Centre Supérieur Katarina Gurska, ainsi qu’au Conservatoire Supérieur de Madrid.

 

Carles Cases – El Portero

Carles Cases a consacré 25 ans de sa vie à la composition et à la production de bandes originales de films, tant européens qu’américains. Il est le compositeur habituel des films de réalisateurs tels que Gonzalo Suárez, Ventura Pons, Jaume Balagueró, Eduardo Rossoff, Jaime Chávarri ou Stuart Gordon. Carles Cases possède un vaste répertoire musical, composé de 70 bandes originales, d’une cinquantaine d’albums publiés et de l’interprétation d’environ trois mille concerts. Il est actuellement plongé dans la composition et dans l’enregistrement de ses propres productions qu’il concilie avec la réalisation de concerts de ses œuvres, que ce soit en format pour piano en solo, en duo, en trio ou pour orchestre. En 2021, il publie Minimal, sa première œuvre minimaliste. Dans les années 1980, il se consacre exclusivement à la direction musicale de l’auteur-compositeur-interprète Lluís Llach, tant pour ce qui est des enregistrements des albums de l’artiste que pour ses spectacles en direct, totalisant 800 concerts. L’Académie Charles Cross (Paris) lui a décerné le premier prix du meilleur album pour T’estimo de Lluís Llach.

 

Carmelo Alonso Bernaola – Nueve cartas a Berta

Considéré comme l’un des grands compositeurs espagnols de la seconde moitié du XXe siècle, il a étudié l’harmonie et la clarinette à Burgos et au Conservatoire de Madrid. Fortement influencé par la musique de Bartók, de Stravinsky et de Hindemith, il composa Cuarteto para cuerda (Quatuor pour cordes), qui lui vaudra le Prix national de musique, en 1962. Il poursuivit ses études à l’Académie Chigiana de Sienne, ce qui lui permit de moderniser son langage sonore et de faire preuve d'une innovation qui devait créer une certaine controverse lors de la présentation de ses premières créations pour grand orchestre.  Il a à son actif plus de 100 bandes originales de films, une cinquantaine de productions théâtrales, huit séries télévisées ainsi que de nombreux génériques d’émissions. Un travail qui dans le domaine qui nous occupe, a été récompensé par le Prix national de musiques de films (1969 et 1973), le Prix Goya de la meilleure musique de film (1989) et la Médaille d’or de l’Académie espagnole du cinéma (2002). À ces distinctions ainsi qu’à sa facette d’enseignant et de divulgateur en universités et en conservatoires, s’ajoutent les reconnaissances suivantes : la Médaille d’Or du Mérite des Beaux-Arts (1987), le Prix National de Musique (1992), l’admission à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Saint Fernand (1993), la Médaille du Mérite Artistique de la Mairie de Madrid (1993) et le doctorat honoris causa de l’Université Complutense de Madrid (1997), entre autres.

 

Arturo Cardelús – Buñuel en el laberinto de las aceitunas
Arturo Cardelús est un compositeur madrilène qui vit à Los Angeles. Son travail pour Buñuel en el laberinto de las aceitunas a été décrit comme « la bande originale de l’année » par The Wrap. Elle a été nominée aux Goya et récompensée par le Biznaga à la meilleure musique au Festival de Malaga et prix à la meilleure musique au Festival d’Annecy. Parmi les autres œuvres de Cardelús, figurent le phénomène viral In a Heartbeat, Black Beach, l’exposition immersive sur Frida Kahlo, la mini série de Netflix, Original Call Me Francis, Descendants, The People’s Fighters de Frank Marshall et Altamira, el origen del Arte, de José Luis López Linares. Les contributions de Cardelús au monde de la musique de concert ont été reconnues lorsqu’il a été élu « Associate » de la Royal Academy of Music, en 2016. Il a étudié le piano à la Royal Academy of Music de Londres, à l’Académie Franz Liszt de Budapest, au Conservatoire supérieur de musique de Salamanque et au Conservatoire professionnel de Guadalajara. En 2008, Cardelús décida de changer de cap, étudiant la composition et le cinéma au Berklee College of Music de Boston, où il a obtenu un diplôme Summa Cum Laude et la plus haute distinction du département de composition.

 

Aitor Amezaga – La sombra de nadie
Né à Bilbao et formé au Conservatoire, il a complété son cursus dans « L’aula de música moderna y Jazz » avec Arthur Bernstein et a obtenu le « Recital Certificate of Keyboards » de la prestigieuse Guildhall School Music de Londres. Depuis 1973, il a collaboré en qualité d’arrangeur et de musicien de studio sur plus de 80 albums ; six albums contenant ses œuvres sont sur le marché, il a signé des musiques pour la télévision, la radio et différents médias en Espagne, en Argentine, en France, en Allemagne, en Israël ou en Suisse, entre autres. Dans le domaine des bandes originales de longs-métrages, il est l’auteur de quatre projets : Ione, sube al cielo de Joseba Salegi, Frío sol de invierno de Pablo Malo, Skizo de Jesús Ponce et La sombra de nadie de Pablo Malo. Actuellement, il partage son activité créative avec la pédagogie, en enseignant à l’École de musique de Saint-Sébastien, ainsi qu’en collaborant avec le Conservatoire d’Irun et Udako Euskal Unibertsitatea. De plus, en tant que divulgateur, il a publié trois livres de partitions pour piano.

 

Manel Gil-Inglada – Cher ami

Manel Gil-Inglada est un compositeur de bandes originales renommé et multi-récompensé, avec plus de 45 reconnaissances internationales à son actif, entre nominations et prix, rien qu’au cours des dix dernières années. Avec plus de 30 ans d’expérience dans le secteur audiovisuel, et autant en tant qu’interprète, il a étudié à l’ « Aula de Música Moderna y Jazz » de Barcelone, où il s’est spécialisé dans le Film Scoring dans différents séminaires et cours, assurés par José Nieto, par Armando Trovaioli ainsi que par Ennio Morricone. Il est l’auteur de nombreux génériques de télévision et de bandes originales pour le cinéma (longs et courts-métrages). Il enseigne également dans le cadre de divers masters ayant pour thème, la musique pour l’animation. Il est actuellement plongé en solitaire, dans la composition cinématographique et orchestrale et de la musique pour jeux vidéo comme le récent Endling - Extinction is Forever, dans la bande-son duquel participent la grande Tina Guo ainsi que Rusanda Panfili, toutes deux collaboratrices habituelles de Hans Zimmer. Une bande-son qui est en train de recevoir de nombreuses et d’excellentes critiques.

Informations additionnelles

Information du concert
Vendredi 02 septembre, 2022

Les places pour les concerts de la saison 22-23 sont en vente

Les places pour les concerts de la saison 22-23 sont en vente

Les billets pour tous les concerts de la saison 22-23 sont disponibles via les canaux de vente habituels.

Les billets pour les concerts de l’Euskadiko Orkestra de la saison 2022-2023 seront mis en vente à partir du 1er septembre. Les concerts qui se dérouleront comme d’habitude dans les quatre capitales, débuteront le 23 septembre à Vitoria.

 

 

Billets en vente à partir de 10 euros

 

L’achat de billets pour tous les concerts de Bilbao, de Pampelune, de Saint-Sébastien et de Vitoria pourra se faire sur euskadikoorkestra.eus, ainsi que sur les sites Web de chaque salles (euskalduna.eus, baluarte.com, kursaal.eus et principalantzokia.org ), dans leurs guichets respectifs et à travers leurs canaux de vente habituels.

Vous pouvez également faire vos demandes d’abonnements, ici (à partir de 80 euros).

 

 

Tarifs spéciaux et réductions

 

Les abonné(e)s de l’Euskadiko Orkestra, les étudiants, les personnes de moins de 30 ans et de plus de 65 ans, les chômeurs et d’autres groupes (Artium, Kursaal Eszena, etc.), disposeront de billets à tarifs spéciaux. De plus, dans le cadre de « Última Hora Joven » (Dernière Minute Jeune), les moins de 30 ans pourront acheter des billets pour toutes les zones à 10 euros, 30 minutes avant le début du concert, au guichet de la salle de concerts correspondante.

 

 

Saison 2022-2023 : de la tragédie au dépassement de soi

 

La nouvelle saison de l’Euskadiko Orkestra nous transporte de la tragédie au dépassement de soi, à travers de grandes œuvres musicales : depuis l’âpreté de Chostakovitch jusqu’aux fantômes de Tchaïkovski, en passant par la plus importante des symphonies de Bruckner ou l’œuvre la plus célèbre de Carl Orff.

L’orchestre reprendra le fil des projets auxquels il avait dû surseoir à cause de la pandémie, comme la première de « Mamu kantak » de Carpenter, une œuvre commandée conjointement avec trois autres orchestres britanniques.

Les créations basques seront également à l’honneur avec la première de « Mare Marginis », une œuvre commandée par Ramon Lazkano, ainsi qu’avec la clôture du projet « Elkano : Mundubira musika bidelagun », auquel a contribué Zuriñe F. Gerenabarrena avec son œuvre « Lorratz », après avoir conclu le tour du monde à travers l’imaginaire de nos compositeurs/trices.

Les spectacles de l’Euskadiko Orkestra permettront également d’écouter des œuvres rarement interprétées, mais qui méritent d'être entendues, telles que « Doctor Atomic Symphony » d’Adams, ainsi que d’autres compositions d’auteurs peu connus au Pays basque, tels que Veprik et Dzenitis.

Pour atteindre cet objectif, nous compterons sur la participation d’artistes aussi importants qu’Alexei Volodin, Alena Baeva, Yulianna Avdeeva, Dinis Sousa, Roderick Cox et Frank Peter Zimmermann. Nous recevrons également de grands artistes et de grands ensembles originaires de notre région tels que l’Orfeón Donostiarra qui fêtera son 125e anniversaire, les chœurs Easo Gazte et Easo Eskolania, Carlos Mena et la soprano Jone Martínez.

Robert Trevino continuera à exercer ses fonctions de chef d’orchestre titulaire de l’Euskadiko Orkestra.

Pour plus d’informations concernant la saison 2022-2023, cliquez ici.

 

 

Mardi 23 août, 2022

‘¡De película!’, musique de cinéma avec les vedettes de Hollywood

‘¡De película!’, musique de cinéma avec les vedettes de Hollywood

Le premier septembre à 20h00 l’Auditorium Kursaal le Basque National Orchestra s’habillera de manière élégante pour interpréter les bandes sonores des films les plus vendeurs du cinéma : ‘Pirates des Caraïbes’, ‘Titanic’, ‘Jeu d’enfant’, ‘The Mask’, ‘Le discours d’un roi’, ‘La vie est belle’ et bien encore.  Deux acteurs de doublage prêteront leur voix à des personnages tels que Jack Sparrow, Forrest Gump, Georges VI et Chucky et accorderont la plus grande authenticité à un émouvant concert de cinéma.  

Les entrées sont déjà à la vente à 25 € sur euskadikoorkestra.eus et au guichet de Kursaal.

¡De película! est un spectacle de musique de cinéma pour tous les âges qui joue avec les éléments ‘invisibles’ dans toute la projection cinématographique : la musique et les voix des personnages. Grâce aux acteurs de doublage Jordi Brau et Luis Posada les personnages principaux de Hollywood participeront à ce concert. L’effet évocateur de leurs voix, de pair avec l’interprétation musicale à charge du Basque National Orchestra et la projection d’images, nous fera voyager à travers des films tels que Pirates des Caraïbes, Titanic, The Mask, Le discours d’un roi, Forrest Gump ou Mission Imposible, entre autres.

L’Orchestre Symphonique du Vallés a été à l’origine de ce projet, grâce à un scénario créé spécifiquement pour l’accompagner, et qui a eu un grand succès dans toutes les salles de concerts où il a été présenté. Désormais le Basque National Orchestra adopte ce format original et différent pour ce rendez-vous unique à Saint-Sébastien le premier septembre.

Jordi Brau est le doubleur habituel d’acteurs tels que Sean Penn, Nicolas Cage, Kenneth Branagh, Dennis Quaid, Robin Williams, Tom Cruise, Daniel Day-Lewis, Roberto Benigni et Tom Hanks, entre autres. Pour sa part, la voix de Luis Posada interprète des acteurs tels que Johnny Depp, Jim Carrey, Adrien Brody, John Cusack ou Leonardo Di Caprio. Sa locution dans ce concert sera en castillan, avec des sous-titres en basque.

Ce concert sera dirigé par Rubén Gimeno, directeur de l’EGO (Euskal Herriko Gazte Orkestra) et compte sur le parrainage de Laboral Kutxa.

Il y a des entrées à la vente pour ce rendez-vous à un prix général de 25 euros, sur le site web euskadikoorkestra.eus et dans le guichet de Kursaal. Les abonnés du Basque National Orchestra pourront obtenir deux entrées maximum pour un prix réduit de 20 euros.

 

 

Fiche du concert

 

Premier septembre
Kursaal, 20h00
Entrées : 25€
euskadikoorkestra.eus / Guichet de Kursaal

Basque National Orchestra
Acteurs de doublage : Jordi Brau, Luis Posada
Directeur : Rubén Gimeno

 

 

Programme

 

  • Good morning Vietnam! : ‘What a wonderful world’, Bob Thiele / George Weiss
  • Jeu d’enfant : Joe Renzetty
  • The Mask : ‘Hey Pachuco’, Randy Edelman
  • Le discours d’un Roi : ‘Symphonie nº 7’, Ludwig Van Beethoven
  • Titanic : James Horner
  • Né un quatre juillet : John Williams
  • Mission Impossible : Lalo Schiffrin
  • Madame Doubtfire  ‘Le barbier de Séville (Air du Figaro)’, Gioachino Rossini
  • Arrête-moi si tu peux : John Williams
  • La vie est belle : Niccola Piovani
  • Pirates des Caraïbes : Hans Zimmer
  • Forrest Gump : Alan Silvestri

 

 

Sponsor

Jeudi 19 mai, 2022

Saison 22/23 : De la tragédie à son dépassement

Saison 22/23 : De la tragédie à son dépassement

La nouvelle saison de la Basque National Orchestra nous transporte de la tragédie à son dépassement, à travers la musique et ses grands exemples : depuis la dure réalité qu’exprime Chostakovitch, aux fantômes de Tchaïkovski, en passant par la plus importante des symphonies de Bruckner et l'œuvre la plus célèbre de Carl Orff. 

L'orchestre récupérera les projets auxquels il avait dû surseoir à cause de la pandémie, comme la première de « Mamu kantak » de Carpenter, une œuvre commandée conjointement par trois orchestres britanniques.

Les créations basques seront également à l’honneur avec la première de « Mare Marginis », une œuvre commandée par Ramon Lazkano, ainsi qu'avec la clôture du projet « Elkano : Mundubira musika bidelagun », auquel a contribué Zuriñe F. Gerenabarrena avec son œuvre « Lorratz », après avoir conclu le tour du monde à travers l'imaginaire de nos compositeurs/trices. 

Les spectacles de la Basque National Orchestra permettront également d’écouter des œuvres rarement jouées, mais qui méritent d'être entendues, telles que « Doctor Atomic Symphony » d'Adams, ainsi que d'autres compositions d'auteurs peu connus au Pays basque, tels que Veprik et Dzenitis. 

Pour atteindre cet objectif, nous compterons sur la participation d’artistes aussi importants qu'Alexei Volodin, Alena Baeva, Yulianna Avdeeva, Dinis Sousa, Roderick Cox et Frank Peter Zimmermann. Nous recevrons également de grands artistes et de grands ensembles originaires de notre région tels que l'Orfeón Donostiarra à l'occasion de son 125e anniversaire, les chœurs Easo Gazte et Easo Eskolania, Carlos Mena et la soprano Jone Martínez.

Robert Trevino continuera dans ses fonctions de chef d’orchestre titulaire de la Basque National Orchestra.

Programmation de la Saison Symphonique

 

Les faits marquants de l'histoire ont toujours représenté une immense source d'inspiration pour toute création artistique. Cela est aussi vrai pour la musique, convertie à maintes reprises en miroir de l'âme, de l'adversité, de la tragédie la plus crue, mais aussi de son dépassement. C’est précisément autour de ces critères qu’a été conçue et que s’est construite, la nouvelle Saison de Concerts. Nous parlons du récit du dépassement de l'adversité, dont la musique, art sublime, nous a donné d'excellents exemples tout au long de son histoire, et dont certains nous accompagnerons durant la saison 22-23. Nous faisons référence à la dure réalité, parfois dissimulée, que Chostakovitch exprime à travers ses notes (Symphonie n° 8), aux fantômes de Tchaïkovski (Symphonie n° 4), à la plus importante symphonie de Bruckner (Symphonie n° 8), et à l'œuvre la plus célèbre de Carl Orff, Carmina Burana, toujours jouée dans le monde entier, qu’interprètera l'Orfeón Donostiarra à l'occasion de son 125e anniversaire.

La Saison Symphonique 2022/2023 de la Basque National Orchestra débutera le 23 septembre à Vitoria, et prendra fin le 9 juin 2023 à San Sébastien. Il y aura un total de 10 programmes symphoniques, répartis entre Vitoria (10), Bilbao (10), Saint-Sébastien (10x2) et Pampelune (10), qui représenteront un total de 50 concerts. Uniquement en ce qui concerne la Saison Symphonique. Parcourant les thématiques déjà exposées, le point de départ de la Saison sera marqué par la tragédie qu’exprime Chostakovitch dans sa Symphonie n° 8, achevée en 1943, fruit du traumatisme que produira chez lui, les millions de victimes de la Seconde Guerre mondiale. Sa clôture sera également assurée par Chostakovitch, avec sa symphonie n° 15, écrite en 1971 et imprégnée d'optimisme, dans laquelle se dévoile le dépassement de la tragédie.

Voilà une saison chargée de réalisme et d'adversité, mais qui donne également leur place au dépassement, à l'optimisme, à l'énergie et à la passion.

 

 

Robert Trevino demeure directeur titulaire

 

À la clôture de la saison 21-22, Robert Trevino mettra un terme à sa cinquième et dernière saison, en tant que directeur titulaire. Cependant, les succès artistiques obtenus par l'orchestre durant ces dernières années, reconnus unanimement par la critique, ont conduit à la décision de prolonger et d’étendre sa fonction, sans préciser aucune date d’expiration.

Le chef d’orchestre titulaire dirigera quatre des dix programmes de la Saison. Parmi ceux-ci figurent certaines des œuvres les plus emblématiques de la nouvelle programmation, telles que les Symphonies n° 8 et n° 15 de Chostakovitch, qui ouvriront et clôtureront respectivement la programmation. Ce sera également le cas de l'Octave symphonie de Bruckner, qualifiée de « cathédrale symphonique », et la Cinquième de Mahler, transformée en un nouveau récit de dépassement. Il dirigera également les premières de Zuriñe F. Gerenabarrena (Lorratz) et de Ramon Lazkano (Mare Marginis), à cette occasion avec le pianiste Alexandre Tharaud, en soliste.

 

 

Premières partagées et nouveau répertoire

 

Mamu kantak (Ghost Songs), de Gary Carpenter est une commande conjointe de trois orchestres britanniques (le Royal Scottish National Orchestra, le City of Birmingham Symphony Orchestra et le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra) et de la Basque National Orchestra, en raison des relations établies entre ces deux derniers, par le biais de Robert Trevino. La partition inclut des textes de Marion Angus qui seront traduits et chantés en basque par Easo Gazte et Easo Eskolania.

Mare Marginis est le nom d’un concerto pour piano sur lequel travaille Ramon Lazkano. La commande de cette œuvre a été faite conjointement par Radio France, la Basque National Orchestra et l'orchestre WDR (Cologne Radio Orchestra). La première de cette œuvre aura lieu le 11 février, durant le Festival Présences 2023 de Radio France. Elle sera interprétée par l'Orchestre National de France sous la direction de François-Xavier Roth. Une semaine plus tard, la Basque National Orchestra la donnera en concert, et le 20 mai, ce sera au tour de l'Orchestre WDR de la jouer.

La troisième première absolue de la saison sera Lorratz de Zuriñe F. Gerenabarrena, dans le cadre du projet Elkano : Mundubira musika bidelagun. Après Mikel Chamizo, Mikel Urquiza, Joël Mérah et Teresa Catalán, Gerenabarrena mettra fin à la commémoration du premier tour du monde, vu à travers l'imaginaire de nos compositeurs/trices.

Outre les premières, dix œuvres seront interprétées pour la première fois par l'orchestre, qui les intégrera ainsi dans son répertoire. Leur interprétation constituera sans aucun doute, une belle découverte pour le public. Deux d'entre elles se démarquent particulièrement : d'une part, Doctor Atomic Symphony, de John Adams, qui nous fait part du stress, de l'angoisse et de la douleur des personnesqui se trouvaient à Los Alamos au Nouveau-Mexique,en charge des tests de la première bombe atomique, pendant la Seconde Guerre mondiale ; et, d'autre part, 2 poèmes d'Alexander Veprik, auteur russe envoyé au Goulag de 1950 à 1954 à cause de son nationalisme juif, et qui après avoir été libéré et se trouvant à l’article de la mort, écrivit ces deux poèmes.

Parallèlement à ce nouveau répertoire, l'orchestre interprétera également le Concerto pour violon n° 2 de Chostakovitch avec Alena Baeva ; le Concerto pour violon d'Elgar avec Frank Peter Zimmermann; le Concerto pour violoncelle de Korngold avec Anne Gastinel ; et le Concerto pour piano n° 2 de Chopin, interprété par Yulianna Avdeeva. Les Cinquièmes symphonies de Beethoven et de Mahler seront également présentes sur les pupitres, totalisant la somme des 28 œuvres qui composent la nouvelle saison de concerts. 

 

 

Directeurs, solistes et chœurs

 

L'orchestre recevra à nouveau un grand nombre d'artistes dans le cadre de sa programmation. Il convient cependant de noter qu'il affrontera trois programmes sans aucun soliste invité, qui lui permettront d’exhiber toutes ses capacités interprétatives.

DIRECTEURS : Robert Trevino ouvrira et clôturera la saison de concerts, et dirigera un total de quatre programmes. En ce qui concerne le reste des programmes, le podium sera partagé par Roberto Forés, Dinis Sousa, Roderick Cox, Christoph-Mathias Mueller et Karel Mark Chichon, chacun d’eux faisant leurs débuts avec la Basque National Orchestra. Le parterre de chefs d’orchestre sera complété par le directeur espagnol Pablo González.

SOLISTES : Parmi les solistes, nous aurons le plaisir d’accueillir pour la première fois, Alexandre Tharaud (piano) et Anne Gastinel (violoncelle). D’autres grands interprètes comme Alexei Volodin et Yulianna Avdeeva au piano, ainsi que Alena Baeva et Frank Peter Zimmermann au violon, seront de nouveau parmi nous. En ce qui concerne les voix, trois solistes, la soprano Jone Martínez, le ténor Carlos Mena et le baryton Javier Franco, interpréteront Carmina Burana de Carl Orff, accompagnés par l'Orfeón Donostiarra.

CHŒUR : Bien que nous ayons déjà partagé avec eux, différentes représentations lors de certains festivals, etc., nous recevrons pour la première fois dans le cadre de la Saison Symphonique, les chœurs Easo Gazte et Easo Eskolania. Ils occuperont le devant de la scène lors la première de Mamu Kantak (Ghost Songs), qui sera chanté en basque. L'Orfeón Donostiarra, à l'occasion de son 125e anniversaire, accompagnera l'orchestre durant l’interprétation de Carmina Burana.

 

 

Autres activités de l’Orchestre

 

Tournée en Pologne

La dernière tournée internationale de la Basque National Orchestra remonte au 9 mars 2020, veille du confinement total. L'année dernière, il dut annuler un déplacement à Salzbourg en raison du confinement inattendu de l’Autriche, et les concerts prévus furent reportés au mois de février 2024. Mais avant cette date, nous sommes en mesure d’annoncer que l’orchestre a été invité à se produire au Festival Beethoven, qui se tiendra en Pologne, en mars 2023. Les villes qui composent la tournée sont Cracovie, Varsovie, Katowice et Wroclaw.

 

Enregistrements

Parallèlement à son importante activité de concert, l'orchestre a également mis en œuvre un ambitieux projet d'enregistrement. Cette Saison mettra à l'honneur le deuxième volume d'œuvres orchestrales de Maurice Ravel. La Basque National Orchestra maintient sa collaboration avec la maison de disques Ondine, sous la direction de Robert Trevino. Après Ravel et Americascapes, qui continuent de recevoir d’élogieuses critiques et de nombreuses récompenses décernées par les médias spécialisés les plus prestigieux (Gramophone, France Musique, BBC Music Magazine, Diapason, The New Yorker, etc.), l’enregistrement d’un deuxième Ravel a été confirmé. Celui-ci a déjà eu lieu et son lancement international est prévu à l’automne.

 

Projets en collaboration

L'orchestre maintiendra ses engagements envers la Saison ABAO Bilbao Opera, Musika-Música de Bilbao, le gala des Prix Frontières à la Connaissance de la Fondation BBVA, la Quinzaine Musicale de Saint-Sébastien et le festival Musikaste. Il récupère également, après deux ans d'absence pour cause de pandémie, son désormais traditionnel concert de bande originale qui se tiendra au Vélodrome, sous l’égide du Festival international du film de Saint-Sébastien. Il intègre à son agenda, de nouveaux rendez-vous sponsorisés par Viralgen, le concert pour les membres associés de l'Orfeón Donostiarra, les 40 ans d'EITB et le concert de Noël du Diario Vasco.

Les cycles Matinées de Miramón et Musika Gela de l'orchestre, seront présentés ultérieurement.

 

 

Abonnements et billets

 

Vente des abonnements à partir du 15 juin

Grâce à la fin des restrictions de capacité, il nous est possible d’offrir de nouveaux abonnements pour la saison de concerts. Après la période de renouvellement réservé aux abonné(e)s actuel(le)s, la vente des nouveaux abonnements débutera le 15 juin. Vous pouvez effectuer vos réservations sur euskadikoorkestra.eus. Les abonnements seront attribués en respectant l’ordre de réception des demandes. Le prix des abonnements pour 10 concerts se situe dans une fourchette allant de 80 € à 235 €.

 

Vente de billets à l'unité, à partir du 1er juin

Tous les billets seront mis en vente à partir du 1er septembre sur euskadikoorkestra.eus et sur les sites Internet des auditoriums et des services de billetteries.

 

Mécénat

 

Convaincu d'être un instrument culturel nécessaire à la société, la Basque National Orchestra a mis en place un nouvel outil de connexion avec son public, à travers le mécénat. Celui-ci permettra aux personnes souhaitant contribuer au développement culturel de ce pays, d’en être les acteurs, grâce à leurs dons.

Le mécénat peut être considéré comme un outil d’avenir, à la fois nécessaire et complémentaire des politiques de subventions concédées par les administrations publiques, qui est appelé à s'établir comme un moyen de contribuer au développement de la culture et de l’ensemble de la société. Les dons faits à l'orchestre sous quelque forme que ce soit, permettent de bénéficier d'une déduction fiscale. Plus d'informations sur le site euskadikoorkestra.eus

 

 

Remerciements

 

En conclusion, l'orchestre tient à remercier l'importante collaboration et le soutien de toutes les entités qui participent au développement de ses différentes activités : ses abonné(e)s et son public, les sponsors et les entités collaboratrices, les agents culturels, les médias, etc., qui rendent possible, l’activité de la Basque National Orchestra.

Vendredi 18 mars, 2022

Fernando Velázquez publie son nouveau disque ‘Viento’, enregistré avec le Basque National Orchestra

Fernando Velázquez publie son nouveau disque ‘Viento’, enregistré avec le Basque National Orchestra

Fernando Velázquez, compositeur et chef d’orchestre multi-récompensé, publie le 18 mars son nouveau disque ‘Viento’ enregistré il y a quelques mois aux côtés du Basque National Orchestra, du violoncelliste Johannes Moser et du chœur Kup Taldea.

L’album contient trois œuvres personnelles : « Concerto pour violoncelle », « Cantate d’été » et « Vent de l’ouest ». Ce disque est très particulier pour Velázquez car il s'agit de sa première production musicale enregistrée qui n’est pas associée à un projet cinématographique ou théâtral.

Fernando Velázquez : « Même si je ne vois pas de différence essentielle entre d'autres œuvres et celles qui sont publiées à cette occasion, c’est la première fois que je présente au public une œuvre en édition discographique qui ne soit pas liée à une œuvre cinématographique ou théâtrale. J'ai composé de la musique toute sa vie et c’est la première fois que nous publions de la musique qui n’est liée à rien. Le fait que cela ait lieu avec le Basque National Orchestra, Johannes Moser et Kup Taldea est très émouvant pour l'admiration que je leur porte et leur implication dans l’enregistrement. À cela s’ajoute également le fait de travailler avec la maison de disques Pentatone, l'un des labels de référence au niveau mondial. »

Fernando Velázquez collabore habituellement avec le Basque National Orchestra. Ensemble, ils ont connu un grand succès grâce aux bandes-son de films tels que Quelques minutes après minuit -qui a permis à Velázquez de remporter le Goya de la Meilleure Chanson Originale 2017-, Ocho Apellidos Vascos, L’Accusé, Submergence ou des séries comme Patria. Velázquez a un lien étroit avec le chœur guipuzcoan Kup Taldea, avec lequel il a enregistré la musique de la série Patria ou du film L’Orphelinat. Viento est sa première collaboration avec Johannes Moser, prestigieux violoncelliste germano-canadien et soliste invité à l’enregistrement du « Concerto pour violoncelle ».

Informations additionnelles

Fernando Velázquez's webpage
Jeudi 17 Février, 2022

Robert Trevino mise sur Bernstein et Zhou pour un programme aux accents entièrement américains

Robert Trevino mise sur Bernstein et Zhou pour un programme aux accents entièrement américains

Les « Danses symphoniques » de « West Side Story » et la « Symphonie n° 2 » de Bernstein, ainsi que le « Concerto pour orchestre » de Zhou forment le nouveau programme de concerts proposés par le Basque National Orchestra entre le 21 et 25 février. 

West Side Story est un classique de la comédie musicale de Broadway qui est toujours d'actualité après la nouvelle adaptation cinématographique faite par Steven Spielberg de la bande originale et qui lui a valu une nomination aux Oscar. Le Basque National Orchestra débutera le concert par l’interprétation des fameuses « Danses symphoniques » de la bande-son composée par Leonard Bernstein pour poursuivre par la première représentation en Europe du Concerto pour orchestre de Zhou Tian. Le compositeur sino-américain s’est rendu en Euskadi pour assister à cette première et assistera en parallèle à des journées de travail et d'étude avec des élèves en composition musicale de Musikene. Le programme de concerts se termina par la Symphonie nº 2, également de Bernstein, dont l’œuvre appartient à une catégorie très différente dans sa production, cette dernière étant plus centrée sur la réflexion philosophique et religieuse. La pianiste moscovite Yulianna Avdeeva jouera cette partition qui sera interprétée pour la première fois par le Basque National Orchestra.

Les concerts de ce programme auront lieu les jours suivants dans les quatre capitales habituelles : le lundi 21 février, au Théâtre Principal de Vitoria ; le mardi 22 février, à l’Auditorium Baluarte de Pampelune ; le mercredi 23 février, au Palais Euskalduna de Bilbao ; et le jeudi et vendredi 24 et 25 février, à l’Auditorium Kursaal de Saint-Sébastien. Tous auront lieu à 19h30.

 

ACHETER DES BILLETS

 

Leonard Bernstein a été l'un des musiciens les plus complets du XXe siècle et une figure fondamentale pour la musique américaine. Il a été reconnu dans toutes ses activités : en tant que chef d'orchestre, il a été et reste une référence fondamentale ; il a été un magnifique pianiste, dirigeant souvent à partir du clavier ; et également un vulgarisateur exceptionnel, en présentant un ensemble de vidéos sur les secrets de la musique qui sont toujours cultes aujourd'hui. Mais sa facette la plus influente a certainement été celle de compositeur, car il a contribué à la naissance de la musique nord-américaine, encore jeune à cette époque, grâce à des créations d'une grande originalité et populaires. Dans ces concerts, nous en écouterons deux pas très éloignées dans le temps mais très différentes.

La première représentation de West Side Story en tant que comédie musicale a eu lieu en 1957 à Washington D.C. avant de partir pour Broadway, où elle remportera un énorme succès qui donnera naissance à la production du film légendaire réalisé par Robert Wise et Jerome Robbins, et qui est aujourd’hui nominé aux Oscar dans l'adaptation de Steven Spielberg. West Side Story est une révision moderne de la tragédie de Roméo et Juliette, mais cette suite est axée sur les danses. Par conséquent, l’histoire d'amour passe au second plan pour se concentrer sur la trépidante rivalité entre les deux bandes rivales, les Jets et les Sharks.

La Symphonie nº 2 appartient à une catégorie très différente dans la production de Bernstein, celle formée par les œuvres de réflexion philosophique et religieuse. Bernstein a commencé à travailler sur cette dernière en 1947, après avoir lu le poème L’âge de l’angoisse de W. H. Auden, qui traite de la difficile quête de la foi dans la société contemporaine. L'idée d'inclure un piano soliste est née de l’identification personnelle de Bernstein, qui était pianiste et enseignait le judaïsme. La Symphonie nº 2 sera jouée par une pianiste extraordinaire, Yulianna Avdeeva, lauréate du Concours Chopin en 2010 et l’une des grandes interprètes actuelles du répertoire pianistique.

Zhou Tian est né en Chine en 1981, au sein d'une famille de tradition musicale. Mais à l’âge de 18 ans, il part aux États-Unis pour poursuivre ses études de composition au Curtis Institute de Philadelphie, à la Juilliard School de New York et à l’University of Southern California. Au début de sa carrière, Zhou a exercé une activité très diverse, en créant aussi bien de la musique pour des bandes-son que des pièces de jazz, y compris de propositions que mêlaient musique folklorique chinoise et tradition culte occidentale. Il devient célèbre en 2018, après sa nomination aux Grammy Awards pour l’œuvre qui sera interprétée par le Basque National Orchestra, le Concert pour orchestre. La partition, commandée par l’Orchestre symphonique de Cincinnati, a eu, jusqu’alors, un très grand parcours, en passant par les pupitres de nombreux orchestres américains et d'autres lieux également, notamment de Chine. L’interprétation de cette œuvre par le Basque National Orchestra est la première représentation en Europe. Selon Zhou, son Concerto pour orchestre est « une lettre d'amour à l’orchestre symphonique, avec des passages qui vont de l’épique au plus intime. Des harmonies de jazz se mêlent à des mélodies populaires chinoises. »

Profitant de son séjour au Pays Basque pendant toute la semaine de concerts, Zhou Tian participera à différentes activités organisées par Musikene auprès d'élèves en composition musicale et assistera au concert proposé par Ensemble Kuraia le samedi soir qui interprétera certaines de ses œuvres.

 

 

Billets en vente à partir de 10 euros

 

Des billets sont mis en vente pour toutes les séances sur euskadikoorkestra.eus, ainsi que sur les sites Web et aux guichets des auditoriums, de 10 à 35 euros.

Vendredi 28 janvier, 2022

Le Basque National Orchestra cité dans les pages de The New Yorker

Le Basque National Orchestra cité dans les pages de The New Yorker

La publication hebdomadaire new-yorkaise, l’une des plus importantes de son genre à l’échelle mondiale, a dédié une mention spéciale au Basque National Orchestra et à ses deux enregistrements récents, Ravel et Ameriscascapes, dirigés par Robert Trevino sous le label Ondine.

Derrière cette couverture de The New Yorker, publiée le lundi 31, notre orchestre est cité par l’un des critiques musicaux les plus réputés et sélectifs du moment aux États-Unis, Alex Ross : « peu de personnes dans le monde de la musique savante internationale prêtaient attention au Basque National Orchestra, établi à Saint-Sébastien, en Espagne, et sous la direction du Texan Robert Trevino. Deux enregistrements étonnamment excellents [en référence à Ravel et Americascapes] ont permis de lever le niveau de l’orchestre. » Un aperçu de la critique sur le numérique est disponible ici (dans les deux derniers paragraphes de l’article).

L'apparition du Basque National Orchestra dans The New Yorker est la consécration ultime pour l’orchestre. Les deux enregistrements dédiés à Ravel et à plusieurs compositeurs américains peu reconnus, sous le titre Americascapes, ont été les raisons pour lesquelles l’orchestre a trouvé un l’écho aux quatre coins de la planète. Un bon enregistrement et une distribution internationale, réalisés sous le label de disques Ondine, ont permis à des publications de référence telles que The New Yorker de parler de ce travail.

Il y a quelques semaines seulement, nous évoquions notre reconnaissance comme « orchestre du mois » dans la prestigieuse revue Gramophone et d’autres citations reçues dans d'autres publications.

Mardi 11 janvier, 2022

Le Basque National Orchestra reconnu comme « Orchestre du mois » par Gramophone

Le Basque National Orchestra reconnu comme « Orchestre du mois » par Gramophone

La prestigieuse revue de musique savante a distingué le Basque National Orchestra dans son numéro de janvier, en remettant une récompense qu'aucun autre orchestre de l’État n'avait reçu jusqu'à maintenant.

Après les excellentes critiques reçues pour les albums Ravel et Americascapes, le Basque National Orchestra a été reconnu l’« Orchestre du mois » dans l’édition de janvier 2022 de la prestigieuse revue de musique savante Gramophone. Dans cette critique, Andrew Mellor déclare que « …un ensemble comme le Basque National Orchestra existe pour autre chose que le simple fait de proposer des concerts de qualité », pour faire référence à sa qualité d’orchestre national engagé avec la diffusion et la promotion de la culture basque, et poursuit : « quel que soit son ADN musical, c’est un ensemble moderne et polyvalent ». Le Basque National Orchestra devient ainsi la première formation en Espagne à obtenir cette reconnaissance.

La publication souligne le déploiement d’efforts et de moyens réalisé par le Basque National Orchestra pour proposer de nombreux concerts sur le grand territoire qui compte sur un public fidèle, ainsi que son travail dans l’enregistrement et la diffusion de musique savante. Il indique également que le Basque National Orchestra a été « l’un des premiers orchestres européens à chercher des solutions pour revenir sur scène pendant la pandémie. »

Cette reconnaissance d’« Orchestre du mois » s'inscrit également dans le contexte de la récente publication de deux albums bénéficiant d'une reconnaissance internationale enregistrés sous le direction de Robert Trevino et sous le label Ondine. Le premier d’entre eux a été Ravel, qui a obtenu de nombreuses mentions dans de prestigieuses publications : « Disque du jour » à Radio France Musique ; « Choix de la critique » dans la revue japonaise Record Geijutsu ; « Enregistrement du mois » dans la première revue d'art en Australie, Limelight ; « Enregistrement de la marque » d’ABC Classic (radio) d’Australie ; et « Meilleurs nouveaux lancements de musique savante » d’Apple Music. Ses dernières semaines, il y a eu une avalanche de critiques extraordinaires avec Americascapes. L’album, dédié à des auteurs américains peu reconnus et dont les œuvres ont été sélectionnées par Robert Trevino, a été nommé « Choix de l’éditeur » et « Disque vivement recommandé » par Gramophone ; « Enregistrement de l’année » par Presto Music ; « Choix de l’éditeur » par Limelight ; et a reçu les cinq étoiles par Classics. The New Yorker l’a qualifié d’« excellent » ; et MusicWeb International a déclaré qu’il s’agissait « simplement de l’un des plus singuliers et des meilleurs CD de musique savante de 2021 ».

D’après Robert Trevino, chef titulaire du Basque National Orchestra : « Être nommé « Choix de l’éditeur » à Gramophone est un grand honneur, et le fait que l’orchestre soit reconnu comme un ensemble est vraiment merveilleux. C’est un orchestre qui signifie beaucoup pour la nation qu’il représente, et moi qui le connais bien, je peux confirmer qu'il s'agit d'un groupe fantastique de personnes que j’ai le privilège d'appeler ma famille musicale. Ces deux derniers albums ont montré cette relation dans sa plus forte expression. Avec Americascapes, en tant qu’Américain, j'ai voulu offrir à l’orchestre de la musique pertinente de ma terre qui, malheureusement, n’est pas très connue. Et l’orchestre m’a donné l'occasion de mieux connaître, si possible, Ravel, un compositeur qui coule dans les veines de cette formation. Je suis également heureux d'annoncer qu’après un premier volume à succès, nous avons réalisé les séances d’enregistrement d’un deuxième recueil d’œuvres d’orchestre de Ravel, et l’orchestre et moi souhaitons partager ce travail avec le public. »

Pour sa part, Oriol Roch, directeur général du Basque National Orchestra, déclare : « Les orchestres en Espagne attirent rarement l’attention sur le plan international. Voilà pourquoi nous ne prenons pas à la légère l’honneur de la reconnaissance merveilleuse de Gramophone et d'autres médias. Cela nous encourage à avoir plus d'inspiration et de détermination, y compris dans des moments difficiles comme ces derniers temps, et à représenter le Pays Basque dans le monde, en interprétant de la bonne musique du mieux possible. »

Informations additionnelles

Revue (.pdf)Webpage de Gramophone
Jeudi 16 décembre, 2021

2021, une année de grande création discographique pour le Basque National Orchestra

'Americascapes' (Ondine), 'Ravel' (Ondine), 'Gutizia' (Orpheus Classical) et 'Kalakan+Euskadiko Orkestra' (Elkar).
'Americascapes' (Ondine), 'Ravel' (Ondine), 'Gutizia' (Orpheus Classical) et 'Kalakan+Euskadiko Orkestra' (Elkar).

Le Basque National Orchestra a enregistré quatre nouveaux titres très importants qu'il ajoute à sa collection discographique déjà très importante : un album d’œuvres orchestrales de Maurice Ravel ; une sélection d’œuvres d'auteurs américains peu connus mais importants sous le titre « Americascapes », un disque d’œuvres de tradition basque enregistré avec le trio Kalakan ; et « Gutizia », qui donne le premier rôle au txistu joué par Garikoitz Mendizabal.

Tous les albums sont vendus dans des établissements commerciaux et sur les plateformes numériques habituelles.

Après environ quatre décennies de trajectoire prolifique, plus de 70 disques composent la phonothèque de disques du Basque National Orchestra, qui n’a cessé de s’étendre et de s’enrichir ces dernières années. En cette année 2021 que nous sommes sur le point de clore, quatre nouveaux enregistrements s'ajoutent à cette grande collection discographique : Ravel, Americascapes, Kalakan + Basque National Orchestra et Gutizia.

 

 

« Ravel » et « Americascapes », premiers enregistrements avec le chef titulaire Robert Trevino

 

Le Basque National Orchestra et son chef titulaire Robert Trevino ont conclu un contrat il y a deux ans avec la maison de disque finlandaise Ondine Records qui leur a permis de convenir de l’enregistrement de plusieurs disques au cours des prochaines années. Le premier fruit de cet important accord est venu cette année avec la publication de deux disques très différents : Ravel et Americascapes.

D’une part, la première partie de l’année a mis en lumière Ravel, une collection d’œuvres orchestrales du compositeur cibourien universellement reconnu et que le Basque National Orchestra revendique comme la sienne. C’est la première fois que Trevino enregistre Ravel, contrairement au Basque National Orchestra qui compte dans sa grandes sonothèque une autre monographie de Ravel enregistrée en 2000 avec le chef titulaire de l’époque, Gilbert Varga, et Joaquín Achúcarro. Cet enregistrement a capté les deux concerts pour piano donnés par le pianiste de Bilbao et l’Aubade du bouffon, récupéré dans ce nouvel enregistrement avec La Valse, Boléro, Rapsodie espagnole, Pavane pour une infante défunte et Une barque sur l’océan.

 

D'autre part, pour le deuxième enregistrement, Americascapes, Robert Trevino et le Basque National Orchestra a misé sur quatre compositeurs américains qui ont écrit de la musique reconnue mais qui n'ont pas eu de grand « succès » populaire : Charles Martin Loeffler, Henry Cowell, Carl Ruggles et Howard Hanson. Parmi ces derniers, des œuvres relativement peu connues ont été sélectionnées, dans un répertoire qui s’éloigne des grands circuits. Cet album, publié début octobre, a recueilli récemment de grandes critiques par des publications spécialisées de prestige du monde entier. Pour mettre en avant certaines d’entre elles, la semaine dernière, l’un des portails internationaux les plus importants de vente de disques de musique savante, Presto Music, a intégré Americascapes à sa liste des dix meilleurs disques de musique savante de l’année 2021 ; et d’importantes revues telles que Gramophone et Limelight ont récemment réalisé des mentions spéciales du disque.

 

 

La tradition basque joue un rôle majeur dans « Kalakan+Basque National Orchestra » et « Gutizia »

 

Les deux autres disques publiés cette année par le Basque National Orchestra ont cherché à récupérer le répertoire de tradition basque.

D’une part, l’orchestre s’est allié avec le trio Kalakan pour recueillir des œuvres de tradition basque et les amener sur le terrain symphonique grâce à l’orchestration de Jagoba Astiazaran dans un disque publié également en octobre sous le label Elkar. La plupart des instruments traditionnels utilisés habituellement par le groupe Kalakan sont très présents sur ce disque, comme la txalaparta, la txirula ou l’alboka, des instruments qui s'intègrent tous avec les autres sections instrumentales de l’orchestre. Ce disque a également été présenté lors d'une tournée de concerts sur l’ensemble du territoire basque entre les mois d'octobre et de novembre.

 

D’autre part, deux mondes qui, a priori, empruntent des chemins différents ont été unis à Gutizia, une espèce de délicatesse qui lie de manière naturelle un instrument profondément enraciné dans la culture basque qu’est le txistu et un orchestre symphonique. C’est ce sur quoi ont travaillé Garikoitz Mendizabal et le Basque National Orchestra, sous la direction de Jaume Santonja, pour obtenir un enregistrement discographique et une projection ultérieure en vue de créer un recueil d’œuvres écrites pour txistu et orchestre. L’enregistrement, édité par Orpheus Classical, comprend un total de huit œuvres écrites ou adaptées par des auteurs d'origines diverses, ce qui fait de cette collection de musique un voyage en soi. Pour la plupart d’entre elles, cela a supposé leur représentation. Et elles sont accompagnées d’histoires et de motivations différentes.

 

 

L’orchestre enregistre également cette semaine

 

Après la publication des quatre disques susmentionnés, l’activité d’enregistrement discographique de l'orchestre n'a pas cessée. Cette même semaine, les musicien(ne)s ont à nouveau été mis sous les ordres de Robert Trevino pour enregistrer un deuxième volume d’œuvres orchestrales de Maurice Ravel, qui sera également publié sous le label Ondine Records, au cours de l’année 2022. Ce nouvel enregistrement comprendra les œuvres Shéhérazade, Menuet Antique, Valses nobles et sentimentales, Ma mère l’oye et Frontispice.

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Discographie
Mercredi 01 décembre, 2021

Le Basque National Orchestra annule son voyage de décembre à Salzbourg

Le Basque National Orchestra annule son voyage de décembre à Salzbourg

Invité à trois concerts au prestigieux Grosses Festspielhaus de Salzbourg les 15, 16 et 17 décembre, le Basque National Orchestra a décidé d'annuler son voyage face à la situation actuelle motivée due à la Covid et face à une éventuelle extension des restrictions en Autriche. En ce moment, toute la population est confinée, en principe, jusqu’au 13 décembre. 

Sous la direction du chef titulaire Robert Trevino, l’orchestre avait pour soliste en décembre à Salzbourg le prestigieux harpiste, Xavier de Maistre, avec un double programme organisé sur trois jours consécutifs et dont les concerts ont, comme prévu, été joués à guichets fermés. Xavier de Maistre est également programmé dans le nouveau programme de concerts que nous proposerons dans les prochains jours (du 3 au 10 décembre) et qui supposait d'avancer notre présentation à Salzbourg.

Salzbourg fait partie des visites où l’orchestre avait déjà travaillé avant la pandémie. Son Festival d’été et la programmation de la « Grande Salle des Festivals », où l’orchestre est annoncé, figure parmi l’un des rendez-vous les plus importants et prestigieux de la musique classique d’Europe centrale. Des orchestres tels que l’Orchestre philarmonique de Berlin, l’Orchestre de Vienne et l’Orchestre symphonique de Chicago ont récemment occupé la même scène. Le Basque National Orchestra a donné sa première représentation au début des années 80, mais il n’y était pas revenu depuis. Il y a deux ans, il a reçu l’invitation pour proposer trois concerts avec deux programmes différents sous la houlette de Robert Trevino, mais l’aggravation progressive de la pandémie a poussé à annuler à la dernière heure tout déplacement. Le promoteur de ces concerts a proposé des dates alternatives à l’orchestre et on travaille également sur la possibilité de s’y rendre plus tard, en 2023 ou 2024.

En raison de l’important rendez-vous musical qui suppose d’être à Salzbourg, le Basque National Orchestra avait modifié son agenda et cessé d’honorer ses engagements habituels, comme sa participation au traditionnel Concert de Noël de El Diario Vasco, qui sera assuré par l’Orchestre symphonique de Navarre le 16 décembre prochain. À défaut, l’orchestre réalisera durant ces jours de décembre l’enregistrement d’un deuxième disque dédié à Ravel, une idée sur laquelle il travaillait déjà après avoir constaté le grand succès de ce dernier dans le monde entier, le premier de la série enregistré avec la maison de disque Ondine.

Informations additionnelles

Grosses Festspielhaus page web

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