Cinq partitions pour un tour du monde

L’Orchestre Symphonique d’Euskadi présente le projet Mundubira musika bidelagun, qui représente son apport à la commémoration du 500e anniversaire du premier tour du monde, et dans lequel le Basque Juan Sebastián Elkano a joué un rôle crucial.
Cinq œuvres ont été commandées à cinq compositeurs/compositrices basques, qui mettront en musique les différentes parties du voyage. Unies, les compositions reflèteront la traversée dans son ensemble.
Il s’agit d'un projet qui porte l’empreinte et l’engagement de Robert Treviño pour soutenir la culture et la musique basque, et c’est le résultat de plusieurs mois de travail.
On sait que les Basques ont eu une présence et un rôle très importants dans le premier tour du monde. Lors de cette première expédition, Juan Sebastian Elkano a joué un rôle essentiel et est devenu le premier marin à y parvenir. Du début de cette année 2019 et jusqu’en 2022 est célébré le Ve centenaire de cette expédition. C’est dans ce contexte que l’Orchestre Symphonique d’Euskadi, dans sa vocation permanente d’être une référence culturelle dans son pays, a considéré qu’il était très important de participer à l’étude, à la recherche et à l’exploration de la figure d’Elkano, toujours dans une approche musicale.
Le travail réalisé pendant des mois par le directeur titulaire, Robert Treviño, qui a continué à approfondir la création musicale contemporaine basque, a été très important dans ce processus. De même, il s’est pleinement immergé dans Eresbil (Archive Basque de la musique) et a partagé sa vision artistique pour donner forme et parvenir à la matérialisation de notre Elkano et sa circumnavigation musicale.
Suite à ce processus de réflexion et d’engagement avec notre histoire, l’Orchestre d’Euskadi s’est embarqué dans une nouvelle aventure musicale et, en évoquant le voyage réalisé par le marin de Getaria, a proposé à cinq compositeurs/compositrices basques la création d'autres compositions avec pour unique indication de se centrer sur différentes parties du périple. L’union de tous complètera le tour du monde d’un point de vue musical totalement novateur.
L’Orchestre Symphonique d’Euskadi inaugurera les cinq commandes tout au long des Saisons 2019/2020, 2020/2021 et 2021/2022. Chacune d’entre elles sera présentée dans un programme différent. Elles seront finalement enregistrées et éditées ensemble sur un CD. Tout ce parcours et son résultat deviendront l’héritage et le grand apport de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi à la découverte de la figure d’Elkano et du premier tour du monde.
Cela sera sa manière de se joindre à la Fondation Mundubira 500 : Elkano Fundazioa, créée afin de coordonner des projets qui promeuvent la connaissance d’Elkano et de poursuivre des recherches sur une histoire encore inconnue sur de nombreux aspects.
Les cinq compositrices et compositeurs sont, par ordre de commande et première : Mikel Chamizo, Mikel Urquiza, Joël Mérah, Teresa Catalán et Zuriñe F Gerenabarrena. Tous proviennent de différents territoires basques et leur nombre nous renvoie aux cinq navires qui étaient présents au début de l’expédition :
Mikel Chamizo (Tolosa, 1980) :
« Début de l’expédition 1519 » (première en automne 2019)
Mikel Urquiza (Bilbao, 1988) :
« Amérique du Sud » (première au printemps 2020)
Joël Mérah (Clichy, 1969) :
« Océan Pacifique, Asie » (première en automne 2020)
Teresa Catalán (Pampelune, 1951) :
« Inde, Afrique » (première au printemps 2021)
Zuriñe F Gerenabarrena (Vitoria, 1965) :
« Retour, 1522 » (première au printemps 2022)
De gauche à droite: Mikel Chamizo, Teresa Catalán, Oriol Roch, Bingen Zupiria, Robert Treviño, Zuriñe F Gerenabarrena, Joël Mérah, Mikel Urquiza
Donner suite à TESELA
Ce nouveau projet musical de l’Orchestre continue de dessiner le cercle initié par le projet TESELA, réalisé à l’occasion du 30e anniversaire de l’Orchestre.
C’est à ce moment-là que l'on a décidé de commander huit œuvres à d'autres compositeurs de différentes nationalités et au prestige international : des tesselles qui composaient une mosaïque de musique contemporaine avec une seule idée commune : la culture basque. Il s’agissait d’un regard inverse à celui d’aujourd'hui ; à cette époque, les compositeurs internationaux regardaient Euskadi, et maintenant, à travers ce regard basque d’Elkano, ces nouvelles œuvres nous font voyager à travers sa musique évoquant ce premier tour du monde. Dans les deux cas, l’Orchestre Symphonique d’Euskadi revalide sa condition de moteur de la création, et laisse un héritage musical d’une grande importance culturelle.
Cinq compositeurs, un tour du monde
Par la suite, nous nous intéressons aux premières idées et réflexions qui nous ont été proposées sur leurs éventuelles œuvres par les cinq compositrices et compositeurs protagonistes de ce voyage musical autour du monde, ainsi que leurs biographies.
Mikel Chamizo (Tolosa, 1980) : Navigare necesse est
Le premier à faire résonner les aventures d’Elkano sera Mikel Chamizo, à qui on a demandé d’incorporer dans sa partition la voix chorale. Elle sera interprétée par la Société Chorale de Bilbao. Chamizo s’occupera du « Début de l’expédition 1519 » et son œuvre sera présentée en avant-première au début de la Saison 2019/2020, à l’automne prochain.
Voici l’explication que Mikel Chamizo a donnée sur l’œuvre qu'il réalisera :
Navigare necesse est, vivere non necesse (Naviguer est nécessaire, vivre ne l’est pas) est une phrase qui figure dans les Vies parallèles de Plutarque attribuée à Pompée, qui a harangué avec elle ses marins quand ces derniers refusaient d’embarquer au milieu d'une tempête qui mettrait probablement fin à leurs vies. Mais c’est également une phrase qui documente deux réalités : l’importance stratégique de la navigation dès les débuts des sociétés humaines, et le terrible risque personnel encouru par ses protagonistes.
L’expédition de Magellan et d’Elkano autour du monde, baptisée par Stefan Zweig comme « la seconde Odyssée », est paradigmatique d’une manière d'aborder la vie qui ne peut plus exister. La recherche d'une étape alternative entre l’Amérique et l’Asie, entrant pour cela dans une zone du monde non cartographié, était un projet porté par la foi de Magellan qui, très probablement, allait se terminer fatalement. Comment se sont préparés Elkano et ses hommes pour une telle quête ? Avec quelle disposition mentale se confrontaient-ils à la terreur de l’inconnu ?
Navigare necesse est se centre sur le début même du voyage de Magellan-Elkano et se divise en trois sections : un rite religieux, comme il était coutume avant d’embarquer pour de longues périodes, mené par le chœur ; une recréation imaginée du paysage sonore du port de Sanlúcar de Barrameda, où les nefs de Magellan s’étaient introduites dans l’océan Atlantique ; et les premières minutes de navigation en mer, en route vers l’une des aventures les plus imposantes de l'histoire de l’humanité. »
Mikel Chamizo a étudié la composition à Musikene avec Ramon Lazkano, Gabriel Erkoreka et Stefano Scarani. Sa musique a été interprétée dans des pays comme la France, la Suisse, l’Italie, la Pologne, la Suède ou le Chili, et dans des festivals et des cycles comme La Biennale di Venezia, la Quinzaine Musicale de Saint-Sébastien ou Musikaste. Parmi ses projets les plus récents citons Bertso berriyak jartzera nua, une exploration musicale de la bertsolaritza aux côtés de Maialen Lujanbio, présentée en avant-première aux Matinées de Miramon de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi ; Espirals, écrite pour l’Ensemble Orchestre de Cadaqués ; ou sa participation au projet pédagogique de musique contemporaine Soinua iratzarri, sélectionné par Saint-Sébastien 2016 parmi les initiatives les plus importantes de son projet de Capitale Européenne de la Culture.
Mikel Urquiza (Bilbao, 1988)
Le relais sera pris par Mikel Urquiza, qui se centrera sur l’« Amérique du Sud » et où nous arriverons au printemps 2020 avec la première de son œuvre.
D’après Mikel Urquiza :
« L’Orchestre d’Euskadi m’a proposé de participer à cet ambitieux projet qui vise à illustrer le voyage d’Elkano autour du monde. Il m’a notamment demandé de me concentrer sur l’étape sud-américaine de l’expédition qui, toujours sous la direction de Magellan, a fait escale dans des pays que l’on connaît actuellement sous le nom de Brésil et d’Argentine.
Le voyage d’Elkano en Amérique du Sud réveille immédiatement en moi le souvenir de migrations ultérieures : celles qui ont été réalisées dans le même sens, faisant partie d'un mouvement global de diaspora basque, et celles plus récentes, dans le sens inverse, qui expliquent pourquoi de nombreux Sud-américains vivent aujourd'hui parmi nous.
Pour naviguer sur une mer non cartographiée, pour se rendre dans un pays inconnu et souvent hostile, de l’intelligence, de la détermination et de l’audace sont nécessaires. Je ne sais pas encore comment j’articulerai musicalement ces idées, mais je sais que je célèbrerai l'homme et pas le héros, en rendant hommage à travers sa trouvaille tant d'autres qui existent et qui sont invisibles autour de nous. »
Urquiza a également étudié la composition avec Gabriel Erkoreka et Ramon Lazkano, et a poursuivi ensuite ses études à Paris. Là-bas, il écrit et travaille pour de nombreux musiciens français, comme le pianiste Wilhem Latchoumia, Quatuor Diotimia, l’Instant Donné ou l’Ensemble Intercontemporain, et également en Allemagne avec la soprano Sarah Maria Sun, l’Ensemble Mosaik, l’Ensemble Ascolta et le trio Catch dans le cadre de festivals comme ECLAT ou la saison de la Philarmonie de Cologne. Il collabore avec les plus importantes institutions musicales basques, comme l’Orchestre Symphonique d’Euskadi, la Fondation BBVA, la Quinzaine Musicale de Saint-Sébastien et Musikagileak.
Joël Mérah (Clichy, 1969)
Le compositeur d’Iparralde Joël Mérah nous amènera dans les eaux du « Pacifique, Asie ». Cela aura lieu en automne 2020 et dans sa traversée incorporera une voix soprano.
Voici comment il décrit l’œuvre sur laquelle il travaille actuellement :
L’œuvre aura deux titres possibles : …un certain parfum de sagesse II ou …Jakinduriaren usaina.
En 2 mouvements : 1/ Han - Hor - eta – Hemen; 2/ Zure inguruan.
L’œuvre pour orchestre que je souhaite composer pour le projet de commémoration du 500e anniversaire du voyage autour du monde de Juan Sebastián Elkano, sur commande de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi, sera dirigée par le sentiment de paix alimenté par les grands espaces et les voyages. Cette idée de la paix fait référence au sentiment qui a envahi l’esprit d’Elkano et des hommes qui l’ont accompagné dans le périple par l’océan Pacifique, un océan qui doit son nom à Magellan, qui l’a baptisé « Pacifique » en raison de la météorologie favorable qu’ils ont connue pendant leur traversée. Avant tout, je souhaite évoquer un monde intérieur (celui de Juan Sebastián Elkano probablement) plus qu’un monde extérieur et épique.
Pour souligner tout cela, j’envisage la possibilité que la composition montre également la plume de Joxean Artze. Cela se ferait par le choix d’un poème qui évoque ce sentiment de voyage et d'intériorité, un certain parfum de savoir, et qui sera probablement chanté par une voix qui serait intégrée à l’orchestre en question. »
Mérah a commencé ses études à Bayonne et a poursuivi à Paris. Il collabore avec de nombreux groupes et orchestres de Paris, Bordeaux, Bayonne, Irun et Tokyo, et cultive tous les genres musicaux (musique de chambre, soliste, orchestral, opéra, ballet, cinéma…). Il a reçu de nombreux prix de composition, parmi lesquels se distingue le premier prix Toru Takemitsu de Tokyo. Il est membre du groupe de musique l’Ensemble 0 et professeur du Conservatoire Maurice Ravel de Bayonne.
Teresa Catalán (Pampelune, 1951)
Teresa Catalán est la doyenne de ce groupe de compositeurs d’Elkano. Elle entamera le retour à la maison par « Inde, Afrique », au printemps 2021. Catalán a reçu plusieurs prix d’interprétation, de composition et de reconnaissance de son parcours musical, comme le Prix National de Musique (composition) 2017. Elle est membre élue de JAKIUNDE, du Conseil de la Culture du Gouvernement de Navarre et Professeur émérite de Composition et d’Instrumentation du Conservatoire Royal Supérieur de Musique de Madrid. Ses compositions ont été programmées dans les plus importants festivals et dans différents pays. Elle a reçu des commandes de nombreux interprètes et d'institutions nationales et internationales, et donne régulièrement des cours et des conférences dans des Festivals, des Institutions, des Universités et des Conservatoires de différents pays.
Zuriñe F Gerenabarrena (Vitoria, 1965)
La compositrice alavaise Zuriñe F Gerenabarrena fermera un périple de trois ans avec « Retour 1522 ». L’ouverture et la fermeture de cette traversée aura lieu au printemps 2022.
Gerenabarrena dévoile une partie de ce que sera l’œuvre qu’elle prépare pour l’occasion :
La composition durera 8 à 10 minutes environ. Dans l’idée globale de former avec chaque œuvre sous forme de tesselle une vision du voyage du navigateur basque autour du monde (du départ, en passant par les différents obstacles et lieux par où il a navigué lors de l’expédition, jusqu'à son retour), la partie que j’aborderai sera l’étape finale, celle du retour.
La navigation de Magellan et d’Elkano, qui élargit l’idée du monde que l’on avait à l’époque (tout comme les voyages stellaires, les avancées scientifiques et technologiques, ou les phénomènes de la Nature), fait douter de nos certitudes et nous oblige à repenser des idées que nous croyions immobiles. Ce sont des actes qui élargissent notre esprit et permettent de nous réinventer et d’agrandir notre imagination. Cette œuvre se veut une métaphore du voyage tout comme une action de résistance et d'avancée dans l'adversité comme énergie pour arriver à destination.
Pour l’écriture de l’œuvre, je vais partir d’expériences précédentes obtenues avec des œuvres électroacoustiques, mais je souhaite combiner des éléments sonores provenant de la pensée électronique dans le traitement instrumental.
Ce n’est pas mon intention de faire une pièce programmatique ou descriptive, mais le souhait de travailler dans l’exploration est bien là, de l’environnement sonore liée à l’obscurité et à la difficulté ; et en alternant avec des textures plus lumineuses, où prédomine l’utilisation de la percussion et du métal, parfois avec un total sonore, et d'autres sous forme de couleur.
Gerenabarrena a étudié avec Carmelo Bernaola et Franco Donatoni à Milan. Compositrice polyvalente, elle possède des œuvres qui vont des commandes pour soliste, orchestre symphonique, théâtre, danse, orchestrations de musique de cinéma, électroacoustique ou projets pluridisciplinaires. Elle est présente en tant qu’auteure et réalisatrice dans divers salons internationaux en Europe et en Amérique. Sa musique a été interprétée par différents orchestres, ensembles et instrumentistes, et elle reçoit des commandes et des aides d’institutions basques, européennes et du Japon également. Elle développe également sa carrière à Musikene.
Informations additionnelles
Télécharger photo de la conférence de presse (.jpg)Télécharger image officielle (.jpg)'La Mariée était en noir', nouvel enregistrement de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi et Fernando Velázquez

La bande-son du film de François Truffaut, écrite par le compositeur américain Bernard Herrmann, a fêté un demi-siècle en 2018.
En septembre, l’Orchestre Symphonique d’Euskadi a enregistré sous la houlette de Fernando Velázquez, la bande-son du film du Français, François Truffaut, La Mariée était en noir. La bande-son du film, écrite par le compositeur américain Bernard Herrmann, a fêté un demi-siècle en 2018 et, à cette occasion, l’Orchestre Symphonique d’Euskadi a réalisé un nouvel enregistrement comprenant, en outre, 25 nouvelles minutes qui ne faisaient pas partie du film et que l’on peut écouter pour la première fois dans cette nouvelle édition.
Cet enregistrement a reçu un grand accueil de la part des amateurs des classiques du cinéma et de ses bandes sons.
Dirigé par Fernando Velázquez et avec la production musicale de Marc Blanes, cette nouvelle édition a été enregistrée par Quartet Records.
Plus d’infos sur : http://www.quartetrecords.com/the-bride-wore-black.html
Fin d'une tournée triomphante en Europe centrale avec de longs applaudissements à Bregenz

Robert Treviño : « Je suis très fier de l’Orchestre et de cette tournée, nous nous sommes présentés avec les plus hautes normes de qualité et cela confirme que nous vivons un moment artistique très important. »
Après son passage par l’Herkulessaal de Munich, l’Orchestre Symphonique d’Euskadi s’est rendu en Autriche et s’est installé sur les rives du Lac Constance, à Bregenz. Samedi, l’Orchestre a donné le troisième et dernier concert de la tournée au Festspielhaus, un centre offrant une riche activité culturelle avec une salle pour 1 600 personnes qui a semblé petite pour écouter l’orchestre basque. Ce centre est principalement connu pour le Festival d’été de musique classique qui a lieu sur la plus grande scène lacustre d’Europe, et qui possède une tribune spectaculaire pouvant accueillir près de 7 000 personnes.
En sachant que Bregenz était un autre terrain à conquérir, l’Orchestre s’est gardé une carte de luxe en incorporant au programme le prestigieux violoniste Vadim Gluzman dans l’interprétation du Concert pour violon nº 2 de Prokofiev. L’Orchestre a donc donné sa première représentation dans la ville avec un grand programme de concert (Sorozábal, Prokofiev et Mahler) et avec deux solistes de poids : Mojca Erdmann, qui nous a accompagnés à tous les concerts, et le susmentionné Vadim Gluzman. Tout cela dirigé par le directeur musical, Robert Treviño.
Nous ouvrons à nouveau le programme avec un compositeur basque, Pablo Sorozábal, dont la sélection de trois chansons des Sept Lieder chantés par la soprano Erdmann constituent une surprise pour le public, et une manière très cohérente de se présenter sur les scènes de cette tournée. Ce n’est pas par hasard que Sorozábal a écrit cette œuvre dans les années 20 à Leipzig et a été un grand amateur de la culture germanique et d’Europe centrale. Comme nous vous l’avons déjà dit ces derniers jours, la présence de Sorozábal dans le programme met l’accent sur la vocation de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi d’être et d’agir en tant qu’ambassadeur de la culture basque. Et c’est ce qu’il a à nouveau fait, en faisant connaître les poèmes traduits vers le basque que le poète allemand Heinrich Heine avait écrits précédemment et ceux que Sorozábal a voulu mettre en musique imprégnée de rythmes et de mélodies basques.
C’est Vadim Gluzman qui a pris le relais pour s’en remettre à Prokofiev. Le violoniste israélien est connu dans le monde entier pour ses représentations, qu’il donne toujours avec des chefs très importants et accompagné de nombreux orchestres de première file. Voilà pourquoi il est important de souligner que, juste après avoir commencé la répétition du samedi matin avec notre Orchestre, il a dit au Maître Treviño qu'il avait « un orchestre très bon ». Il a même ajouté que « c’était le meilleur d’Espagne et l’un des meilleurs d’Europe. » Gluzman s’est attaqué à la partition complexe de Prokofiev avec maestria, élégance et vertu, comme il sait le faire avec ce concert qui a été donné pour la première fois à Madrid en 1935. Récemment, lors d'un entretien, Gluzman a déclaré que, pour lui, « le plus important dans le fait d’être musicien est d’être capable de transmettre nos émotions, nos pensées et nos expériences à travers le son. » Et à en juger par la réponse du public, Gluzman a été très loin et a pénétré en profondeur dans la salle, mais il a résisté et n’est pas parvenu à obtenir un bis.
Dans la seconde partie, et tout comme dans le reste de la tournée, l’Orchestre s’est centré sur la Quatrième symphonie de Mahler. Treviño a joué le tout pour le tout et a de nouveau obtenu de l’Orchestre une grande interprétation qui a été très applaudie par le public. Il y a ensuite eu les fameux bis dans cette tournée de R. Strauss avec Mojca Erdmann et l’« Intermède » de Les Noces de Luis Alonso du Sévillan G. Giménez. C’est ainsi que le concert a comptabilisé deux heures et demi.
Fin d'une importante tournée en Europe centrale
Il y a eu trois concerts, deux en Autriche (Linz et Bregenz) et un dans la salle emblématique Herkulessaal de Munich, toutes des scènes de grande tradition musicale. L’Orchestre a combiné à tout moment de la musique basque (Aita Donostia et Sorozábal) et universelle (Elgar, Prokofiev et Mahler), des œuvres très difficiles et très engagées. Voilà pourquoi, après cette tournée, qui a nécessité du travail, le directeur général, Oriol Roch, ainsi que le directeur musical, Robert Treviño, ont dirigé tout l’Orchestre lors de la répétition du matin. « Félicitation à tout l’Orchestre pour le travail que vous avez réalisé, nous sommes très fiers du niveau de l’Orchestre. Nous nous sommes présentés avec les plus hautes normes de qualité et cela confirme que nous vivons un moment artistique très important. » Oriol Roch a annoncé qu’il travaillait déjà sur la réalisation de nouvelles tournées.
Conquête basque à l’Herkulessaal de Munich

L’Orchestre Symphonique d’Euskadi est monté sur la scène de la prestigieuse Herkulessaal de Munich avec assurance, énergie et force. Il a convaincu et triomphé. « Je pense que les gens ne pouvaient pas croire au caractère extraordinaire de cet Orchestre », a déclaré Robert Treviño.
À propos de Munich
Une ville qui possède trois grands orchestres symphoniques de renommée mondiale, trois de chambre et quatre salles de concert pour près de 6 000 villes, parle d’elle-même de sa réputation en tant que centre névralgique de la musique classique d’Europe centrale. Voilà pourquoi le fait d'avoir réussi à entrer dans les murs de sa programmation est, pour la « Baskisches Nationalorchester », un défi en soi. Si, en outre, il le fait sans complexes, en se présentant comme un programme qui combine ses racines basques, sous l’égide de Sorozábal, avec la présence de deux grands compositeurs universels tels qu’Elgar et Mahler, il éveille alors la curiosité de son public et des médias. Et c’est ce qui s’est passé hier à l’Herkulessaal de Munich, où l’Orchestre Symphonique d’Euskadi a signé une grande interprétation et est resté au sommet.
Commencer par Sorozábal
L’Orchestre Symphonique d’Euskadi porte dans ses gènes sa condition d’ambassadeur de la culture basque et, à cette occasion, l’a élevé à son expression maximale en ouvrant le concert de Munich avec une sélection des Sept lieder écrits par Sorozábal, précisément sur le territoire allemand, à Leipzig, en 1929. Le compositeur basque n’avait jamais imaginé que sa musique, inspirée de poèmes d’Heinrich Heine, imprégnée de rythmes et de modulations basques, et dédiée à différentes personnalités de la culture basque, allait être interprétée dans l’un des temples de la musique classique. Écouter la soprano allemande Mojca Erdmann chanter en basque les célèbres « Amesetan », « Lotoren lorak » et « Ez dot sinisten » a suscité une grande émotion chez la plupart des personnes présentes, et a confirmé la valeur de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi en tant qu’instrument capable d’exporter vers les lieux les plus acclamés sa musique et sa culture. À cet égard, le conseiller à la Culture et à la Politique linguistique du Gouvernement basque et président de l’Orchestre, Bingen Zupiria s’en est fait l’écho. Présent dans la salle, il a été « impressionné par le public nombreux qui a participé au concert » et par les sept fois où le Maître a dû remonter sur scène, acclamé par les applaudissements. Zupiria a ajouté que « si nous souhaitons explorer le monde en tant que pays, industrie et économie, il faut exporter de la culture. L’Orchestre d’Euskadi l’a démontré, et c’est un exemple important. » Zupiria s’est également félicité du haut niveau de la représentation.
Après Elgar et Mahler
Après sa présentation dans la salle avec Sorozábal, il a commencé son parcours par la musique plus universelle, alors sur un terrain plus engagé par ces paiements. Il a d’abord abordé les Variations Enigma d’Elgar, une œuvre qui avait déjà été jouée à Linz et que l’Orchestre avait très bien préparée. Concernant son interprétation, hier le journal autrichien Nachrichten faisait référence à la critique de notre concert à Linz : « Dans la variation la plus connue déjà, Nimrod, on remarquait que l’orchestre cultivait une fascinante culture pianistique » et concluait que cela avait été une « soirée cohérente, avec une réalisation plus qu'impressionnante de la Quatrième de Mahler. »
Avec ces éléments, l’entrée de l’Orchestre sur scène a été assurée et convaincante. La Quatrième de Mahler est l’une des symphonies les plus populaires du compositeur allemand. Cette même œuvre a été programmée trois fois à Munich ces 15 derniers jours et la Philharmonique de Munich le fera au milieu de ce mois-ci avec Valery Gergiev. Par ailleurs, Robert Treviño poursuit actuellement une intense carrière internationale. Il a dirigé la Philharmonique de Munich dans cette même salle, où il se souvient toujours de sa Cinquième Symphonie de Mahler, et il commence à être un chef d’orchestre connu pour ses interprétations de Mahler. Dès le début, il a été évident pour Robert Treviño qu’il souhaitait se présenter à Munich avec son Orchestre, avec un grand programme, et avec Mahler au pupitre, pour montrer ses forces et le faire avec toutes ses capacités, en toute sécurité, conviction et énergie. Et c’est ainsi que s’est déroulée l’interprétation de toute l’œuvre. Très harmonieuse et en lien permanent avec Treviño, l’exécution de la Quatrième de Mahler par l’Orchestre a été acclamée et très applaudie par le public qui a fait remonter jusqu’à sept fois le chef d’orchestre sur scène. Pour sa part, Mojca Erdmann, alors très en forme après s’être sentie indisposée à Linz, a scellé sa participation en énonçant avec élégance et finesse les plaisirs célestes auxquels le compositeur fait référence dans le dernier mouvement de la symphonie. Il n’a pas été possible de quitter la scène avant deux bis : le premier, « Morgen » des Quatre dernières chansons de R. Strauss, avec la soliste Erdmann, et le second, avec l’Orchestre en solitaire, l’« Intermède » de Les noces de Luis Alonso de Giménez.
À la fin du concert, le maître Treviño était plus que satisfait et a voulu souligner son enthousiasme pour tout ce que la soirée avait permis d'offrir. « Le public a été incroyable, l’Orchestre était ravi, la représentation a été incroyable, et je pense que les gens ne pouvaient pas croire au caractère extraordinaire de cet Orchestre. Je suis très fier d’eux », a-t-il déclaré.
Outre le conseiller à la Culture et Président de l’Orchestre, Bingen Zupiria, ont assisté au concert le consul espagnol à Munich, Francisco Pascual de la Parte ; des représentants de l’Institut Cervantes ; la directrice du bureau de SPRI à Munich, María Sarricolea, et la communauté basque résidant dans la ville. Tous ont été enthousiasmés et surpris par la qualité de l’Orchestre, comme le programmateur local, Helmut Pauli, chargé de l’inclure dans l’agenda d’Herkulessaal et accoutumé à l’intense et célèbre vie musicale de la ville : « L’Orchestre peut être comparé aux grands parce qu’il est au même niveau qu’eux, il a un son extraordinaire et a tiré des couleurs de Mahler auxquelles nous ne nous attendions pas. » « Ce fut un grand plaisir d'avoir pu les amener à Munich. »
Nous poursuivons notre tournée
Samedi, nous revenons sur le sol autrichien, à Bregenz, où l’Orchestre joue pour la première fois. Nous sommes attendus pour un concert à la Festspielhaus, une salle située sur les rives du Lac Constance pouvant accueillir 1 600 villes et pour lequel les entrées sont déjà épuisées. Ici, nous poursuivrons avec Sorozábal et Mahler, et ferons entrer le prestigieux violoniste Vadim Gluzman dans l’interprétation du Concert pour violon nº 2 de Prokofiev. C’est un programme très fort également, avec deux solistes de renom, et à nouveau avec de la musique basque et universelle. Le samedi 8 mai à 19h30. Il s’agira du dernier des trois concerts programmés pour cette tournée.
« Brillant » Orchestre sur les rives du Danube

Hier, l’Orchestre Symphonique d’Euskadi a inauguré de manière remarquable sa tournée internationale dans la ville autrichienne de Linz.
Avec l’autorisation d’Anton Bruckner, originaire de Linz et à qui la salle de concert doit son nom de Brucknerhaus, notre Orchestre a ouvert le concert d'hier dans la capitale de la Haute-Autriche avec la Méditation d’Aita Donostia. Écouter et interpréter le compositeur basque sur les rives du Danube suscite une grande émotion pour l’Orchestre. Et encore plus pour celle qui a été baptisée par ce dernier, Elena Martínez de Murguía, joueuse de viole de la formation basque qui écoutait avec attention l’œuvre écrite par son grand-oncle en 1908 pour orgue qui, ensuite orchestrée, a été le premier à faire résonner l’Orchestre à Linz. Il s'agit d'une œuvre courte, délicate et une véritable invitation au recueillement, interprétée pour la première fois par l’ensemble musical.
Elgar s’incruste à Linz
Le programme du concert a eu son contretemps. La soprano Mojca Erdmann, qui nous accompagne dans cette tournée et qui intervenait comme soliste dans la première partie du programme en interprétant Mozart, s’est sentie indisposée à midi et ne pouvait pas assurer tout le programme du concert, se voyant obligée de garder ses forces pour la Quatrième symphonie de Mahler de la seconde partie. Par conséquent, elle a dû faire de la nécessité vertu et, même si elle était réservée pour la première partie du concert à Munich, les Variations Enigma d’Elgar ont été présentées à Linz au pupitre de l’Orchestre et ont occupé, après Aita Donostia, la première partie du concert. L’Orchestre a bien préparé cette œuvre car, pendant toute la semaine dernière, elle a été interprétée pendant son Abonnement saisonnier. Il a donc fait face à ce changement avec assurance et donné libre cours aux quatorze variations qui parlent des amis du compositeur britannique et qui lui ont permis d’asseoir sa réputation. De même, l’organiste Bernhard Prammer, prêt à interpréter Mozart, a changé ses partitions pour celles des Variations Enigma et donné la voix à l’orgue qui préside la salle et qui, avec ses près de 4 000 tuyaux, lui confère une grande personnalité.
Mahler et plus pour la seconde partie
L’excellente acoustique dont bénéficie la salle Brucknerhaus de Linz a permis à l’Orchestre d’interpréter une grande Quatrième de Mahler, dans la version de notre directeur musical Robert Treviño. Mojca Erdmann s’est incorporée au quatrième mouvement de la symphonie, la dernière ligne droite sur laquelle Mahler pose la voix de soprano pour se référer à la jouissance de la vie céleste. Et le public a répondu, applaudi et qualifié de « brillant » le son de l’orchestre basque, invité au cycle Internationale Orchester. Comme c’est le cas habituellement dans les tournées et après deux heures de concert, l’Orchestre clôture la soirée par un bis en clé de zarzuela, l’Intermède de Les noces de Luis Alonso de Giménez.
Avec la salle alors vide, l’émotion et la joie, de nombreuses félicitations entre les musiciens, les organisateurs du concert et, surtout, une grande satisfaction, celle du directeur musical, remplissaient les loges du Brucknerhaus. Robert Treviño fait face à la première tournée internationale avec le premier orchestre dont il est le directeur musical, celui qu’il « a dans le sang » et qui a été qualifié, pour le moment à Linz, de « brillant ».
Il est maintenant temps de profiter de la ville autrichienne et, pour commencer, de penser à Munich, dont la salle Herkulessaal nous attend pour un examen difficile. Mais cela aura lieu demain, le jeudi 6 décembre, à 20h.
Informations additionnelles
Images du concertL’Orchestre Symphonique d’Euskadi, prêt pour son nouveau défi international : Autriche et Allemagne

Du 4 au 8 décembre, l’Orchestre part en tournée pour donner trois concerts dans de prestigieuses salles des villes autrichiennes Linz et Bregenz et de la ville allemande Munich.
Aujourd’hui, le vendredi 30 novembre, a lieu la dernière répétition avant la tournée que l’Orchestre Symphonique d’Euskadi réalisera en Autriche et en Allemagne pour donner trois concerts à Linz, Bregenz et Munich. Il s'agit du défi artistique international le plus important de cette saison pour l’Orchestre et de la première tournée qu’il réalisera avec son chef, Robert Treviño.
Le Baskisches Nationalorchester, tel qu’est présenté l’Orchestre, et Treviño auront à leurs côtés la soprano allemande Mojca Erdmann et le violoniste israélien Vadim Gluzman, les grands solistes invités à cette tournée de concerts.
Programmes et concerts
L’Orchestre partira en tournée le lundi 3 décembre, et donnera trois concerts dans d'importantes villes et salles de l’Europe centrale connues pour leur grande tradition musicale et leur public exigeant : le 4 au Brucknerhaus de Linz, le 6 décembre à l’Herkulessaal de Munich et le 8 décembre au Festspielhaus de Bregenz.
Les trois concerts s'ouvriront avec de la musique basque : Méditation d’Aita Donostia à Linz et Sept Lieder (sélection) de Pablo Sorozábal à Munich et Bregenz, avec la voix d’Erdmann, que l’on pourra entendre pour la première fois en basque. Sorozábal, grand admirateur de la culture allemande, a écrit cette œuvre à Leipzig en 1929. Sa musique est imprégnée de rythmes et de modulations basques, et chaque lied est dédié à l’un de ses amis, tous des personnalités de la culture basque. Ses Sept Lieder font partie de la Collection de Compositeurs Basques, enregistrée par l’Orchestre Symphonique d’Euskadi pour le label Claves, collection qui est devenue une véritable référence de la musique symphonique de notre pays.
Les trois concerts auront lieu en seconde partie de la Quatrième Symphonie de Mahler, l’une des plus populaires du compositeur allemand, qui comptera à nouveau sur la partie soliste avec la soprano allemande Mojca Erdmann. Mais une couleur différente sera apportée à la première partie de ses concerts dans chaque ville.
À Linz, et après Aita Donostia, l’Orchestre et la soprano Erdmann aborderont une sélection d'airs pour soprano et de sonates d’église de Mozart.
À Munich, après une sélection des Sept Lieder de Sorozábal, l’Orchestre mettra sur les pupitres les Variations Enigma d’Elgar en première partie, en contraste avec la Quatrième Symphonie de Mahler. Il s'agit d'un programme très exigeant qui montrera, sous la houlette de Robert Treviño, les forces de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi.
Enfin, à Bregenz, outre l’œuvre de Sorozábal, le Concert pour violon nº 2 de Prokofiev avec Vadim Gluzman comme soliste occupera la première partie. (Voir programme de chaque ville à l’Annexe 1)
Avant de partir en tournée, l’Orchestre fera demain, le 1er décembre, à 11h00, une Répétition générale ouverte, dans le cadre de la programmation des Matinées de Miramon. Il s'agit d'une exception de luxe dans la programmation de concerts de chambre à petit format qui sont habituellement offerts dans ce cycle. L’Orchestre sera accompagné de la soprano Mojca Erdmann dans ce concert qui a été organisé dans le cadre du programme mis en œuvre par l’Orchestre en tournée : la Symphonie nº 4 de Mahler et une sélection d'airs pour soprano et de sonates d’église de Mozart. Les entrées pour se rendre à cette Matinée sont épuisées.
Treviño et son intense carrière internationale
Le directeur nord-américain déploie actuellement une intense carrière internationale. Rien qu’en Europe, il a dirigé, et avec un énorme succès, des orchestres comme l’Orchestre Symphonique de Stuttgart, le Gewandhaus de Leipzig, l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, le Viena Tonküstler ainsi que le Philharmonique de Munich, précisément à la Herkulessaal, où on se souvient encore de sa Cinquième Symphonie de Mahler. Robert Treviño commence à être un directeur connu pour ses interprétations de cet artiste, et ses récentes versions du compositeur allemand à la tête du London Symphony Orchestra, du London Philharmonic et du Zurich Tonhalle ont été acclamées par le public et la critique. Maintenant, il veut revenir à cette salle légendaire avec les partitions de Mahler et son Orchestre, qui y refait aussi son apparition après sa première en l’an 2003.
Présence internationale de l’Orchestre
L’Orchestre Symphonique d’Euskadi est une institution fidèle depuis toujours à sa vocation d’ambassadeur de la culture basque. C’est pourquoi, tout au long de ses 36 ans d’existence, il a été présent sur les scènes internationales de différentes manières et avec différents objectifs.
Il a ainsi participé à différents Festivals, comme la Biennale de Venise, et Saisons, comme celle de l’Opéra Royal Château de Versailles, où il se rend habituellement avec le Malandain Ballet Biarritz et où on le retrouvera en mars 2019 pour la première de « Marie Antoinette ».
Il se produit aussi sous le format d’échanges entre orchestres, comme ceux réalisés avec les orchestres de Düsseldorf et Giuseppe Verdi de Milan ou celui devenu classique avec l’ONBA de Bordeaux.
Mais son format le plus connu est celui des tournées de concerts, où cette dernière tournée figure comme la 18e. Depuis 1984, l’Orchestre s’est ainsi produit en Argentine, au Chili, au Brésil, en Angleterre et en Italie. Mais surtout, il a donné de multiples représentations dans différentes salles d’Europe centrale, dans des villes d’Allemagne (Francfort, Stuttgart, Passau, Bayreuth, Augsbourg, Hambourg, Brême, Düsseldorf et Munich), d’Autriche (Vienne, Salzbourg, Linz) et de Suisse (Zürich, Lucerne, Gstaad). Cette année, il reviendra à Munich (troisième fois) et à Linz (quatrième fois) et se produira pour la première fois à Bregenz.
Il faut remarquer aussi, comme nouveau témoignage des relations de la marque Basque Country avec la Bavière et avec la région du Vorarlberg, que notre visite à Bregenz a été précédée de la célébration d’une exposition collective « Bilbao-Bregenz » à la Kunsthaus Bregenz, pour commémorer l'œuvre des 40 artistes qui ont participé aux échanges entre la Kunsthaus Bregenz et BilbaoArte durant les 10 dernières années (2006-2016).
Programme de la tournée
4 décembre 2018 : Brucknerhaus, Linz (Autriche)
AITA DONOSTIA : Meditación
W.A. MOZART : Sélection d’arias pour soprano et de sonates d’église :
- Church sonata nº 14, k.278
- Ergo interest… Quaere superna, Recit and Aria in G major, K.143 (73a)
- Vesperae solennes de confessore, K.339. “Lauate Dominum” in F major,
- Church sonata nº 16, in C major, K.329 (317a)
- Coronation Mass, K.317. “Agnus Dei” in F major
G. MAHLER : Symphonie nº4
Robert Treviño, directeur
Mojca Erdmann, soprano
6 décembre 2018 : Herkulessaal, Munich (Allemagne)
P. SOROZABAL : Sept Lieder (sélection: 1, 4, 5)
E. ELGAR : Variations énigmatiques, Op.36
G. MAHLER : Symphonie nº4
Robert Treviño, directeur
Mojca Erdmann, soprano
8 décembre 2018 : Festspielhaus, Bregenz (Autriche)
P. SOROZABAL : Sept Lieder (sélection: 1, 4, 5)
S. PROKOFIEV : Concerto pour violon et orchestre nº2
G. MAHLER : Symphonie nº4
Robert Treviño, directeur
Mojca Erdmann, soprano
Vadim Gluzman, violon
« Voyage au cinéma » au Vélodrome

L’Orchestre Symphonique d’Euskadi, la fondation des auteurs-compositeurs SGAE et le Festival International du Film de San Sebastián présentent le concert de musiques de films que l’OSE offre dans le cadre de la 66e édition du Festival.
Cette année encore, le Festival propose le premier samedi au Vélodrome à tous les mélomanes, cinéphiles et public en général, un spectacle qui allie l’interprétation symphonique de bandes sonores originales et un montage avec les scènes des films dont elles sont extraites. Rendez-vous pour une heure et demie de plaisir audiovisuel, le samedi 22 septembre à midi. Entrée gratuite.
Le concert de musiques de films de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi est désormais un classique du Festival du Film de San Sebastián et se consolide au sein des propositions du Vélodrome, probablement la scène la plus populaire du Festival, qui peut accueillir près de 2.700 personnes. Le compositeur et directeur d'orchestre originaire de Biscaye Fernando Velázquez, qui fut l’artisan en 2012 du retour de l’Orchestre dans la programmation du Festival du Film de San Sebastián, avec la première absolue en direct de la bande sonore de The Impossible (J.A. Bayona), sera chargé de diriger l’orchestre lors de cette rencontre si populaire entre cinéma et bandes sonores.
Le Concert & Projection de cette année, intitulé ‘Paseo por el cine’ (Un voyage au cinéma), réunit les adaptations de la musique composée pour une dizaine de films. La moitié des pièces musicales proposées ont été composées par le propre Velázquez, notamment les bandes sonores des films Zip et Zap et l’île du capitaine (d’Oskar Santos), Gernika (de Koldo Serra), Le secret des Marrowbone (de Sergio G. Sánchez), L’accusé (d’Oriol Paulo) —composée en collaboration avec l’auteure-compositrice-interprète Zahara— et Quelques minutes après minuit (de Juan Antonio Bayona). C’est précisément l’Orchestre Symphonique d’Euskadi qui fut chargée d’enregistrer la bande-son de Quelques minutes après minuit, dont la première européenne se produisit lors de l’édition de 2016 du Festival de San Sebastián ; Velázquez obtint grâce à cette partition le Goya à la meilleure musique originale. À propos de ce nouveau rendez-vous, Velázquez confie ( en espagnol ) :
Le répertoire se complètera d’adaptations de bandes-son composées pour cinq autres films : Poignard et trahison (de Juan de Orduña), Tad et le secret du roi Midas (d’Enrique Gato et David Alonso), The Chosen (d’Antonio Chavarrías), Tous les hommes sont pareils (de Manuel Gómez Pereira) et Go!azen (de Jabier Elortegi et Aitor Aranguren), respectivement composées par Juan Quintero, Zacarías M. de la Riva, Arnau Bataller, Bernardo Bonezzi et Álvaro Carmona.
Pour ce nouveau concert, l’Orchestre Symphonique d’Euskadi a invité la chorale Kup Taldea, qui interviendra, entre autres, dans « Zip et Zap », « Gernika » et « L’accusé ». L’auteure-compositrice-interprète Zahara participera aussi à « L’accusé », aux côtés de trois chanteurs du film Go!Azen (Iholdi Beristain, Ainhoa Larrañaga et Aritz Mendiola).
À l’instar des années précédentes, le concert sera agrémenté d’un élément visuel : la musique accompagnera la projection, sur un écran de 400 m2, d’un montage de scènes des films, spécifiquement créé pour ce concert par Carlos Rodríguez, de Morgancrea. Certains des compositeurs assisteront aussi au concert et monteront sur la scène du Vélodrome pour présenter leur travail.
L’entrée est gratuite mais l’invitation correspondante devra être retirée entre le 15 et le 21 septembre aux points d’information du Festival du Film de San Sebastián à l’Auditorium Kursaal et Place Okendo (de 9 à 20 h), ainsi qu’aux bureaux de Donostia Turismo du lundi au samedi de 9 à 20 h et le dimanche de 10 à 19 h. Tickets de dernière minute au guichet du Vélodrome à partir de 10 h le jour du concert, sous réserve des places disponibles.
Robert Treviño sera également Directeur Titulaire de l’Orchestre Symphonique de Malmö

Robert Treviño prendra le rôle de titulaire de l’Orchestre Symphonique de Malmö à partir de l’automne 2019. Ce sera le deuxième orchestre dont il assumera la direction musicale, l’Orchestre Symphonique d’Euskadi ayant été le premier dans sa carrière de directeur d’orchestre.
Depuis la Saison 2017/2018, Robert Treviño est le Directeur Titulaire de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi. En juin 2018, il prit le rôle du plus haut responsable artistique de l’Orchestre qu’il conservera jusqu’en 2021/2022.
Avec cette nouvelle nomination, Treviño aura à son actif la double direction musicale des orchestres basque et suédoise, en plus de sa présence, en tant que directeur invité, dans des formations comme celles du London Symphony Orchestra, Leipzig Gewandhaus, Vienna Symphony, São Paulo Symphony, Munich Philharmonic, Accademia Nazionale di Santa Cecilia, Zurich Tonhalle Orchestra, parmi tant d’autres.
Dans le cadre de ce parcours international, il prépare également la tournée de l'Orchestre Symphonique d’Euskadi qu’il présentera en décembre prochain dans des salles de concert européennes d’une grande tradition musicale qui comptent avec un public exigeant : Brucknerhaus de Linz (le 4), Herkulessaal de Munich (le 6), et Festspielhaus de Bregenz (le 8).
Informations additionnelles
Plus d'info dans le site web de l'Orchestre de Malmö (en anglais)Toute l'information sur la Saison 2018/2019

L'Orchestre Symphonique d'Euskadi vient de finir la Saison 2017/2018 avec beaucoup de succès, et s'engage déjà a la nouvelle Saison.
Vous pouvez vous renseigner sur la Saison Symphonique 2018/2019, qui commencera en septembre: dates, programmes, artistes invités et abonnements. Les billets de concerts seront en vente à partir du 1er août.
La Saison Symphonique 2018/2019 de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi débutera le 27 septembre prochain à Pampelune et prendra fin le 13 juin 2019 à Vitoria. L’Orchestre offrira 10 concerts dans chacun de ses sièges - Bilbao, Donostia-San Sebastián (double séance), Vitoria et Pampelune - soit au total 50 concerts pour toute la Saison Symphonique.
La prochaine Saison Symphonique continuera de bénéficier d’une présence importante de son directeur musical, Robert Treviño, qui dirigera six programmes de concerts, en plus de l’ouverture et de la clôture de la saison. Dans la configuration de la programmation, Treviño se propose de continuer à travailler le grand son symphonique dans une démarche cohérente, pleine de sens et avec une vision à long terme.
D’où par exemple l’apparition récurrente de Mahler, signe distinctif du maestro depuis ses débuts dans l’Orchestre. Le public, toujours attentif au répertoire mahlérien, pourra écouter à cette occasion, et sous la direction du directeur musical, la symphonie nº9 du compositeur, ainsi que de grandes œuvres du répertoire symphonique d’auteurs tels que Elgar, Dvorak et Rachmaninoff, dont nous justifions la présence ci-après.
En effet, si pour la Saison Symphonique actuelle (2017/2018), Treviño nous propose un regard sur des concepts comme « la résistance, le conflit et la réconciliation », en se valant de Chostakovitch et Britten, pour la Saison 2018/2019, il s’attaque au concept des « variations » : des variations en constante évolution, des variations éternelles, incertaines, du triomphe. Pour cela, il met l’accent sur trois compositeurs : Elgar, Rachmaninov et Dvorak. Trois grands compositeurs difficilement comparables mais qui partagent des expériences personnelles et des émotions : l’incertitude et le déracinement. À travers leur art, Treviño invite le public à expérimenter ces sentiments avec lesquels tout le monde peut se sentir identifié. En transmettent un message d’émotion, de persévérance et de dépassement de soi.
IMAGE DE LA NOUVELLE SAISON
L’image est encore une fois audacieuse, moderne et fraîche, une symphonie visuelle originale, une composition métaphorique qui cherche à capter l'attention du spectateur, à le séduire et à l'inviter à écouter avec les yeux. Ainsi, les onze compositions graphiques qui illustrent les programmes de la nouvelle saison se construisent à partir de deux éléments représentés avec différentes techniques ou recours : la gravure ou l'illustration ancienne et la photographie. Hier et aujourd’hui, la musique écrite dans le passé et la musique interprétée dans le présent. De l’union des deux éléments naît un nouvel objet, une harmonie graphique qui illustre chaque titre et une signification visuelle qui s’ouvre à son tour à l’interprétation du propre spectateur.
AUTRES CYCLES
Apart la Saison Symphonique, l'Orchestre Symphonique d'Euskadi va continuer avec ses cycles habituels durant la Saison 2018/2019:
TOURNÉE INTERNATIONALE
L’Orchestre Symphonique d’Euskadi partira en effet en tournée pour trois concerts en Europe centrale, dans des villes et salles de grande tradition musicale et au public exigeant : deux concerts seront donnés dans les villes autrichiennes de Linz et Bregenz, et l’autre en Allemagne, dans l'espace emblématique et si convoité de l’Herkulessaal à Munich. Les trois concerts auront lieu dans le cadre de cycles d’abonnement prestigieux et fortement prisés du public.
L’Orchestre Symphonique d’Euskadi affronte une importante tournée internationale, sous la direction de Robert Treviño

L’Autriche et l’Allemagne seront ses prochaines destinations, du 4 au 8 décembre.
Robert Treviño, qui sera le responsable artistique de la tournée, prolonge ses fonctions de directeur musical jusqu’à un total de cinq saisons.
À son intervention prévue à Versailles en mars 2019, déjà annoncée lors de la présentation de la Saison 2018/2019, vient se greffer dans les mois qui viennent un défi artistique international de taille. L’Orchestre Symphonique d’Euskadi partira en effet en tournée pour trois concerts en Europe centrale, dans des villes et salles de grande tradition musicale et au public exigeant : deux concerts seront donnés dans les villes autrichiennes de Linz et Bregenz, et l’autre en Allemagne, dans l'espace emblématique et si convoité de l’Herkulessaal à Munich. Les trois concerts auront lieu dans le cadre de cycles d’abonnement prestigieux et fortement prisés du public.
Cette tournée sera dirigée par Robert Treviño, qui terminera dans les prochains jours la première des trois saisons de son contrat en tant que directeur musical de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi et prolonge pour deux années encore sa présence comme plus haut responsable artistique à la tête de l’Orchestre. Au total, Robert Treviño aura ainsi couvert une étape musicale de cinq saisons au sein de notre Orchestre, jusqu’en 2021/2022.
Le directeur nord-américain déploie actuellement une intense carrière internationale. Rien qu’en Europe, il a dirigé, et avec un énorme succès, des orchestres comme l’Orchestre Symphonique de Stuttgart, le Gewandhaus de Leipzig, l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, le Viena Tonküstler ainsi que le Philharmonique de Munich, précisément à la Herkulessaal, où on se souvient encore de sa Cinquième Symphonie de Mahler. Robert Treviño commence à être un directeur connu pour ses interprétations de cet artiste, et ses récentes versions du compositeur allemand à la tête du London Symphony Orchestra, du London Philharmonic et du Zurich Tonhalle ont été acclamées par le public et la critique. Maintenant, il veut revenir à cette salle légendaire avec les partitions de Mahler et son Orchestre, qui y refait aussi son apparition après sa première en l’an 2003.
La soprano allemande Mojca Erdmann et le violoniste israélien Vadim Gluzman seront les solistes invités de cette tournée de concerts.
Programmes et concerts
L’Orchestre présentera trois programmes différents durant sa tournée. Il débutera ses concerts des trois villes avec de la musique basque : Meditación d’Aita Donostia à Linz et Sept Lieder (sélection) de Pablo Sorozábal à Munich et Bregenz. Les trois concerts auront en seconde partie la Quatrième Symphonie de Mahler, une des plus populaires du compositeur allemand, avec la soprano allemande Mojca Erdmann pour la partie soliste. Mais dans chaque ville, un ton différent sera donné à la première partie de ces concerts.
À Linz, après Aita Donostia, l’Orchestre et la soprano Erdmann aborderont une sélection d’arias pour soprano et de sonates d’église de Mozart. À Bregenz, après une sélection des sept lieder de Sorozabal chantés par Erdmann, la première partie sera assurée par le Concerto pour violon nº2 de Prokofiev, avec le soliste Vadim Gluzman.
Apart l'oeuvre de Sorozabal, l'espace exigeant de l'Herkulessaal de Munich recevra sur ses pupitres les Variations énigmatiques d’Elgar en première partie, en contraste avec la Quatrième Symphonie de Mahler. Ce programme hautement exigeant mettra en valeur les forces vives de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi sous la baguette de Robert Treviño.
L’Orchestre partira en tournée le 3 décembre et offrira ses concerts le 4 à Linz, le 6 à Munich et le 8 à Bregenz.
Brucknerhaus (Linz), Herkulessaal (Munich) et Festspielhaus (Bregenz).
Présence internationale de l'Orchestre
L’Orchestre Symphonique d’Euskadi est une institution fidèle depuis toujours à sa vocation d’ambassadeur de la culture basque. C’est pourquoi, tout au long de ses 36 ans d’existence, il a été présent sur les scènes internationales de différentes manières et avec différents objectifs.
Il a ainsi participé à différents Festivals, comme la Biennale de Venise, et Saisons, comme celle de l’Opéra Royal Château de Versailles, où il se rend habituellement avec le Malandain Ballet Biarritz et où on le retrouvera en mars 2019 pour la première de « Marie Antoinette ».
Il se produit aussi sous le format d’échanges entre orchestres, comme ceux réalisés avec les orchestres de Düsseldorf et Giuseppe Verdi de Milan ou celui devenu classique avec l’ONBA de Bordeaux.
Mais son format le plus connu est celui des tournées de concerts, où cette dernière tournée figure comme la 18e. Depuis 1984, l’Orchestre s’est ainsi produit en Argentine, au Chili, au Brésil, en Angleterre et en Italie. Mais surtout, il a donné de multiples représentations dans différentes salles d’Europe centrale, dans des villes d’Allemagne (Francfort, Stuttgart, Passau, Bayreuth, Augsbourg, Hambourg, Brême, Düsseldorf et Munich), d’Autriche (Vienne, Salzbourg, Linz) et de Suisse (Zürich, Lucerne, Gstaad). Cette année, il reviendra à Munich et à Linz et se produira pour la première fois à Bregenz.
Il faut remarquer aussi, comme nouveau témoignage des relations de la marque Basque Country avec la Bavière et avec la région du Vorarlberg, que notre visite à Bregenz sera précédée de la célébration d’une exposition collective « Bilbao-Bregenz » à la Kunsthaus Bregenz, pour commémorer l'œuvre des 40 artistes qui ont participé aux échanges entre la Kunsthaus Bregenz et BilbaoArte durant les 10 dernières années (2006-2016).
Programme de la tournée
4 décembre 2018 : Brucknerhaus, Linz (Autriche)
AITA DONOSTIA : Meditación
W.A. MOZART : Sélection d’arias pour soprano et de sonates d’église :
- Church sonata nº 14, k.278
- Ergo interest… Quaere superna, Recit and Aria in G major, K.143 (73a)
- Vesperae solennes de confessore, K.339. “Lauate Dominum” in F major,
- Church sonata nº 16, in C major, K.329 (317a)
- Coronation Mass, K.317. “Agnus Dei” in F major
G. MAHLER : Symphonie nº4
Robert Treviño, directeur
Mojca Erdmann, soprano
6 décembre 2018 : Herkulessaal, Munich (Allemagne)
P. SOROZABAL : Sept Lieder (sélection)
E. ELGAR : Variations énigmatiques, Op.36
G. MAHLER : Symphonie nº4
Robert Treviño, directeur
Mojca Erdmann, soprano
8 décembre 2018 : Festspielhaus, Bregenz (Autriche)
P. SOROZABAL : Sept Lieder (sélection)
S. PROKOFIEV : Concerto pour violon et orchestre nº2
G. MAHLER : Symphonie nº4
Robert Treviño, directeur
Mojca Erdmann, soprano
Vadim Gluzman, violon