Le Basque National Orchestra démarre la Saison 23/24 en participant à la « Symphonie des Mille » de Mahler à la Quinzaine Musicale

Le festival de musique savant de Saint-Sébastien réunira le 18 août (20 h) sur la scène de l’Auditorium Kursaal, sous la direction de Robert Trevino, le Basque National Orchestra et l’Orchestre symphonique de Navarre dans la partie instrumentale et l’Orfeón Donostiarra, l’Orfeón Pamplonés, Easo Eskolania et Easo Gazte Abesbatza pour les passages choraux ; ils seront accompagnés par une grande variété de voix solistes.
Majestueuse, titanesque, immense, grandiose, gigantesque, colossale, monumentale, démesurée, formidable, énorme... Voilà certains adjectifs que l’on peut attribuer à la Symphonie nº 8 de Gustav Mahler, qui réunira plus de quatre cents interprètes sur la scène du Kursaal le 18 août prochain (20 h). Les billets pour ce concert sont épuisés.
Il s'agit de l’une des pièces les plus emblématiques et ambitieuses de l’un des auteurs de référence du post-romantisme qui, cependant, en raison de son ampleur considérable, est rarement inclus dans la programmation des auditoriums ou des festivals. En effet, c’est la deuxième fois que cette symphonie, également connue comme « des mille » de par la dimension de l’organique nécessaire, est interprétée à la Quinzaine Musicale. La symphonie se compose de deux parties sans solution de continuité : dans la première, un hymne religieux chanté en latin et, dans la seconde, des scènes finales du « Faust » de Goethe, chantées en allemand. Pour son interprétation, la Quinzaine a réuni le Basque National Orchestra et l’Orchestre symphonique de Navarre dans la partie instrumentale et l’Orfeón Donostiarra, l’Orfeón Pamplonés, Easo Eskolania et Easo Gazte Abesbatza pour les passages choraux ; les différentes voix solistes se composent des sopranos Sarah Wegener, Mojca Erdmann et de Miren Urbieta-Vega, originaire de Saint-Sébastien ; de la mezzosoprano Justina Gringyte, de la contralto Claudia Huckle, du ténor Aj Glueckert, du baryton José Antonio López et de la basse Mikhail Petrenko.
Cette semaine ont commencé les répétitions de cette grande production au siège du Basque National Orchestra à Miramon, avec la première rencontre des deux orchestres sous les ordres de Robert Trevino, et les chœurs se joindront bientôt à ces répétitions.
Une Saison riche en grands rendez-vous pour le Basque National Orchestra
Le Basque National Orchestra démarre ainsi une nouvelle Saison riche en importants rendez-vous musicaux. La Saison symphonique commencera le 29 septembre, également avec une autre grande symphonie de Mahler, la Troisième. Avant cela, entre août et septembre, il réalisera une série d’enregistrements, participera à la seconde édition du Festival Arantzazu organisé par Fundación Columbus avec un double concert et offrira le traditionnel Concert et Projection au Vélodrome de Saint-Sébastien dans le cadre de Zinemaldia. Toutes les informations sur les prochains rendez-vous du Basque National Orchestra ici.
Informations additionnelles
Quinzaine MusicaleSaison 23/24 : L'art à la première personne

Dans cette nouvelle Saison, le Basque National Orchestra souhaite attirer l’attention sur l’être humain qui crée et transforme, à travers l’art comme source d'inspiration. Avec Mahler et sa « Troisième Symphonie », nous verrons des concepts comme l’éternité et l’amour ; avec Bruckner et sa « Septième » l’expérience plus spirituelle ; avec Dutilleux et Strauss la vie plus mondaine ; et avec Prokofiev et son « Alexander Nevsky » la galvanisation du héros.
Pour ce faire, cette Saison pourra s'appuyer sur la présence de grands chef(fe)s comme Juraj Valcuha, Juanjo Mena, Marie Jacquot et Riccardo Frizza, ainsi que des artistes internationaux de l’envergure d’Alban Gerhardt, Sergey Khachatryan, Olesya Petrova et Justina Gringyte. De nombreux/es interprètes et chœurs du territoire font partie de la solide distribution : Elena Sancho Pereg, Clara Mouriz, Alfonso Gómez, la Société Chorale de Bilbao, l’Orphéon Donostiarra et Vocalia Taldea.
La création basque aura une grande importance, surtout avec la première représentation de « Chillida – Elogios » d’Antonio Lauzurika, une œuvre commandée par l’orchestre pour commémorer le centenaire de la naissance du sculpteur. Seront également présentées « Oihartzun gorriak » d’Itziar Viloria et une révision de « At the Aegean Shores » de Saskia Venegas, et « Mugarri » de Ramon Lazkano sera interprétée. Dans cette section de création basque, et en dehors de l’Abonnement, se distingue également l’enregistrement d’œuvres de Gabriel Erkoreka qui seront jouées par l’orchestre sous la direction de Juanjo Mena.
Pour la première fois dans la Saison symphonique aura lieu la représentation d’un opéra qui, programmé par le Théâtre Arriaga et sous la direction scénique de Calixto Bieito, sera présenté à Bilbao : « Die Ersten Menschen » (Les Premiers Hommes) de Rudi Stephan.
Après sa tournée couronnée de succès en Pologne, l’Autriche sera la prochaine destination internationale du Basque National Orchestra en février 2024 avec trois concerts à Salzbourg et un à Linz.
Programmation de la Saison Symphonique
Dans cette nouvelle Saison de Concerts du Basque National Orchestra, nous souhaitons attirer l’attention sur l’être humain qui crée et transforme. Nous mettrons au centre la personne, active et responsable, qui émeut le monde à travers ses expériences de vie, parfois spirituelles et d'autres mondaines.
À travers Mahler et sa Troisième Symphonie, des concepts comme l’éternité et l’amour seront présentés, et d'autres comme l’expérience religieuse auront le nom de Bruckner avec sa Septième Symphonie. Par opposition avec ce côté plus spirituel, il y a des auteurs qui, depuis des univers parallèles, donnent une vaste palette de couleurs à la vie privée et au mondain, comme Dutilleux, dans ses Correspondances, et Richard Strauss, dans Aus Italien et dans sa Symphonie domestique. Rachmaninov se permet de montrer dans sa Troisième Symphonie et son Concerto pour piano n° 2 le poids de la nostalgie de sa terre natale. Alexander Nevsky de Prokofiev représente la galvanisation du héros, qui pourrait nous rappeler Dvorak dans sa Septième Symphonie et la revendication de la lutte et des aspirations de son peuple. Le concept de l'identité aura son expression ultime dans Die ersten Menschen, l’opéra de Rudi Stephan qui nous fend le cœur avec la dissection freudienne de la nature humaine après l’expulsion d’Adam et Ève du Paradis.
Tous ces concepts si humains s'appuient sur l’art comme source d'inspiration. Son expression ultime sera atteinte dans une œuvre commandée à Antonio Lauzurika pour commémorer le centenaire de la naissance d’Eduardo Chillida. Une autre commémoration importante sera celle prévue pour le 75e anniversaire de la Déclaration des Droits de l’Homme et la première récitation en basque des textes qui accompagnent l’œuvre d’Aaron Copland, transformée en hymne des Nations Unies.
Dans cette Saison, et peut-être toujours au Basque National Orchestra, l’être humain et l’art sont dans une réflexion continue.
La Saison Symphonique 2023/2024 du Basque National Orchestra débutera le 29 septembre 2023 à Vitoria, et prendra fin le 7 juin 2024 à Saint-Sébastien. 12 programmes symphoniques seront proposés. Ils seront répartis entre Vitoria (10), Bilbao (10), Saint-Sébastien (10x2) et Pampelune (10), qui représenteront un total de 50 concerts de la Saison symphonique.
De grands chef(fe)s, solistes et chœurs
L’orchestre recevra à nouveau une bonne poignée d'artistes dans sa programmation : huit chef(fe)s d’orchestre, neuf solistes instrumentaux et vocaux, et trois chœurs. La voix aura une présence importante cette Saison à travers des chanteurs solistes et les trois chœurs.
CHEF(FE)S D’ORCHESTRE. Robert Trevino ouvrira et clôturera la saison de concerts, et dirigera un total de quatre programmes (voir détails plus bas). Pour les autres programmes, le podium sera partagé entre Stanislav Kochanovsky, Riccardo Frizza, Marie Jacquot, Lina González-Granados et Baldur Brönnimann, qui sont présentés dans la Saison de l’orchestre, et Juanjo Mena, Juraj Valcuha et Pablo González, qui répètent.
SOLISTES : Dans cette section, nous recevrons pour la première fois Federico Colli et Markus Schirmer (piano), Sergey Khachatryan (violon) et Olesya Petrova (mezzo-soprano). Des grands répéteront tels qu’Alban Gerhardt (violoncelle) et Justina Gringyte (mezzo-soprano). Et nous souhaiterons une chaleureuse bienvenue aux interprètes basques Alfonso Gómez (piano), Elena Sancho Pereg (soprano) et Clara Mouriz (mezzo-soprano).
CHŒURS : La partie vocale a une importance particulière dans cette nouvelle Saison et nous incorporerons trois chœurs basques : Société Chorale de Bilbao, qui ouvrira la Saison (la Troisième de Mahler), l’Orphéon Donostiarra (Aleksander Nevsky de Prokofiev) et Vocalia Taldea de Vitoria (Nocturnes de Debussy).
Robert Trevino dans sa septième Saison en tant que chef d’orchestre titulaire
Le chef d’orchestre titulaire dirigera quatre programmes dans la nouvelle Saison. Il ouvrira l’année avec l’une des œuvres les plus symboliques de la nouvelle Saison, la Troisième de Mahler, qui intégrera les femmes et les enfants de la Société Chorale de Bilbao et la mezzo-soprano Justina Gringyte. Il abordera en février la Troisième de Rachmaninov et la première représentation de Chillida-Elogios d’Antonio Lauzurika. En avril, Trevino dirigera pour la première fois le Basque National Orchestra dans un opéra, qui portera le titre de Die ersten Menschen de Rudi Stephan. Et il clôturera la Saison avec deux œuvres de Dutilleux (Correspondances) et Richard Strauss (Symphonie Domestique) qui font appel à la version la plus quotidienne et familiale de la vie terrestre.
Un pari pour la création basque
L'une des principales missions du Basque National Orchestra consiste à promouvoir et diffuser la création basque à travers la programmation et l’enregistrement discographique. Les œuvres contemporaines à la signature basque auront une forte présence dans la programmation de la Saison 23/24, avec des premières représentations telles que Lauzurika, Viloria et Venegas comme principales propositions innovantes.
D’une part, le Basque National Orchestra a commandé à Antonio Lauzurika une œuvre pour commémorer le centenaire de la naissance d’Eduardo Chillida et que l'artiste originaire de Vitoria a intitulé Chillida - Elogios. Cela sera une célébration nationale à laquelle s'ajoute activement le Basque National Orchestra.
Une autre œuvre commandée qui sera présentée dans le cadre de notre Saison de Concerts sera Oihartzun gorriak de la musicienne originaire de Biscaye, Itziar Viloria. Il s'agit d'une commande commune partagée avec l’Orchestre philharmonique royale de Galice, dont le chef d'orchestre titulaire récemment nommé, Baldur Brönnimann, se chargera de la représentation au printemps 2024. Le Basque National Orchestra répète ainsi la formule de commande partagée qu’il a déjà utilisée la saison dernière avec Mamu kantak (Ghost Songs) de Gary Carpenter —à cette occasion avec plusieurs orchestres britanniques—.
La compositrice basque/belge Saskia Venegas clôt le chapitre d’une nouvelle œuvre basque avec une révision de son œuvre At the Aegean Shores (Sur les côtes de la mer Égée), qui parle des réfugiés de la mer Égée. Cet argument humaniste est lié au concept des Droits de l'homme qui, dans cette saison du Basque National Orchestra, a un poids important. Cette œuvre a été présentée la première fois lors de l’édition précédente de Musikaste d’Errenteria, mais a été réécrite par Venegas pour l’occasion.
Comme pour les dernières saisons, sera également présent dans notre programmation Ramon Lazkano, un compositeur avec qui Robert Trevino a établi une forte connexion depuis son arrivée au Pays Basque en 2016. Tant et si bien qu'il a mené sa musique aux pupitres d'autres orchestres avec lesquels il travaille, comme l’Orchestra Nazionale della RAI, qui a présenté en mars Mugarri sous la direction de Trevino. Cette fois-ci, le chef d’orchestre suisse résidant à Madrid Baldura Brönnimann dirigera cette œuvre à Vitoria.
Outre la présence notable de compositeurs/trices basques contemporain(e)s, il convient de mentionner l’essence basque qui imprègne le troisième programme de concerts de la Saison. Dans ce dernier seront interprétés, sous la direction de l’artiste originaire de Vitoria, Juanjo Mena, Ramuntcho de Gabriel Pierné, une œuvre basée sur le livre homonyme de Pierre Loti qui exalte le « costumbrismo » et le typisme régional du Pays Basque français, et le Concerto en Sol de Maurice Ravel, compositeur phare de notre orchestre.
Il convient de mentionner dans la section de l’enregistrement discographique de musique basque l’enregistrement d’œuvres de Gabriel Erkoreka que l’orchestre réalisera sous le label Ondine dans cette Saison (voir plus d'informations dans la section des enregistrements plus bas).
Premier opéra dans notre Saison symphonique
Die ersten Menschen est un opéra qui est né à Francfort en 1920. En 2021, il a été représenté à la Stopera d’Amsterdam sous la direction scénique de Calixto Bieito. Et il atterrit maintenant à Bilbao grâce au Théâtre Arriaga. L’œuvre nous fend le cœur avec la dissection freudienne de la nature humaine après l’expulsion d’Adam et Eve du Paradis, selon la narration de la création de la Genèse. La scène est un paysage au printemps et le livret peut être décrit comme une poésie psychologique. Avec Stephan, nous cherchons l’identité de l’être humain.
Calixto Bieito est le metteur en scène et Robert Trevino le directeur musical.
Autres activités de l’Orchestre
Tournée en Autriche : Salzbourg et Linz
La tournée de quatre concerts dans les villes polonaises de Varsovie, Wroclaw, Cracovie et Katowice, qui a eu lieu vers la fin du mois de mars dernier, a été un tournant décisif dans la longue carrière internationale du Basque National Orchestra.
Une sortie internationale à Salzbourg, qu'il a dû annuler en raison du confinement inattendu dans tout le pays autrichien, est prévue. Ces concerts seront reportés à février 2024. Un total de trois rendez-vous musicaux auront lieu dans le berceau de Mozart et un autre concert vient également s'ajouter à Linz, où l’orchestre s’est rendu pour la dernière fois en 2018.
Enregistrements : Gabriel Erkoreka et Americascapes 2
Autre pilier important dans l'activité de l'orchestre : les enregistrements discographiques, dont la phonothèque atteindra cette Saison les 80 volumes centrés, essentiellement, sur la création basque. Le prochain enregistrement dédié à Gabriel Erkoreka devient un événement musical avec un style entièrement basque et qui, auprès du Basque National Orchestra, réunira Asier Polo (violoncelle), Alfonso Gómez (piano) et Carlos Mena (contre-ténor), trois interprètes dirigés par Juanjo Mena, tous des artistes basques de renommée internationale.
Cet enregistrement sera réalisé par la maison de disque Ondine. Ces deux dernières années, il a scellé sa relation avec l'usine finlandaise à travers les enregistrements des deux Ravel et d’Americascapes. Ondine possède un important réseau de distribution mondial, ce qui a permis de positionner le Basque National Orchestra sur un marché de référence international avec des critiques dans les plus prestigieux médias spécialisés (Gramophone, France Musique, BBC Music Magazine, Diapason, The New Yorker...). Outre la monographie dédiée à Gabriel Erkoreka, l’orchestre abordera Americascapes 2 et espère suivre le sillage des précédentes.
Projets en collaboration
L'orchestre maintiendra ses engagements envers la Saison ABAO Bilbao Opera, Musika-Música de Bilbao, le gala des Prix Frontières à la Connaissance de la Fondation BBVA, la Quinzaine Musicale de Saint-Sébastien, Zinemaldia, Musikaste, le Festival de la Fondation Columbus de Viralgen, entre autres événements.
Les cycles Matinées de Miramón et Musika Gela de l'orchestre seront présentés ultérieurement.
Abonnements et billets
Réservation des abonnements à partir du 5 juin
Après la période de renouvellement réservé aux abonné(e)s actuel(le)s, la vente des nouveaux abonnements débutera. La réservation peut être effectué à partir du 5 juin sur le site euskadikoorkestra.eus, par téléphone au +34 943 01 32 32 ou par e-mail à abonatuak@euskadikoorkestra.eus. Les abonnements seront formalisés par ordre de réception et sous réserve des disponibilités. Le prix des abonnements pour 10 concerts se situe dans une fourchette allant de 80 € à 235 €.
Vente de billets à l'unité, à partir du 1er septembre
Tous les billets seront mis en vente à partir du 1er septembre sur euskadikoorkestra.eus et sur les sites Internet des auditoriums et des services de billetteries.
Mécénat
Le mécénat permet aux personnes souhaitant contribuer au développement culturel de ce pays, d’en être les acteurs, grâce à leurs dons. Il peut être considéré comme un outil d’avenir, à la fois nécessaire et complémentaire des politiques de subventions concédées par les administrations publiques, qui est appelé à s'établir comme un moyen de contribuer au développement de la culture et de l’ensemble de la société. Les dons faits à l'orchestre sous quelque forme que ce soit, permettent de bénéficier d'une déduction fiscale. Plus d’informations sur le site euskadikoorkestra.eus
Remerciements
En conclusion, l'orchestre tient à remercier l'importante collaboration et le soutien de toutes les entités qui participent au développement de ses différentes activités : ses abonné(e)s et son public, les sponsors et les entités collaboratrices, les agents culturels, les médias, etc., qui rendent possible, l’activité du Basque National Orchestra.
Le Basque National Orchestra scelle sa relation avec le prestigieux Festival Beethoven de Pologne

C’est le résultat d'une tournée au rythme élevé et exigeante d'un point de vue artistique que l'orchestre basque a su relever avec beaucoup de rigueur et selon des normes de qualité élevées.
« Nous avons envisagé la possibilité de revenir à l’avenir », précise le directeur général du Basque National Orchestra, Oriol Roch.
Le Basque National Orchestra a dans son ADN une vocation internationale développée depuis son lancement il y a 41 ans. À cette époque, il a parcouru de nombreux pays européens et également des terres sud-américaines. Mais cette nouvelle sortie européenne, la 22e, a été un tournant dans sa carrière internationale. La Pologne est un exemple de tradition musicale en grandes lettres, berceau de grands artistes, compositeurs et orchestres centenaires, et le Festival Beethoven, auquel l’orchestre a été invité en raison de sa relation avec le chef titulaire Robert Trevino, est devenu, grâce à son fondateur Krzysztof Penderecki, l'un des plus importants de Pologne. L’attente de recevoir le Basque National Orchestra était satisfaite et Varsovie, Wroclaw, Cracovie et Katowice attendaient maintenant avec les 5 400 billets vendus. Dans ces conditions, non seulement le Basque National Orchestra ne pouvait pas se permettre d'échouer mais il devait se présenter avec un programme exigeant, de haut niveau et le réaliser également avec crédibilité.
Un programme exigeant
Le programme conçu pour cette présentation en Pologne a été le même sur les quatre concerts. En ouverture, le populaire et universel Boléro, signé par un compositeur, Ravel, que nous revendiquons comme basque et que le Basque National Orchestra a la faculté de présenter avec un style et un regard qui lui sont propres. Et c’est ici que l’orchestre a commencé sa conquête du public, en répondant aux caprices de Ravel et sachant incorporer les différentes familles d'instruments en mode in crescendo, comme exigé par la partition, très judicieusement et en se confrontant au côté le plus basque du compositeur. Dès les premières mesures, avec Pavane pour une infante défunte de Ravel en ouverture, le Basque National Orchestra a gagné progressivement du terrain et conquis un public dans l’attente face auquel a été présentée comme œuvre fondamentale du concert la complexe Cinquième symphonie de Mahler. 70 minutes de partition permettent de connaître tout l’univers sonore d'un compositeur, mais également de vérifier la capacité d'un orchestre. Le défi était énorme, mais le Basque National Orchestra l’a relevé avec beaucoup de rigueur, de confiance dans son travail, de concentration et selon des normes de qualité élevées. La réponse du public debout pour de longues ovations a eu un grand impact sur l'orchestre, qui a répondu par deux voire trois rappels, réalisant ainsi presque trois heures de concert dans chaque ville. L’orchestre a choisi de clôturer chaque soirée par les partitions suivantes : l’Amorosa de Jesús Guridi, l’Intermède de Las Bodas de Luis Alonso de Gerónimo Giménez et la Danse hongroise nº 5 de Brahms, qui ont permis de laisser un souvenir historique au public.
D'après Robert Trevino, « les musicien(ne)s sont plein(e)s de passion, de pouvoir et d’enthousiasme. Ils ont joué quatre fois cette symphonie face à de nombreuses personnes et ont fait en sorte d’obtenir le meilleur son et la plus grande profondeur d'interprétation. Tout cela me rend très fier d’être chef titulaire du Basque National Orchestra. L’orchestre a montré un très haut niveau. »
Après le passage du Basque National Orchestra par les villes de Varsovie, Wroclaw, Cracovie et Katowice, « nous pouvons dire que nous avons noué des liens très forts avec le festival Beethoven et que nous avons déjà envisagé la possibilité de revenir à l’avenir », précise le directeur général du Basque National Orchestra, Oriol Roch.
Des salles de concerts qui combinent tradition et modernité
Les salles que nous avons visitées ont été une combinaison de tradition et de modernité. Varsovie et Cracovie représentent des lieux historiques, le premier reconstruit après la Seconde Guerre mondiale, le second aux murs centenaires, et les deux chargés d'histoires de grands compositeurs et interprètes, des légendes qui ont tissé l’histoire musicale de Pologne et qui font que nous vivons aujourd'hui leur tradition avec un respect absolu et de l’admiration. On dit que les auditoriums de Wroclaw et de Katowice sont des lieux très importants construits par le passé, dans une architecture d'avant-garde, avec les meilleures acoustiques et qu'ils sont devenus les meilleures salles de concerts au monde. Le Basque National Orchestra est passé par ces salles, marquant ainsi une nouvelle étape internationale et faisant honneur à sa condition d'ambassadeur culturel basque.
Représentation institutionnelle, familles et amis
Pendant ces journées, une multitude de personnes et de représentants institutionnels ont accompagné le Basque National Orchestra dans sa présentation en Pologne. Le concert de Varsovie a compté sur la présence de la présidente du Festival Beethoven, Elzbieta Penderecka. La ministre de la santé du Gouvernement basque, Gotzone Sagardui, a ouvert la représentation institutionnelle basque à Varsovie auprès de Javier García Cogorro, conseiller délégué de Viralgen, société commanditaire du concert dans la capitale polonaise où a lieu un important travail dans le domaine de la recherche génétique. Le concert de Cracovie a pu compter sur la présence du plénipotentiaire du Maire de Cracovie pour les affaires culturelles, Robert Piaskowski ; du consul de Pologne à Burgos, Enrique de Villamor y Soraluce ; de la directrice de l’Institut Cervantes, Beatriz Hernanz ; et du chef d’orchestre polonais Antoni Wit, titulaire pendant plusieurs années de l’Orchestre symphonique de Navarre et aujourd'hui chef honoraire de l’Orchestre philharmonique de Cracovie. En parallèle à cette représentation, le Basque National Orchestra a également été accompagné d’une multitude de proches de ses musicien(ne)s polonais(es), de nombreux amis de membres de l’orchestre, ainsi que de « Basques du monde entier » et de jeunes de la période Erasmus attirés par la présence du Basque National Orchestra dans leurs villes polonaises d’adoption.
Katowice, fin de tournée
Le Basque National Orchestra termine aujourd'hui sa tournée à Katowice, une ville industrielle de tradition minière qui abrite l’un des plus importants auditoriums avec la meilleure acoustique d’Europe. C’est là que l’orchestre mettra un point final à cette grande tournée de quatre concerts en Pologne qui occupera une place importante dans son histoire internationale.
Photos de la tournée
Le Basque National Orchestra démarre en Pologne une importante tournée de quatre concerts

Invité pour diriger la programmation du Festival Beethoven, l'un des plus importants festivals de musique classique de Pologne, le Basque National Orchestra se rend à Varsovie, Wroclaw, Cracovie et Katowice, respectivement, du 28 au 31 mars.
Il s'agit de la première tournée internationale de l’orchestre depuis la pandémie et sa présence dans l’un des berceaux de la musique classique européenne est historique.
Le Festival Beethoven a été fondé en 1997 par le compositeur Krzysztof Penderecki, décédé il y a trois ans, et sa femme Elżbieta Penderecka, aujourd'hui présidente de l’institution. Sa longue relation avec le chef titulaire Robert Trevino a été essentielle dans la décision d'inviter le Basque National Orchestra au Festival de Pâques de Beethoven, une invitation qui mènera l’orchestre dans quatre des plus importantes villes musicales de Pologne : Varsovie, le 28 mars ; Wroclaw, le 29 ; Cracovie, le 30 ; et Katowice, le 31.
Le Basque National Orchestra est présenté comme la tête d'affiche de l’un des plus importants festivals de musique classique de Pologne. En additionnant les capacités d’accueil des quatre auditoriums, l’orchestre se présentera face à 5 400 personnes environ, et les billets sont pratiquement tous vendus pour chacun d’entre eux, preuve de la grande attente suscitée par le Basque National Orchestra avec l’annonce de sa visite.
Robert Trevino face à ce nouveau défi international
Robert Trevino relèvera ce nouveau défi international pour le Basque National Orchestra.
Un programme très ambitieux
L’orchestre a préparé un programme musical très ambitieux —le même pour toutes les villes—, qui combinera la musique basque de Ravel et Mahler.
D’une part, pour l’orchestre, Maurice Ravel est un compositeur porte-drapeau de la culture basque. Récemment, le Basque National Orchestra a enregistré deux disques monographiques de Ravel avec le prestigieux label finlandais Ondine et sous la direction de Robert Trevino, qui recueille onze des plus importantes œuvres orchestrales du compositeur de Ciboure. L’une de ces œuvres, Pavane pour une infante défunte, ouvrira les concerts de Pologne, pour passer ensuite à l’interprétation du célèbre Boléro, œuvre mondialement connue que le Basque National Orchestra a présenté ces derniers temps avec un nouveau regard, celui du côté purement basque de Ravel.
La seconde partie des concerts sera consacrée à la Symphonie nº 5 de Gustav Mahler. Il s'agit d'une œuvre de grande dimension et difficile à interpréter que le Basque National Orchestra a bien préparée après l’avoir présentée à ses concerts de Saison il y a quelques semaines. Mahler est la carte de visite de Robert Trevino et c’est l'auteur avec lequel il s’est présenté en 2018 avec le Basque National Orchestra également à Linz, à Munich et à Bregenz (à cette occasion avec la Symphonie nº 4).
À travers ce programme ambitieux et complexe, le Basque National Orchestra souhaite faire office d'ambassadeur culturel du Pays Basque à l’étranger, et souhaite également montrer tout son potentiel et sa force, pour se mesurer à d'autres grands orchestres du circuit européen.
Plan de voyage et concerts
Avant que l’orchestre parte en tournée le lundi 27 mars, la veille du concert d’inauguration de Varsovie, aujourd'hui, le vendredi 24 mars, a lieu la dernière répétition. Juanjo Ocón a pris la baguette ces derniers jours de répétition, mais ce sera le chef titulaire Robert Trevino qui sera aux commandes une fois en Pologne.
Les dates, villes et auditoriums où le Basque National Orchestra donnera des concerts la semaine prochaine sont indiqués par la suite :
- Mardi, 28 mars (19h30), Varsovie, Filharmonia Narodowa (capacité d’accueil de 1 072 places).
Varsovie est la ville natale de Frédéric Chopin, l’un des plus importants compositeurs de l'histoire. C’est là qu’a lieu le prestigieux Concours international de Piano du compositeur. C’est également le siège de l’Orchestre philharmonique national de Varsovie, institution centenaire dont l’actuel chef titulaire est Andrey Boreyko, chef principal invité entre 2009 et 2017 du Basque National Orchestra. La tournée démarre dans la légendaire Salle Filharmonia Narodowa, riche en histoire.
- Mercredi, 29 mars (19h00), Wroclaw, Narodowe Forum Muzyki (1 800 places).
Narodowe Forum Muzyki, l’une des salles les plus grandes et modernes du pays, accueille des concerts d’orchestres de renommée mondiale et des solistes et chefs de renom. Le passé de Wroclaw (Breslavia) est très lié à notre terre, puisque la ville a partagé le titre de Capitale européenne de la Culture 2016 avec Saint-Sébastien et, depuis, les deux villes sont très unies, surtout sur le plan artistique et culturel.
- Jeudi, 30 mars (19h00), Cracovie, Philharmonic Concert Hall (720 places).
Le troisième arrêt de la tournée aura lieu dans l'une des plus grandes, anciennes et importantes villes de Pologne. L'auditorium, très traditionnel, est le siège de l’Orchestre philharmonique centenaire de Cracovie.
- Vendredi, 31 mars (19h30), Katowice, NOSPR (1 800 places).
L’orchestre termine sa tournée par ce quatrième concert sur les terres polonaises, dans une ville connue pour son activité industrielle minière. On y trouve l’un des auditoriums les plus grands et modernes de Pologne, siège de l’Orchestre symphonique de la radio nationale polonaise (NOSPR).
Présence internationale du Basque National Orchestra
Le Basque National Orchestra est une institution qui a toujours pour vocation d’être l’ambassadeur de la culture basque. C’est pourquoi, sur ses 41 ans de parcours, il a été présent sur les scènes internationales de différentes manières et avec différents objectifs.
Il l'a fait à travers des Festivals et des Saisons, comme La Biennale di Venezia et l’Opéra Royal - Château de Versailles. Également sous forme d’échanges entre orchestres, comme ceux réalisés avec les orchestres de Düsseldorf et Giuseppe Verdi de Milan, ou le classique avec l’ONBA de Bordeaux.
Mais sa forme la plus connue est celle des tournées de concerts. Cette dernière est sa tournée internationale numéro 22. Depuis 1984, l’Orchestre a tourné dans des pays d’Europe centrale qui ont une longue tradition, comme l’Autriche, l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, et a traversé l’océan pour s’installer au Théâtre Colón de Buenos Aires en Argentine, à Santiago du Chili au Chili et à Sao Paulo au Brésil, entre autres. Maintenant, il se concentre sur celle qui peut être l’un de ses plus grands défis parmi les nombreuses tournées internationales réalisées précédemment.
Le Basque National Orchestra et Robert Trevino lancent sur le marché international leur nouvel album « Ravel 2 »

La maison de disque Ondine signe cet enregistrement qui comprend le premier registre mondial de l’orchestration de Pierre Boulez dans l’œuvre « Frontispice », ainsi qu'un enregistrement complet de la partition de ballet « Ma mère l’Oye ».
L'album a déjà reçu la mention "excellent" dans le prestigieux magazine Gramophone. Le disque est disponible sur toutes les principales plateformes numériques.
Ravel 2 arrive après l’énorme succès rencontré avec le premier album dédié au compositeur de Ciboure. Le premier enregistrement, centré sur sa production la plus basque, comprenait ses œuvres les plus connues et a reçu les plus grandes éloges et qualifications des principaux médias spécialisés dans le monde entier. Ravel 2 se concentre sur le côté français de l’œuvre de ce compositeur. L'album, enregistré comme le précédent sous le label finlandais Ondine, présente le premier enregistrement mondial de l’orchestration de Frontispice par le compositeur et chef d’orchestre français Pierre Boulez, ainsi qu'un enregistrement complet de la partition de ballet Ma mère l'Oye. Valses nobles et sentimentales, Menuet Antique et Shéhérezade (Ouverture de féerie) complètent ce nouvel enregistrement lancé le 4 novembre sur le marché international. Cet enregistrement, d'une durée de 70 minutes, a été effectué en décembre 2021 au siège du Basque National Orchestra à Miramon.
Comme le décrit le chef titulaire du Basque National Orchestra, Robert Trevino, dans le livret du nouvel album : « Le premier disque de Ravel qu'il a enregistré avec le Basque National Orchestra était centré sur les œuvres qui montrent la facette hispano-basque du compositeur. Dans ce volume, le matériel musical n’est pas si explicitement basque, en termes de rythmes ou du fait d'avoir été écrit dans des villages ou des villes basques. Cependant, il s'agit de la suite de notre exploration de l’œuvre d’un grand compositeur basque, dont le Basque National Orchestra entretient une relation de longue durée avec la musique. À cette occasion, le répertoire montre en grande partie l’aspect français de Ravel » (voir note complète de Robert Trevino ci-dessous).
Dès les débuts de sa titularité, Robert Trevino a voulu explorer en profondeur l’identité basque de Ravel, ainsi que partager avec le monde ce que connaît et comprend le Basque National Orchestra du langage de ce compositeur. Et il le fait depuis cinq ans face à l’orchestre. Parmi certaines étapes liées à Ravel durant sa titularité, Trevino et le Basque National Orchestra ont présenté la musique de Ravel dans plusieurs programmes de Saison, ainsi qu'au prestigieux Théâtre des Champs-Élysées de Paris, où l'orchestre a donné une première représentation au début de l’année 2020. Maintenant, à ces deux enregistrements récents avec Ondine s'ajoute également une tournée en Pologne prévue pour mars 2023, où le titulaire et l’orchestre donneront des représentations du Boléro de Ravel.
Succès international des enregistrements avec Ondine
Il s'agit du troisième enregistrement réalisé conjointement par le Basque National Orchestra et Robert Trevino sous le prestigieux label finlandais Ondine, appartenant au groupe Naxos. Le prestigieux magazine de musique classique Gramophone a déjà publié la première critique reçue par ce nouveau disque et l'a qualifié d'"excellent album".
Le premier album Ravel a reçu des éloges et des reconnaissances comme « Enregistrement du mois » des principaux médias de lieux tels que le Japon, l’Australie, la France et les États-Unis ; ainsi que des critiques de cinq étoiles de publications réputées comme Classica et Classics Today. Puis, l’orchestre a réalisé un autre enregistrement avec Ondine, intitulé Americascapes et centré sur des compositeurs américains peu connus. Cet enregistrement a également reconnu des récompenses similaires, notamment une nomination au Prix Gramophone pour le « Meilleur enregistrement orchestral », « Meilleur enregistrement de 2021 » de Presto Music (Royaume-Uni), « Enregistrement du mois » de PhonoForum, « Enregistrement du mois » de Limelight et cinq étoiles de Classics Today et Classica. Alex Ross, de The New Yorker, a choisi les deux albums comme « incroyablement excellents » et « superbes ».
Où obtenir le disque « Ravel 2 »
Le disque pourra être obtenu au format physique sur demande dans des établissements commerciaux et est disponible sur les principales plateformes numériques comme Spotify, Apple Music, iTunes, etc.
Note complète de Robert Trevino sur « Ravel 2 »
Dans mon premier album de Ravel avec le Basque National Orchestra, nous nous sommes concentrés sur des œuvres qui présentent le côté basque espagnol du compositeur (Ravel est né à Ciboure et la plupart de ses œuvres intègrent des aspects de la culture basque). Dans ce volume, le matériau musical n’est pas explicitement basque, en termes de rythmes basques spécifiques, ou ayant été composé dans les villages ou les villes basques. Mais nous poursuivons notre exploration d'une œuvre composée par un grand compositeur basque, dont le Basque National Orchestra entretient une longue relation avec la musique. Le répertoire de cette époque illustre davantage le côté français de la culture franco-basque de Ravel ; de Ma mère l'Oye transformée en ballet, et Shéhérazade composée dans un style impressionniste français flamboyant.
Frontispice est une conclusion particulièrement intéressante sur ce point, puisqu’il s'agit d’une pièce de trois minutes très inhabituelle. À l'origine pour deux pianos, cette musique française est très conceptuelle et moderniste, sous de nombreux aspects bien plus proche de la musique de Messiaen que de Debussy. Et l’arrangement que nous avons enregistré a été orchestré par le grand champion Ravel et l’excellent chef d’orchestre, Pierre Boulez.
Alors que notre premier album français illustrait le côté basque de Ravel, ce dernier démontre qu'il est également français. Valses nobles et sentimentales est un autre bon exemple, par rapport à la brutalité de La Valse, œuvre incluse dans le volume un. Valses nobles et sentimentales est un recueil de valses mouvementées mais extrêmement élégantes, que l'on pourrait avoir entendu à Paris, avec des influences provenant de Vienne. Lorsque j’écoute son travail, j’ai toujours le sentiment d’être quelque part vers Montmartre !
D’ailleurs, ce maillage complexe d'influences françaises et basques chez Ravel se retrouve au Pays Basque lui-même – où nous ressentons un fort lien de parenté avec les Français (en vous promenant le long du fleuve à Saint-Sébastien, cela peut vous rappeler la Seine, avec ses toits gris de votre côté) – et dans notre orchestre, une grande partie des membres a été formée à Paris. On ressent donc naturellement la tradition française du Conservatoire de Paris dans l’orchestre, et chez des compositeurs basques tels que Ramon Lazkano ou José Maria Usandizaga. Beaucoup de nos membres vivent également de l’autre côté de la frontière en France et traversent cette frontière très dynamique entre la France et l’Espagne. Ravel a évolué dans ce même espace, en ressentant les mêmes forces gravitationnelles que la péninsule ibérique et la France. Et même dans son côté le plus français, la musique de Ravel a toujours une hardiesse, une concision et une solidité que je trouve plutôt basque par nature.
Plus de 40 activités dans la saison 22-23 du cycle Salle de Musique

Le Basque National Orchestra présente et interprète les premières de quatre de ses propres productions pour cette nouvelle Saison de son cycle éducatif : « Ondinaren magia », un spectacle de musique, de magie et de fantaisie dont la première aura lieu ces jours-ci ; « Living Room Music », une production annulée la saison dernière qui est maintenant récupérée ; « Boléro », avec la grande œuvre de Ravel en plat principal ; et « Elkarrekin sortu », un spectacle technico-musical collaboratif entre le public et les musiciens.
La grande offre de Concerts Scolaires et de Concerts en Famille à Saint-Sébastien et Vitoria qui, ensemble, constituent la colonne vertébrale du cycle, sera complétée par trois Répétitions en public et d’autres activités.
Après deux saisons au cours desquelles la programmation a été réduite en raison de la pandémie mondiale de la Covid-19, le cycle éducatif du Basque National Orchestra, Salle de musique, revient en force, avec plus de 40 activités à son programme. Ce cycle est bien ancré dans la programmation de l’orchestre. Son objectif est de faire découvrir la musique à la population en général, et à la jeunesse de la société en particulier. Les concerts proposés ont un caractère didactique, pédagogique et proche, et sont destinés à différents groupes d’âge, jusqu’à atteindre cette Saison un spectre qui va de 3 à 12 ans.
Chaque année, le Basque National Orchestra mise sur l’élaboration de productions maison avec des scénarios originaux et des spectacles spécialement créés pour être présentés dans le cadre de son cycle éducatif. Cette saison, quatre productions propres ont été programmées au total. Tout d’abord, nous avons conçu pour notre public le plus jeune, un concert intitulé Ondinaren Magia, qui mêle musique et magie, à travers le récit inédit des aventures de fées et d’ondines (nymphes des eaux dans la mythologie grecque). Living Room Music, un concert de percussions sans instruments de percussion qui nous ramène au confinement, pour mettre en valeur la créativité humaine en temps de crise, à travers l’humour. Puis viendra le tour du Boléro, un concert symphonique dans lequel notre public d’écoliers pourra apprécier le crescendo le plus célèbre de l’histoire, et participer à une chorégraphie collective spécialement créée pour ce concert. Enfin, Elkarrekin sortu, un concert innovant pour tous les âges, dans lequel le public sera un élément-clé de la musique que nous écouterons.
Ces quatre productions sont présentées en deux formats, Concerts Scolaires et Concerts en Famille.
D’une part, un total de plus de 11 000 étudiants de l’enseignement petite enfance, primaire et secondaire se rendent aux Concerts Scolaires de ces quatre productions. Il s’agit des élèves de près de 100 établissements scolaires de communes telles qu’Alkiza, Azpeitia, Berrobi, Gasteiz, Lizartza, Mendaro, Olaberria, Orio, Saint-Sébastien, Urretxu, Zerain, Zestoa et Zumaia, entre autres. Les Concerts pour Écoliers bénéficient actuellement de la collaboration des Assemblées générales de Gipuzkoa, la Députation Forale de Gipuzkoa, la Section d’Éducation de la Mairie de Saint-Sébastien et de Kursaal Eszena.
D’autre part, les productions auront lieu à Saint-Sébastien et Vitoria sous forme de Concerts en Famille, la section qui présente le parcours le plus long et le plus établi dans Salle de Musique. Cela fait 26 ans que cette alternative de loisir culturel à profiter en famille avec les plus petits est proposée dans la programmation de l’orchestre. Les Concerts en Famille de Saint-Sébastien bénéficient du parrainage d’El Diario Vasco, et celui qui aura lieu au Kursaal, Elkarrekin sortu, a été réalisé en collaboration avec Kursaal Eszena. Les concerts de la capitale alavaise, pour leur part, bénéficient de la collaboration du Réseau municipal des théâtres de Vitoria-Gasteiz. Les billets pour tous ces spectacles, dont le prix varie entre 3 et 8 euros, peuvent s’acheter sur le site web euskadikoorkestra.eus, au fur et à mesure que les dates de chaque spectacle se rapprochent. Les entrées peuvent également s’acheter aux guichets et sur les sites Web (kursaal.eus, principalantzokia.org) de chaque salle.
Les informations sur les productions et les dates de ses Concerts Scolaires et ses Concerts en Familles sont présentées par la suite :
1. ONDINAREN MAGIA
3 < 6 ans
40’
Maite Abasolo*, alto
Ander Erburu*, flûte
Iván Bragado*, harpe
Txan Magoa
Ana Eguiazabal, présentatrice
Mikel Cañada, scénario
*Membre du Basque National Orchestra
C’est la première fois que les « Concerts en Famille » de ce cycle donnent le premier rôle d’un spectacle à la magie , Ondinaren magia offrira, de ce point de vue, une expérience entièrement nouvelle. Les ondines peuplent les mystères et les légendes populaires. Dans la mythologie grecque, les nymphes aquatiques qui peuplaient la Méditerranée étaient appelées « ondines ». Précisément, ce spectacle raconte l’histoire d’une ondine, une jeune fille qui se transforme en poisson sur la plage l’après-midi, et qui, entre autres péripéties, rencontre un magicien. Quatre numéros de magie jouant avec des éléments de la nature, seront proposés dans le cadre du spectacle. La musique sera également très spéciale. Elle sera interprétée par trois instruments : la harpe, qui représente les vagues et les profondeurs de la mer ; la flûte qui raconte les mystères du vent ; et l’alto, qui parle de la terre et de ses mystères. À travers un récit spécialement créé pour ce concert, et sur des musiques d'auteurs tels que Duboit, Jolivet, Ravel ou Debussy, nous jouerons avec nos sens pour le pur plaisir de profiter des arts.
CONCERTS SCOLAIRES
13, 14, 17, 18, 19, 20 Octobre
09:45 / 11:15
Miramon
Enseignement pour la petite enfance
CONCERTS EN FAMILLE
Donostia / Saint-Sébastien
15 octobre
11:00 / 12:30
Miramon
Vitoria-Gasteiz
26 février
17:00 / 18:30
García Lorca
2. LIVING ROOM MUSIC
6 < 12 ans
55’
Anthony Lafargue*, percussion
Héctor Marqués*, percussion
Igor Arostegi*, percussion
Gorka Catediano, percussion
Ana Hernández Sanchiz, actrice
Mikel Cañada, scénario
*Membres du Basque National Orchestra
Quatre musiciens sont obligés de rester en quarantaine dans un appartement d’une ville lointaine de laquelle ils n’ont pas le droit de sortir. Loin de leurs proches, confinés par obligation et se sentant quelque peu confus et nerveux, ils recherchent dans toute la maison, de quoi faire de la musique : tables, cuillères, éventails, eau, lampes, pots, escaliers, poubelles, leurs mains, leurs voix, etc. Leur seul contact avec l’extérieur est une voisine assez indiscrète, qui se trouve dans la même situation qu’eux. Celle-ci commence à s’impatienter en raison des terribles « bruits » que font ses voisin(e)s et qui ne cesse de l’importuner…
CONCERTS SCOLAIRES
18, 19, 23, 24, 25, 26 janvier
09:45 / 11:15
Miramon. Siège de l’orchestre
Enseignement primaire et secondaire
CONCERT EN FAMILLE
Donostia / Saint-Sébastien
21 janvier
11h00
Miramon. Siège de l'orchestre
3. BOLÉRO
6 < 12 ans
50’
Basque National Orchestra
Nelly Guilhemsans, chorégraphie
Kilika, compagnie de marionnettes
Ana Eguiazabal, présentatrice
Mikel Cañada, scénario
L’histoire raconte que la célèbre mélodie du ballet Boléro serait venue à Maurice Ravel alors qu’il était encore en pyjama, et quelques instants avant qu’il n’aille nager à la plage de Ciboure, son village natal. Le compositeur n’aurait jamais imaginé que cette mélodie, qu’il joua plusieurs fois au piano d’un seul doigt ce matin de l’été 1928, serait le germe d’une œuvre monumentale qui, aujourd’hui encore, près de 100 ans plus tard, est toujours l’une des pièces musicales plus jouées dans les salles de concerts du monde entier. Le Basque National Orchestra interprétera cette œuvre pour notre jeune public, ainsi qu’un autre ballet également composé par Ravel, Ma mère l’oye, dans une mise en scène qui invite le public à danser.
CONCERTS POUR ÉCOLIERS
20, 21 mars
09:45 / 11:30
Kursaal
Enseignement Primaire
4. ELKARREKIN SORTU
6 < 12 ans
55’
Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemblerait le son d’un dessin ou d’une sculpture ? Quels sons exprimeraient le mieux, le vent ou la pluie ? Comment décririez-vous un mouvement, en musique ? Une ligne, un dessin ? Un sentiment ? Un regard ? Dans ce concert, les musiciens du Basque National Orchestra tâcheront de répondre en musique à ces questions ainsi qu’à toute autre proposition que notre jeune public pourra lui soumettre, en puisant dans le répertoire musical le plus actuel. À l’aide d’un écran, d’un ordinateur et de la technologie musicale la plus avancée, interprètes et public joueront à découvrir les secrets de la composition musicale.
CONCERTS EN FAMILLE
Donostia / Saint-Sébastien
6 mai
18:00*
Kursaal Petit auditorium
Vitoria-Gasteiz
7 mai
18:00*
Théâtre Principal
*Avant chaque concert, à 16h45, un atelier de sensibilisation complémentaire, facultatif et gratuit sera proposé.
INSCRIPTION :
Donostia / Saint-Sébastien
943 00 31 70
Vitoria / Gasteiz
945 16 10 45
Trois Répétitions en public et d’autres activités
Cette grande offre de concerts sera enrichie d’autres activités. Salle de musique poursuit ses Répétitions en public, destinées entre autres, aux groupes, aux centres éducatifs, aux conservatoires et aux universités, permettant de voir de près comment notre orchestre travaille durant les minutes précédant un concert. Cette saison, trois Répétitions en public seront proposées :
3 février (11:00), Kursaal :
L.V. Beethoven : Symphonie nº 5
Dinis Sousa, chef d’orchestre
10 mars (11:00), Kursaal :
J. Adams : Doctor Atomic Symphony
Roderick Cox, chef d’orchestre
4 mai (11:00), Kursaal :
S. Prokofiev : Roméo et Juliette
Karel Mark Chichon, chef d’orchestre
De plus, l’orchestre récupérera l’une des productions récentes les plus réussies de Salle de Musique, Euskadiko Orkestra Cirkus, pour la proposer dans ce cas dans le cadre de la Quinzaine musicale de Durango le 12 novembre, à 17h30, au Théâtre San Agustín. Il s’agit d’un spectacle destiné aux enfants de 3 à 6 ans où interviennent des jongleurs, des clowns, des funambules et de la musique, entre surréaliste et populaire.
Les Ateliers seront maintenus pour le corps enseignant des établissements scolaires qui permettent de se préparer avant les Concerts pour Écoliers.
Salle de Musique sur YouTube
Salle de Musique possède sa propre rubrique sur la chaîne de YouTube du Basque National Orchestra, où l’on peut voir des spectacles complets du cycle, comme Euskadiko Orkestra Cirkus, Living Room Music, Mozart, Nannerl eta Lagunak, Ekomusik et Isiltasunaren haitzuloa. De plus, les vidéos des concerts de cette Saison seront téléchargées à mesure qu’ils auront lieu.
Vaste réseau de collaborateurs
Le cycle Salle de Musique du Basque National Orchestra continue de faire la promotion de la collaboration avec diverses institutions de son environnement, telles que les Assemblées générales de Gipuzkoa, la Députation Forale de Gipuzkoa, la Section d’Éducation de la Mairie de Saint-Sébastien, le Réseau municipal des théâtres de Vitoria-Gasteiz, Kursaal Eszena et El Diario Vasco.
Les Matinées de Miramon reviennent samedi prochain 8 octobre

Les chœurs Akelarre Abesbatza et Vocalia Taldea, le spectacle de percussion « Living Room Music », les « Cuivres en Pays Basque » et de nombreuses formations de chambres intégrant des membres du Basque National Orchestra, composent les 16 rendez-vous musicaux du nouveau cycle des Matinées de Miramon, dont les abonnements sont d’ores et déjà, disponibles.
L’Ensemble Oiasso débutera le cycle samedi prochain 8 octobre à 11h00, avec un concert dont la pièce principale sera le Septuor pour cordes et vents de Beethoven. Des entrées seront disponibles au prix de 11 euros pour ce rendez-vous et pour tous les autres spectacles de la Saison.
La Saison 2022-2023 des Matinées de Miramon débutera le samedi 8 octobre, au siège du Basque National Orchestra, qui les inclut dans sa programmation musicale de qualité, depuis plus de 30 ans. Le cycle, qui bénéficie du soutien de Kutxa Fundazioa depuis sa création, et qui se compose de seize rendez-vous, se déroulera jusqu’au 3 juin.
Les formations de chambre du Basque National Orchestra occupent généralement un espace privilégié dans la programmation du cycle, et cette saison ne fera pas exception. Diverses formations de différents instruments à cordes et à vent nous feront de nouveau découvrir des œuvres du répertoire classique et d’autres trésors moins connus de la musique de chambre : Le Septuor Apasionado, les Quatuors Hemiola, Belle Époque et Haize, le Quintette Arima ou Cuivres en Pays Basque, une curieuse formation de près de trente instrumentistes à vent, issus de l’orchestre d’Iparralde et du Basque National Orchestra.
Cependant, des propositions d’un format différent trouveront également leur place. Par exemple, la section de percussions du Basque National Orchestra interprétera des œuvres locales, Living Room Music, dont la première eut tant de succès durant le cycle éducatif Musika Gela, mais qui n’avait pu être présentée la saison dernière aux Matinées, en raison de la pandémie. Il convient de noter également la présence dans ces deux concerts, de deux formations chorales de la région : Akelarre Abesbatza et Vocalia Taldea. Toutes ces propositions composent un menu attractif dans lequel tout un chacun pourra trouver son trésor particulier.
Voici le programme complet des Matinées de cette Saison :
- 8 octobre : Ensemble Oiasso
- 22 octobre : Quatuor Le Monde
- 5 novembre : Septuor Apasionado
- 26 novembre : Belharra
- 3 décembre : Quatuor Minerva
- 17 décembre : Izai
- 14 janvier : Haize
- 28 janvier : Euskadiko Orkestrako Perkusio-Sekzioa
- 11 février : Queentettas
- 4 mars : Akelarre Abesbatza
- 11 mars :Quatuor Hemiola
- 1 avril : Vocalia Taldea
- 22 avril : Groupe Damasienne
- 6 mai : Quintette Arima
- 13 mai : Cuivres en Pays Basque
- 3 juin : Quatuor Belle Époque
L’Ensemble Oiasso ouvrira samedi prochain, la Saison des Matinées
Le groupe de sept musicien(ne)s de l’Ensemble Oiasso donnera samedi prochain 8 octobre, à 11h00, en ouverture du nouveau cycle des Matinées Miramon, un concert intitulé « Sons sur le Danube : de Budapest à Vienne ». L’ensemble est composé de Laura Balboa (violon), Delphine Dupuy (alto), Gabriel Mesado (violoncelle), Paloma Torrado (contrebasse), Luis Cámara (clarinette), François Proud (basson) et Cristian Palau (cor).
L’Ensemble Oiasso interprétera deux œuvres durant cette Matinée : l’Intermezzo pour trio à cordes de Zoltan Kodaly et le Septuor de Ludwig Van Beethoven.
Kodaly est considéré comme l’un des compositeurs hongrois les plus importants du XXe siècle. Son Intermezzo pour trio à cordes, qui sera interprété au début de cette première Matinée de la Saison, a été composé vers 1905. Les voyages que le compositeur réalisa à travers des villages reculés, dans le but d’y recueillir des chansons folkloriques hongroises, remontent à cette époque. L’importance qu’ont les mélodies folkloriques dans la musique de Kodaly provient de ce travail sur le terrain. L’Intermezzo est rempli de véritables mélodies folkloriques hongroises, et non pas de ces références à la musique tzigane, popularisées par des compositeurs autrichiens et allemands, tels que Brahms. Cette œuvre en un seul mouvement, possède le caractère d’une sérénade détendue.
L’œuvre centrale de ce concert sera le Septuor de Beethoven, dont la première rencontra un grand succès en avril 1800, dans le cadre d’un programme qui comprenait également la présentation de sa Symphonie n° 1. Dans son esprit et dans sa forme, le Septuor s’inspire des divertimentos du XVIIIe siècle, des divertissements plus légers composés d’une série de mouvements courts. Cependant, il s’ouvre sur un mouvement presque symphonique, avec une introduction lente suivie d’un adagio chargé de mettre les solistes à l’honneur. Le menuet est basé sur un thème de la Sonate pour piano n° 2, composée par Beethoven en 1796. Le compositeur allemand y utilise tout l’éventail instrumental dont dispose le thème et les variations qui s’en suivent. Le cor introduit le scherzo rustique et l’éminente section du trio interprète une charmante mélodie pour violoncelle. Une marche solennelle donne lieu au final, un presto lumineux et élégant.
Abonnements et billets
Le prix normal de l’abonnement pour les 16 concerts est de 96 euros et de 75,20 euros pour les bénéficiaires du tarif spécial (plus de 65 ans, moins de 30 ans, titulaires d’abonnements à d’autres cycles de l’orchestre, du Kursaal Eszena, des cartes K26 et K26+ de Kutxabank, ami(e)s d’Eureka ! Zientzia Museoa et Musikene). Vous pouvez l’acheter en appelant les bureaux du Basque National Orchestra (+ 34 943 01 32 32) ou via le site euskadikoorkestra.eus.
Les billets individuels ont un prix unique de 11 euros et peuvent d'ores et déjà être achetés sur euskadikoorkestra.eus, au guichet de l’Auditorium Kursaal et le jour même du concert, s’il reste des places disponibles, à la billetterie du siège de l’orchestre à Miramon.
Service de bus gratuit
Les concerts auront lieu à 11 h 00 du matin, au siège du Basque National Orchestra, à Miramon. Pour permettre au public d’y assister, l’orchestre continuera de mettre à sa disposition un service de bus gratuit. Celui-ci part à 10 h 25 de Gipuzkoa Plaza 4 et fait un arrêt à Sancho El Sabio 18 et un autre à l’Avenue de Madrid 34.
Informations additionnelles
Concerts & Billeterie« Concert & Projection » au Vélodrome

Le Basque National Orchestra, la Fondation SGAE et le Festival de Saint-Sébastien présentent le concert de musique de film que le Basque National Orchestra propose dans le cadre du Festival.
Après deux éditions d’absence pour cause de pandémie, le premier samedi du Festival à midi, le Vélodrome s’ouvrira, comme à son habitude, aux mélomanes, aux cinéphiles et au grand public, avec un spectacle mêlant l’interprétation symphonique de bandes originales et un montage de scènes des films auxquels elles appartiennent.
Ce sera une heure et quart de plaisir audiovisuel à savourer, le samedi 17 septembre à midi. L’entrée est gratuite.
Le concert de musique de film est désormais un classique du Festival de Saint-Sébastien. Il figure parmi les propositions du Vélodrome qui est sans aucun doute la scène la plus populaire du Festival, grâce à sa capacité de 3 000 places. Le Chef d’orchestre de Saint-Sébastien, Juan José Ocón, sera chargé de diriger la formation durant ce grand rendez-vous entre cinéma et bandes originales.
Cette année, Concert & Projection réunit les adaptations des musiques composées pour sept films. Les compositeurs/trices choisi(e)s pour cette occasion ont été : Alejandro Amenábar pour Mientras dure la guerra ; Eva Gancedo pour La buena estrella ; Carles Cases pour El portero ; Carmelo Bernaola pour Nueve cartas a Berta ; Arturo Cardelús pour Buñuel en el laberinto de las tortugas ; Aitor Amezaga pour La sombra de nadie ; et Manel Gil-Inglada pour Cher ami.
Pour ce nouveau concert, le Basque National Orchestra a invité Andra Mari Abesbatza, qui interviendra dans Buñuel en el laberinto de las tortugas et dans La sombra de nadie.
De même que pour les années précédentes, le concert disposera d’un atout visuel supplémentaire : la musique sera accompagnée par la projection, sur l’écran de 400 m2, du montage de scènes des films créé spécifiquement pour ce concert par Carlos Rodríguez, de Morgancrea. De plus, plusieurs compositeurs/trices assisteront au concert et monteront sur la scène du Vélodrome pour présenter leurs œuvres.
L’entrée est gratuite mais sur invitation qu’il sera nécessaire de retirer du 10 au 16 septembre au point d’information du Festival de Saint-Sébastien du palais Kursaal, de 9h00 à 20h00, ainsi qu’à l’Office du Tourisme de Donostia, du lundi au samedi de 9h00 à 20h00, et le dimanche de 10h00 à 19h00. Les dernières places seront mises à la vente à la billetterie du Vélodrome, le jour du concert à partir de 10h00.
CONCERT & PROJECTION
Samedi 17 septembre, 12h00
Vélodrome de Saint-Sébastien
Programme
Alejandro Amenábar : Mientras dure la guerra (Réalisateur : Alejandro Amenábar)
Eva Gancedo : La buena estrella (Réalisateur : Ricardo Franco)
Carles Cases : El portero (Réalisateur : Gonzalo Suárez)
Carmelo Bernaola : Nueve cartas a Berta (Réalisateur : Basilio Martin Patino)
Arturo Cardelús : Buñuel en el laberinto de las tortugas* (Réalisateur : Salvador Simó)
Aitor Amezaga : La sombra de nadie* (Réalisateur : Pablo Malo)
Manel Gil-Inglada : Cher ami (Réalisateur : Miquel Pujol)
Juan José Ocon, réalisateur
Andra Mari Abesbatza, chœur*
Basque National Orchestra
Durée approximative du concert : 1h15.
Le Basque National Orchestra avec le Festival
Au fil des ans, le Basque National Orchestra s’est investi dans le Festival de Saint-Sébastien de différentes manières. L’une de ses participations les plus notables a été celle de l’édition 2012, qui a vu l’orchestre joué, lors de sa première en direct, la bande originale du film de renommée mondiale Lo Imposible, de Juan Antonio Bayona, sur une partition de Fernando Velázquez. Dès l’année suivante, en 2013, l’orchestre s’est prêté à offrir de manière continue, un concert de musique de film en direct, d’abord depuis son fief de Miramon, et à partir de 2015 sur la grande scène du Vélodrome qu’il a utilisée jusqu’à cette année. Durant cette décennie de concerts de musiques de films, l’orchestre a interprété les bandes originales de longs-métrages tels que Handia, Errementari, Arrugas, Pájaros de Papel, You’re the One, Los crímenes de Oxford, Frío sol de invierno, Alatriste, Tadeo Jones 2, etc. De plus, soulignons que l’orchestre a enregistré la musique du générique du Festival des éditions de 1991 et de 1992. Cette année, une nouvelle musique pour le générique du Festival a également été enregistrée, avec la participation du tuba solo du Basque National Orchestra, Óscar Abella.
En-dehors de ses collaborations avec le Festival de Saint-Sébastien, le Basque National Orchestra de nombreuses incursions dans la musique de film. Les enregistrements récents des bandes originales des films Patria et Maixabel méritent d’être mentionnés, ainsi que d’autres plus anciennes telles que celle de Un monstruo viene a verme —avec laquelle Fernando Velázquez a remporté le Goya à la meilleure chanson originale 2017—, ou celles de Ocho Apellidos Vascos, Contratiempo, Submergence, etc.
La Fondation SGAE au Festival de Saint-Sébastien
La Fondation SGAE entretient une étroite relation de collaboration et de soutien avec le Festival de Saint-Sébastien. Durant trois décennies, la fondation de la Société générale des Auteurs et des Éditeurs a concentré sa participation, à la fois sur certaines initiatives du festival et sur le développement de ses propres événements et convocations, toujours généreusement accueillis par le festival.
Parmi les activités de l’entité qui ont eu lieu durant ce rendez-vous au cours de ces 25 dernières années, il convient de souligner la collaboration avec l’organisation de la section hors-compétition Made In Spain, une vitrine internationale pour nos plus récentes productions audiovisuelles. De plus, depuis la Salle Berlanga de Madrid, qui appartient à l’entité, nous projetons, à des dates proches du festival, un aperçu des films concourant dans cette section. L’entité a également encouragé des rencontres professionnelles, des présentations, et tout spécialement, des prix dédiés aux scénaristes tels que le Prix SGAE du scénario Julio Alejandro pour des longs-métrages de fiction, le Prix du meilleur scénario basque de l’Association professionnelle des scénaristes du Pays basque et, dernièrement, dans le but de promouvoir l’égalité entre sexes dans le milieu du cinéma, le Prix Dunia Ayaso, qui cette année sera décerné le 22 septembre. Enfin, n’oublions pas ce rendez-vous incontournable du festival avec les bandes originales que constitue la célébration de Concert & Projection, dans lequel le Vélodrome d’Anoeta accueillera un concert d’une sélection de musiques de films, interprétées par le Basque National Orchestra, accompagnées de la projection de fragments des films auxquels elles appartiennent. Vous pouvez retrouver toutes les activités organisées par la Fondation SGAE dans le cadre du 70e Festival de Saint-Sébastien, sur le site de la Fundación SGAE.
Les compositeurs/trices
Alejandro Amenábar – Mientras dure la guerra
Ce réalisateur, scénariste, producteur, acteur et compositeur, cette dernière facette lui valant d’être à l’honneur dans cette programmation, a débuté sa carrière au début des années 90 du siècle dernier, en réalisant plusieurs courts-métrages. Cependant, c’est avec Tesis en 1996 qu’il remporta son premier succès en tant que réalisateur. En l’occurrence, Mientras dure la guerra est son dernier film, dans lequel il a signé le scénario, la réalisation et la bande originale : 17 nominations et 5 prix Goya en 2020, entre autres ceux à la meilleure réalisation et à la meilleure production. Entre les deux, il a été l’artisan de cinq autres films et de plusieurs séries télévisées, la dernière étant La Fortuna, une production internationale adaptée d’une bande dessinée de Paco Roca et de Guillermo Corral. Le créateur qui vit à Madrid, est connu pour être le scénariste et le compositeur des bandes originales de ses propres longs-métrages, bien qu’il lui arrive de travailler également sur commande, pour d’autres réalisateurs. Il a reçu un Oscar et un Golden Globe pour Mar adentro, un film dont Javier Bardem tient le premier rôle, et a remporté une vingtaine de prix dans les principaux festivals de cinéma du monde : Venise ou Tokyo, parmi eux. Avec Mar adentro, il remporta le Goya de la meilleure bande originale, également en 2005. Au total, ses œuvres ont été récompensées par 9 prix Goya, décernés par l’Académie espagnole du cinéma.
Eva Gancedo – La buena estrella
Elle a suivi ses études musicales au Conservatoire Supérieur de Musique de Madrid et au Berklee College of Music de Boston. En tant que compositrice de musiques de films, elle a travaillé avec des réalisateurs tels que Rafael Gordon, Manuel Palacios ou Ricardo Franco, pour lequel elle compose régulièrement. Elle a également travaillé pour les arts scéniques avec des metteurs en scène tels que José Monleón (théâtre) ou Carmen Senra (danse). Ses œuvres ont été interprétées, entre autres, par l’Orchestre de la Radio Télévision Espagnole ou par l’Orchestre Symphonique de Prague. Elle a reçu le Goya de l’Académie espagnole du cinéma à la meilleure musique originale, pour La Buena Estrella, une œuvre avec laquelle elle a également remporté le prix du Cercle des Écrivains de Cinéma. Elle partage actuellement son activité de compositrice avec celle de pédagogue. Elle enseigne dans le cadre du Master en Composition pour les Médias Audiovisuels et donne des cours de Pédagogie Musicale au Centre Supérieur Katarina Gurska, ainsi qu’au Conservatoire Supérieur de Madrid.
Carles Cases – El Portero
Carles Cases a consacré 25 ans de sa vie à la composition et à la production de bandes originales de films, tant européens qu’américains. Il est le compositeur habituel des films de réalisateurs tels que Gonzalo Suárez, Ventura Pons, Jaume Balagueró, Eduardo Rossoff, Jaime Chávarri ou Stuart Gordon. Carles Cases possède un vaste répertoire musical, composé de 70 bandes originales, d’une cinquantaine d’albums publiés et de l’interprétation d’environ trois mille concerts. Il est actuellement plongé dans la composition et dans l’enregistrement de ses propres productions qu’il concilie avec la réalisation de concerts de ses œuvres, que ce soit en format pour piano en solo, en duo, en trio ou pour orchestre. En 2021, il publie Minimal, sa première œuvre minimaliste. Dans les années 1980, il se consacre exclusivement à la direction musicale de l’auteur-compositeur-interprète Lluís Llach, tant pour ce qui est des enregistrements des albums de l’artiste que pour ses spectacles en direct, totalisant 800 concerts. L’Académie Charles Cross (Paris) lui a décerné le premier prix du meilleur album pour T’estimo de Lluís Llach.
Carmelo Alonso Bernaola – Nueve cartas a Berta
Considéré comme l’un des grands compositeurs espagnols de la seconde moitié du XXe siècle, il a étudié l’harmonie et la clarinette à Burgos et au Conservatoire de Madrid. Fortement influencé par la musique de Bartók, de Stravinsky et de Hindemith, il composa Cuarteto para cuerda (Quatuor pour cordes), qui lui vaudra le Prix national de musique, en 1962. Il poursuivit ses études à l’Académie Chigiana de Sienne, ce qui lui permit de moderniser son langage sonore et de faire preuve d'une innovation qui devait créer une certaine controverse lors de la présentation de ses premières créations pour grand orchestre. Il a à son actif plus de 100 bandes originales de films, une cinquantaine de productions théâtrales, huit séries télévisées ainsi que de nombreux génériques d’émissions. Un travail qui dans le domaine qui nous occupe, a été récompensé par le Prix national de musiques de films (1969 et 1973), le Prix Goya de la meilleure musique de film (1989) et la Médaille d’or de l’Académie espagnole du cinéma (2002). À ces distinctions ainsi qu’à sa facette d’enseignant et de divulgateur en universités et en conservatoires, s’ajoutent les reconnaissances suivantes : la Médaille d’Or du Mérite des Beaux-Arts (1987), le Prix National de Musique (1992), l’admission à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Saint Fernand (1993), la Médaille du Mérite Artistique de la Mairie de Madrid (1993) et le doctorat honoris causa de l’Université Complutense de Madrid (1997), entre autres.
Arturo Cardelús – Buñuel en el laberinto de las aceitunas
Arturo Cardelús est un compositeur madrilène qui vit à Los Angeles. Son travail pour Buñuel en el laberinto de las aceitunas a été décrit comme « la bande originale de l’année » par The Wrap. Elle a été nominée aux Goya et récompensée par le Biznaga à la meilleure musique au Festival de Malaga et prix à la meilleure musique au Festival d’Annecy. Parmi les autres œuvres de Cardelús, figurent le phénomène viral In a Heartbeat, Black Beach, l’exposition immersive sur Frida Kahlo, la mini série de Netflix, Original Call Me Francis, Descendants, The People’s Fighters de Frank Marshall et Altamira, el origen del Arte, de José Luis López Linares. Les contributions de Cardelús au monde de la musique de concert ont été reconnues lorsqu’il a été élu « Associate » de la Royal Academy of Music, en 2016. Il a étudié le piano à la Royal Academy of Music de Londres, à l’Académie Franz Liszt de Budapest, au Conservatoire supérieur de musique de Salamanque et au Conservatoire professionnel de Guadalajara. En 2008, Cardelús décida de changer de cap, étudiant la composition et le cinéma au Berklee College of Music de Boston, où il a obtenu un diplôme Summa Cum Laude et la plus haute distinction du département de composition.
Aitor Amezaga – La sombra de nadie
Né à Bilbao et formé au Conservatoire, il a complété son cursus dans « L’aula de música moderna y Jazz » avec Arthur Bernstein et a obtenu le « Recital Certificate of Keyboards » de la prestigieuse Guildhall School Music de Londres. Depuis 1973, il a collaboré en qualité d’arrangeur et de musicien de studio sur plus de 80 albums ; six albums contenant ses œuvres sont sur le marché, il a signé des musiques pour la télévision, la radio et différents médias en Espagne, en Argentine, en France, en Allemagne, en Israël ou en Suisse, entre autres. Dans le domaine des bandes originales de longs-métrages, il est l’auteur de quatre projets : Ione, sube al cielo de Joseba Salegi, Frío sol de invierno de Pablo Malo, Skizo de Jesús Ponce et La sombra de nadie de Pablo Malo. Actuellement, il partage son activité créative avec la pédagogie, en enseignant à l’École de musique de Saint-Sébastien, ainsi qu’en collaborant avec le Conservatoire d’Irun et Udako Euskal Unibertsitatea. De plus, en tant que divulgateur, il a publié trois livres de partitions pour piano.
Manel Gil-Inglada – Cher ami
Manel Gil-Inglada est un compositeur de bandes originales renommé et multi-récompensé, avec plus de 45 reconnaissances internationales à son actif, entre nominations et prix, rien qu’au cours des dix dernières années. Avec plus de 30 ans d’expérience dans le secteur audiovisuel, et autant en tant qu’interprète, il a étudié à l’ « Aula de Música Moderna y Jazz » de Barcelone, où il s’est spécialisé dans le Film Scoring dans différents séminaires et cours, assurés par José Nieto, par Armando Trovaioli ainsi que par Ennio Morricone. Il est l’auteur de nombreux génériques de télévision et de bandes originales pour le cinéma (longs et courts-métrages). Il enseigne également dans le cadre de divers masters ayant pour thème, la musique pour l’animation. Il est actuellement plongé en solitaire, dans la composition cinématographique et orchestrale et de la musique pour jeux vidéo comme le récent Endling - Extinction is Forever, dans la bande-son duquel participent la grande Tina Guo ainsi que Rusanda Panfili, toutes deux collaboratrices habituelles de Hans Zimmer. Une bande-son qui est en train de recevoir de nombreuses et d’excellentes critiques.
Informations additionnelles
Information du concertLes places pour les concerts de la saison 22-23 sont en vente

Les billets pour tous les concerts de la saison 22-23 sont disponibles via les canaux de vente habituels.
Les billets pour les concerts de l’Euskadiko Orkestra de la saison 2022-2023 seront mis en vente à partir du 1er septembre. Les concerts qui se dérouleront comme d’habitude dans les quatre capitales, débuteront le 23 septembre à Vitoria.
Billets en vente à partir de 10 euros
L’achat de billets pour tous les concerts de Bilbao, de Pampelune, de Saint-Sébastien et de Vitoria pourra se faire sur euskadikoorkestra.eus, ainsi que sur les sites Web de chaque salles (euskalduna.eus, baluarte.com, kursaal.eus et principalantzokia.org ), dans leurs guichets respectifs et à travers leurs canaux de vente habituels.
Vous pouvez également faire vos demandes d’abonnements, ici (à partir de 80 euros).
Tarifs spéciaux et réductions
Les abonné(e)s de l’Euskadiko Orkestra, les étudiants, les personnes de moins de 30 ans et de plus de 65 ans, les chômeurs et d’autres groupes (Artium, Kursaal Eszena, etc.), disposeront de billets à tarifs spéciaux. De plus, dans le cadre de « Última Hora Joven » (Dernière Minute Jeune), les moins de 30 ans pourront acheter des billets pour toutes les zones à 10 euros, 30 minutes avant le début du concert, au guichet de la salle de concerts correspondante.
Saison 2022-2023 : de la tragédie au dépassement de soi
La nouvelle saison de l’Euskadiko Orkestra nous transporte de la tragédie au dépassement de soi, à travers de grandes œuvres musicales : depuis l’âpreté de Chostakovitch jusqu’aux fantômes de Tchaïkovski, en passant par la plus importante des symphonies de Bruckner ou l’œuvre la plus célèbre de Carl Orff.
L’orchestre reprendra le fil des projets auxquels il avait dû surseoir à cause de la pandémie, comme la première de « Mamu kantak » de Carpenter, une œuvre commandée conjointement avec trois autres orchestres britanniques.
Les créations basques seront également à l’honneur avec la première de « Mare Marginis », une œuvre commandée par Ramon Lazkano, ainsi qu’avec la clôture du projet « Elkano : Mundubira musika bidelagun », auquel a contribué Zuriñe F. Gerenabarrena avec son œuvre « Lorratz », après avoir conclu le tour du monde à travers l’imaginaire de nos compositeurs/trices.
Les spectacles de l’Euskadiko Orkestra permettront également d’écouter des œuvres rarement interprétées, mais qui méritent d'être entendues, telles que « Doctor Atomic Symphony » d’Adams, ainsi que d’autres compositions d’auteurs peu connus au Pays basque, tels que Veprik et Dzenitis.
Pour atteindre cet objectif, nous compterons sur la participation d’artistes aussi importants qu’Alexei Volodin, Alena Baeva, Yulianna Avdeeva, Dinis Sousa, Roderick Cox et Frank Peter Zimmermann. Nous recevrons également de grands artistes et de grands ensembles originaires de notre région tels que l’Orfeón Donostiarra qui fêtera son 125e anniversaire, les chœurs Easo Gazte et Easo Eskolania, Carlos Mena et la soprano Jone Martínez.
Robert Trevino continuera à exercer ses fonctions de chef d’orchestre titulaire de l’Euskadiko Orkestra.
Pour plus d’informations concernant la saison 2022-2023, cliquez ici.
‘¡De película!’, musique de cinéma avec les vedettes de Hollywood

Le premier septembre à 20h00 l’Auditorium Kursaal le Basque National Orchestra s’habillera de manière élégante pour interpréter les bandes sonores des films les plus vendeurs du cinéma : ‘Pirates des Caraïbes’, ‘Titanic’, ‘Jeu d’enfant’, ‘The Mask’, ‘Le discours d’un roi’, ‘La vie est belle’ et bien encore. Deux acteurs de doublage prêteront leur voix à des personnages tels que Jack Sparrow, Forrest Gump, Georges VI et Chucky et accorderont la plus grande authenticité à un émouvant concert de cinéma.
Les entrées sont déjà à la vente à 25 € sur euskadikoorkestra.eus et au guichet de Kursaal.
¡De película! est un spectacle de musique de cinéma pour tous les âges qui joue avec les éléments ‘invisibles’ dans toute la projection cinématographique : la musique et les voix des personnages. Grâce aux acteurs de doublage Jordi Brau et Luis Posada les personnages principaux de Hollywood participeront à ce concert. L’effet évocateur de leurs voix, de pair avec l’interprétation musicale à charge du Basque National Orchestra et la projection d’images, nous fera voyager à travers des films tels que Pirates des Caraïbes, Titanic, The Mask, Le discours d’un roi, Forrest Gump ou Mission Imposible, entre autres.
L’Orchestre Symphonique du Vallés a été à l’origine de ce projet, grâce à un scénario créé spécifiquement pour l’accompagner, et qui a eu un grand succès dans toutes les salles de concerts où il a été présenté. Désormais le Basque National Orchestra adopte ce format original et différent pour ce rendez-vous unique à Saint-Sébastien le premier septembre.
Jordi Brau est le doubleur habituel d’acteurs tels que Sean Penn, Nicolas Cage, Kenneth Branagh, Dennis Quaid, Robin Williams, Tom Cruise, Daniel Day-Lewis, Roberto Benigni et Tom Hanks, entre autres. Pour sa part, la voix de Luis Posada interprète des acteurs tels que Johnny Depp, Jim Carrey, Adrien Brody, John Cusack ou Leonardo Di Caprio. Sa locution dans ce concert sera en castillan, avec des sous-titres en basque.
Ce concert sera dirigé par Rubén Gimeno, directeur de l’EGO (Euskal Herriko Gazte Orkestra) et compte sur le parrainage de Laboral Kutxa.
Il y a des entrées à la vente pour ce rendez-vous à un prix général de 25 euros, sur le site web euskadikoorkestra.eus et dans le guichet de Kursaal. Les abonnés du Basque National Orchestra pourront obtenir deux entrées maximum pour un prix réduit de 20 euros.
Fiche du concert
Premier septembre
Kursaal, 20h00
Entrées : 25€
euskadikoorkestra.eus / Guichet de Kursaal
Basque National Orchestra
Acteurs de doublage : Jordi Brau, Luis Posada
Directeur : Rubén Gimeno
Programme
- Good morning Vietnam! : ‘What a wonderful world’, Bob Thiele / George Weiss
- Jeu d’enfant : Joe Renzetty
- The Mask : ‘Hey Pachuco’, Randy Edelman
- Le discours d’un Roi : ‘Symphonie nº 7’, Ludwig Van Beethoven
- Titanic : James Horner
- Né un quatre juillet : John Williams
- Mission Impossible : Lalo Schiffrin
- Madame Doubtfire ‘Le barbier de Séville (Air du Figaro)’, Gioachino Rossini
- Arrête-moi si tu peux : John Williams
- La vie est belle : Niccola Piovani
- Pirates des Caraïbes : Hans Zimmer
- Forrest Gump : Alan Silvestri