Mardi 27 avril, 2021

Le Basque National Orchestra et Kalakan s'unissent pour défendre la musique traditionnelle basque

Le Basque National Orchestra et Kalakan s'unissent pour défendre la musique traditionnelle basque

Ces derniers jours, l'orchestre et le trio se sont réunis à Miramon pour réaliser les premiers essais de l’enregistrement de douze chants de tradition basque qu’ils réaliseront en mai et juin. Jagoba Astiazaran a été chargé d’élaborer l’orchestration des thèmes.

Le disque sortira en automne sous le label discographique Elkar et sera présenté dans cinq concerts en direct en octobre et novembre à Pampelune, Vitoria, Bilbao, Saint-Jean-de-Luz et Saint-Sébastien.

Le Basque National Orchestra et Kalakan s’unissent dans un projet qui a pour objectif de recueillir et de diffuser la musique traditionnelle basque, et qui aura deux aspects principaux : d'un côté, l’enregistrement d’un disque qui inclura douze chants et que la maison de disque Elkar publiera en automne ; et, de l’autre, une série de concerts en direct organisés en octobre et novembre à Pampelune, Vitoria, Bilbao, Saint-Jean-de-Luz et Saint-Sébastien pour présenter les thèmes recueillis sur ce disque.

Les deux formations musicales se sont réunies hier et aujourd'hui, les 26 et 27 avril, au siège de Miramon de l’orchestre pour réaliser les premiers essais de ces chants, sous la houlette de Juanjo Ocón. L’enregistrement aura lieu en mai et juin, et le disque sera publié en octobre, à la veille des concerts de présentation.

Ce n’est pas la première fois que le Basque National Orchestra et Kalakan collaborent. Aux concerts de la Saison symphonique 19/20, le Basque National Orchestra a réalisé avec Kalakan et sous la houlette de Juanjo Mena l’avant-première au Pays-Basque de l’œuvre Zuhaitz de Gabriel Erkoreka. Le trio de chanteurs-percussionnistes basque formé par Jamixel Bereau, Xan Errotabehere et Bixente Etchegaray a interprété plusieurs instruments comme la txalaparta, l’alboka, la txirula ou la corne au sein de cette œuvre. Zuhaitz a combiné deux mondes sonores très distincts : d'un côté, les musiciens solistes, issus de la tradition orale, et de l’autre, l’orchestre.

À cette occasion, avec ce nouveau projet, les deux formations poursuivront cette ligne de travail développée par l'orchestre pendant plusieurs années sous l’égide de l’initiative KlasikAT. Depuis plus de deux décennies, le Basque National Orchestra a réalisé un véritable pari pour aborder des genres musicaux qui vont au-delà des répertoires orchestraux habituels. L’orchestre a, entre autres, collaboré avec des artistes qui n’appartiennent pas au domaine symphonique, tels que : Benito Lertxundi, Golden Apple Quartet, Michel Camilo, Emilio Aragón, Kepa Junkera, Mike Oldfield, Ken Zazpi, Dr. Deseo, Zea Mays, Huntza et Izaro.

 

 

Basque National Orchestra + Kalakan : un projet basé sur la musique basque traditionnelle

 

Dans ce nouveau projet de collaboration entre le Basque National Orchestra et Kalakan qui s'inscrit dans l’initiative KlasikAT, l'axe vertébral sera constitué par la musique traditionnelle basque. L'objectif principal du projet consiste à fusionner l’effort de Kalakan de renouvellement du folklore basque avec le monde classique.

Le compositeur Jagoba Astiazaran s’est chargé de traduire en langage orchestral plusieurs thèmes publiés précédemment par le trio, entre autres, Iruten ari nuzu ou Kantuz, tous deux bien connus dans le chant basque. La plupart des instruments traditionnels utilisés habituellement par le groupe Kalakan seront très présents sur le disque, comme la txalaparta, la txirula ou l’alboka, des instruments qui s'intègrent tous avec les autres sections instrumentales de l’orchestre.

Outre tout cela, plusieurs paroles du bertsolari Xalbador ont été incluses dans des pièces créées expressément pour ce projet, ainsi qu'une version complètement différente de Txoria Txori de Mikel Laboa et Joxean Artze.

Ainsi, le Basque National Orchestra sera le représentant du chant basque et de ses instruments traditionnels, et collaborera pour donner une plus grande diffusion à la formation de voix et de percussion.

 

 

Thèmes composant le disque

 

Le disque comprend un total de douze thèmes qui comptent tous sur la présence du Basque National Orchestra et de Kalakan. Jagoba Astiazaran a réalisé les versions orchestrales de ces chants :

  1. KLKN (Kalakan)
  2. Andria alargune (Kalakan)
  3. Artzantza (Anonyme/Paroles de Xalbador)
  4. Iruten ari nuzu (Anonyme)
  5. Montevideoko berriak (Anonyme)
  6. Belatzarenak (Anonyme/Paroles de Xalbador)
  7. Egun bakea zutaz (Anonyme/Paroles de Xalbador)
  8. Rebeleon (Kalakan)
  9. Txoria Txori (Mikel Laboa)
  10. Bereterretxen Kanthoria (Anonyme)
  11. Ez nuen uste (Anonyme/Paroles de Xalbador)
  12. Kantuz/Sagarra jo (Anonyme)

 

Maison de disque : Elkar.
Directeur : Juanjo Ocón.
Orchestration des thèmes : Jagoba Astiazaran.

 

 

Concerts en octobre-novembre

 

À l’occasion de la publication du disque mi-octobre, le Basque National Orchestra et Kalakan feront une tournée de concerts de présentation dans cinq capitales basques : Pampelune, Vitoria, Bilbao, Saint-Jean-de-Luz et Saint-Sébastien. Les informations détaillées sur les salles de concerts et les dates seront fournies ultérieurement.

Outre les douze thèmes inclus dans le disque, le thème Nere andrea/senarra, d’auteur anonyme, sera également interprété à ces concerts.

Lundi 12 avril, 2021

Le Basque National Orchestra et Robert Trevino présentent dans leur premier disque commun le compositeur basque le plus universel : Ravel

Le Basque National Orchestra et Robert Trevino présentent dans leur premier disque commun le compositeur basque le plus universel : Ravel

Après son lancement il y a quelques jours au niveau international par la maison de disques Ondine Records, le Basque National Orchestra présente l’enregistrement de son Ravel symphonique le plus désiré et exigeant comme une gageure dans son parcours musical. 

Né à Ciboure, Maurice Ravel est un compositeur universel interprété dans le monde entier et dont le Basque National Orchestra fait sien. C’est pourquoi Robert Trevino, après avoir dirigé son œuvre avec maestria à l’occasion de nombreux concerts de Saison ou à la première de l’orchestre au Théâtre des Champs-Élysées de Paris, a, dès le début de sa titularisation, voulu explorer en profondeur l’identité basque de Ravel, ainsi que partager avec le monde ce que cet orchestre sait et comprend du langage de ce compositeur.

D’après Trevino : « Pour le Basque National Orchestra, enregistrer un album solo de Ravel est un défi majeur, parce que les gens connaissent extrêmement bien ce répertoire, et qu’il a été très bien enregistré. Il a été parfaitement interprété tout au long de l’histoire. Alors (…) pourquoi devons-nous le faire ? Je pense qu’il est très important de reconnaître que le Basque National Orchestra ressent une grande affinité avec la musique de Maurice Ravel. »

Le résultat de ce temps de travail se révèle comme le Ravel symphonique le plus attendu avec des arguments qui peuvent donner des pistes de son intérêt renouvelé. Sur ce point, Trevino déclare : « Il y a de nombreux passages dans la musique de Ravel que vous pouvez indiquer comme typiquement basques, des rythmes ou des expressions idiomatiques populaires qui sont cachés dans toute sa musique. Ravel était franco-basque et, même s'il y a beaucoup de couleur française dans sa musique, il y a également de la franchise et de la détermination basques. Nous nous sommes plongés dans sa musique et nous avons repensé à ce compositeur magistral, en lui trouvant des vérités qui sont peut-être moins évidentes pour les orchestres non basques. Cela a été une grande expérience. »

C’est la première fois que Trevino enregistre Ravel, contrairement au Basque National Orchestra qui compte dans sa grandes sonothèque une autre monographie de Ravel enregistrée en 2000 avec le chef titulaire de l’époque, Gilbert Varga, et Joaquín Achúcarro. Cet enregistrement a capté les deux concerts pour piano donnés par le pianiste de Bilbao et l’Aubade du bouffon, récupéré avec La Valse, Boléro, Rapsodie espagnole, Pavane pour une infante défunte et Une barque sur l´océan

L’enregistrement a eu lieu en octobre dernier à l’Auditorium Kursaal, et une plateforme supplémentaire a été ajoutée à sa grande scène pour permettre aux 90 musicien(ne)s environ qui abordent le grand Ravel symphonique de maintenir les distances de sécurité exigées actuellement.

 

 

Premières réactions au niveau international

 

Présenté sur CD et au format numérique sur de grandes plateformes comme Spotify, Amazon et Apple Music, ce nouveau Ravel réunit un recueil d’œuvres très connues dans le monde entier. C’est peut-être pour cela que faire aujourd'hui une monographie de Ravel ajoute de la difficulté au fait de parvenir à attirer l’attention. Mais à partir de ce regard différent que l’orchestre et le chef ont voulu obtenir dans cet enregistrement, son lancement il y a quelques jour au niveau international a déjà obtenu l’attention des grandes plateformes de référence sur ce marché grâce à un positionnement stratégique.

Certaines de ces réactions sont indiquées par la suite :

  • Sur Spotify, l'album a été intégré à la liste « Very best classical new releases » (Meilleurs nouveaux lancements de musique classique).
  • La prestigieuse publication Gramophone a ajouté le disque dans sa playlist d’Apple Music « Essential new albums of the week » (Nouveaux disques essentiels de la semaine).
  • Également sur Apple Music, Pavane pour une infante défunte s’est positionnée comme première œuvre de la Liste A de Musique classique.
  • La publication australienne Limelight a nommé ce disque album du mois.

 

 

À propos d’Ondine Records

 

Cet enregistrement porte la patte du prestigieux label finlandais Ondine. Trevino a pris un engagement annuel d’enregistrements auprès de cette maison de disques. Il a commencé par l’enregistrement de l’intégral des symphonies de Beethoven avec l’Orchestre symphonique de Malmö, dont il est également chef titulaire. Puis, il a démarré son parcours discographique avec le Basque National Orchestra dans un double enregistrement : le Ravel le plus symphonique et un deuxième enregistrement réalisé en septembre dernier avec des compositeurs américains peu connus.

Ondine, qui appartient au groupe Naxos, est l’un des labels indépendants les plus prestigieux au monde. Elle réalise régulièrement des enregistrements avec d’autres grands chefs tels que Christoph Eschenbach, Vladimir Ashkenazy, Esa-Pekka Salonen et Hannu Lintu.

« Ondine choisit des artistes avec lesquels elle peut travailler en étroite collaboration », déclare le directeur fondateur du label Reijo Kiilunen. « Nous essayons de garder uniquement quelques grands artistes, ceux qui proposent des interprétations visionnaires et imaginatives du répertoire habituel, et qui ont un esprit aventurier qui les pousse à présenter au public des découvertes musicales moins connues et fascinantes. Robert Trevino répond parfaitement à ces exigences en tant que chef doté d'un grand pouvoir musical et d'un esprit original et curieux. »

Reijo Kiilunen poursuit : « Robert Trevino et le Basque National Orchestra ont une approche très caractéristique et différente, et un son fabuleux, et cette idée que le chef américain les guide dans la musique d'un génie basque m’a semblé géniale. Ce premier lancement est une véritable révélation de la magnifique interprétation de la musique de Maurice Ravel par l’orchestre avec Trevino. La réponse internationale initiale a été enthousiaste et je pense que d’excellentes critiques sont attendues. Je félicite l’orchestre et Trevino pour ce début impressionnant et j’attends avec impatience les prochains lancements. »

 

 

Où obtenir ce disque

 

Le disque est disponible sur les plateformes numériques principales comme Spotify, Apple Music, iTunes et bien plus encore.

Des copies physiques ont également été mises à la vente dans de nombreux établissements commerciaux.

Vendredi 09 avril, 2021

Le Basque National Orchestra lance un appel à candidatures pour le poste de chef d’attaque

Le Basque National Orchestra lance un appel à candidatures pour le poste de chef d’attaque

Ce poste s'ajoute à ceux déjà annoncés de deux violons tutti et de cor d'harmonie tutti.

Le Basque National Orchestra a ouvert un processus de sélection pour le poste de chef d’attaque (concertmaster). Il s'agit d'un poste important dans la formation d'un orchestre symphonique en tant que position soliste dans la section des premiers violons. Le processus de sélection est ouvert et toute inscription doit être faite avant le 9 juin. Le concours aura lieu les 10 et 11 août.

Ce processus de sélection s'ajoute à ceux déjà ouverts de cor tutti et de deux violons tutti dont les dates limites d'inscription sont fixées aux 13 et le 14 mai, respectivement.  Le concours pour couvrir ces postes vacants aura lieu les 1er et 2 juin pour les deux de violons tutti et le 3 juin pour le poste de cor tutti.

Toutes les informations, les bases et l'inscription des trois postes sont disponibles sur le site Web de l’orchestre.

Informations additionnelles

Travailler dans l'orchestre
Mardi 23 Février, 2021

Le Basque National Orchestra interprétera la 'Symphonie nº 4' de Mahler sous la houlette du grand Semyon Bychkov au Festival Musika-Música

Le Basque National Orchestra interprétera la 'Symphonie nº 4' de Mahler sous la houlette du grand Semyon Bychkov au Festival Musika-Música

Serena Sáenz fera office de soprano à ce concert qui aura lieu le 6 mars au Palais Euskalduna, à 19 h 30. 

Mozart, Beethoven, Schubert, Haydn, Brahms et Mahler, entre autres compositeurs, seront donnés en représentation à l’occasion de 36 concerts du 5 au 7 mars dans ce festival de Bilbao qui fête ses 20 ans.

Comme d'habitude, le Basque National Orchestra participera également cette année au Festival Musika-Música de Bilbao qui fête ses vingt ans. Le Festival a apporté énormément de musique à Bilbao durant ces deux décennies et est devenu, de ce fait, une référence entre mélomanes de diverses origines.

La Mairie de Bilbao a programmé 36 concerts pour le festival qui, cette année, aura lieu du 5 au 7 mars. La ville de Vienne, capitale de la musique par excellence, a été celle choisie pour incarner la présente édition, venant ainsi clôturer le cycle commencé en 2019 avec Londres et New York, et en 2020 avec Paris. Bilbao s’inspirera de Vienne et deviendra durant le premier week-end de mars la capitale de la musique, et ses principaux représentants, Mozart, Beethoven, Schubert, Haydn, Brahms ou Mahler, entre autres, seront « présents » dans la ville durant trois jours pour célébrer la fête de la musique.

Le Basque National Orchestra offrira l'un des rendez-vous incontournables de l’édition, le samedi 6 mars, à 19 h 30, au Palais Euskalduna. Sous les ordres du célèbre chef d’orchestre Semyon Bychkov et accompagné de la soprano Serena Sáenz, l’orchestre se confrontera à la Symphonie nº 4 de Gustav Mahler.

Avant cela, le vendredi 5 mars, le Basque National Orchestra aura offert un double concert du même programme pendant sa Saison Symphonique à l’Auditorium Baluarte de Pampelune, à 18 h 00 et 20 h 15.

Bychkov est récemment monté sur le podium du Basque National Orchestra, en août 2020, pour diriger la Symphonie nº 3, Héroïque de Beethoven, aussi bien à l’occasion de la Quinzaine Musicale de Saint-Sébastien qu'au Festival de Santander. Après une grande entente mutuelle entre chef d'orchestre et orchestre, Bychkov reprend des mois après son poste de chef d'orchestre du Basque National Orchestra.

 

 

Plus d'informations et vente de billets

 

Les billets seront numérotés et mis à la vente, entre 6 et 12 euros, le mercredi 24 février, aux guichets du Palais Euskalduna et sur son site Web, également aux distributeurs multiservices de Kutxabank et dans les salles de concert, une demi-heure avant le début de chaque performance.

L'organisation du Festival respectera rigoureusement la réglementation sanitaire face à la Covid-19 afin de garantir la sécurité des artistes et du public.

Toutes les informations sur le festival et ses 36 rendez-vous se trouvent ici.

Vendredi 19 Février, 2021

Garikoitz Mendizabal et le Basque National Orchestra fusionnent pour former 'Gutizia'

Garikoitz Mendizabal avec le Basque National Orchestra (Photo: Juantxo Egaña)
Garikoitz Mendizabal avec le Basque National Orchestra (Photo: Juantxo Egaña)

Le txistulari Garikoitz Mendizabal et le Basque National Orchestra s'allient pour enregistrer un disque de huit œuvres écrites pour txistu et orchestre par des auteurs d'origines diverses. Leur objectif est d'augmenter le répertoire de cet instrument et d'assurer ainsi une plus grande diffusion internationale.

Deux mondes qui, a priori, empruntent des chemins différents, se retrouvent à un moment donné pour aboutir à Gutizia, une espèce de delicatessen qui lie de manière naturelle un instrument profondément enraciné dans la culture basque qu’est le txistu et un orchestre symphonique. C’est ce sur quoi travaillent Garikoitz Mendizabal et le Basque National Orchestra ces jours-ci à Miramon pour obtenir un enregistrement discographique et une projection ultérieure en vue de créer un recueil d’œuvres écrites pour txistu et orchestre. Pour citer l’un des défenseurs de cet instrument, Garikoitz Mendizabal, leur objectif est d’« augmenter sa littérature pour que le txistu puisse avoir naturellement une projection internationale dans les orchestres du monde entier ». 

L’enregistrement comprend un total de huit œuvres écrites ou adaptées par des auteurs d'origines diverses, ce qui fait de cette collection de musique un voyage en soi. Pour la plupart d’entre elles, il s’agit de leur première représentation, et elles sont accompagnées d’histoires et de motivations différentes : un hommage au Kenya (Karibu Peponi) ; un échantillon des émotions ressenties par l’être humain tout au long de sa vie (Légende) ; la revendication d’un instrument –le txistu– qui concourt au même niveau qu'un orchestre (Symphony-Concerto) ; ou celle du compositeur libanais Naji Hakim, qui s'inspire des mélodies basques pour introduire le txistu comme instrument soliste sous la forme classique d'un concert à trois mouvements (Concerto pour txistu et orchestre).

 

 

Intervenants dans le projet

 

Le directeur associé du Basque National Orchestra, Jaume Santonja, se chargera de la direction musicale de Gutizia. Outre Garikoitz Mendizabal, l’orchestre et les compositeurs, s'incorporent à ce projet la soprano Naroa Intxausti, le chœur d’enfants du Conservatoire Francisco Escudero dirigé par Eva Ugalde, Iñaki Tellería et Marc Blanes dans la production et le son.

Le label international Orpheus Classical s’occupera de l’enregistrement de ce projet musical, qui sera édité au format CD. Il sera disponible sur Spotify et iTunes, et son lancement est prévu après l’été.

Garikoitz Mendizabal (Zestoa, 1973) constitue une icône dans l'interprétation, la défense et l’impulsion du txistu. Ces dernières années, il a réalisé un important travail en collaboration avec des auteurs contemporains afin d’obtenir de nouveaux répertoires. On peut dire que Gutizia est le résultat de tout ce processus. D’après ses propres termes : « Il est indéniable que, dans la mesure où la musique est nouvelle, il est certain que cela augmente et enrichit la littérature pour txistu et orchestre. Et, pendant toutes ces années, cela a été mon souhait : laisser un héritage pour les générations futures. Des musiciens basques et également étrangers ont écrit pour cet instrument qui fait partie intégrante de notre culture. J'aimerais laisser aux futurs txistularis plus de possibilités et plus de matériel pour jouer accompagnés d'un grand orchestre. Tout comme ce que l’on fait avec certains instruments pas très habituels (accordéon, guitare, etc.) dans l’univers de l’orchestre, le txistu aura également, et naturellement, plus de possibilités de jouer avec un orchestre symphonique, aussi bien au Pays Basque qu’à l’étranger. Je suis convaincu que cela peut être un instrument et une ressource formidable dans le processus d’expansion internationale de la culture basque, car j’ai pu constater la réaction pleine d’émotion que ressentent généralement les auditeurs à l’écoute de notre txistu accompagné d'un orchestre. Je mets simplement à votre disposition mon temps, mes envies et mon espoir. »

Pour le Basque National Orchestra, ce mariage entre deux mondes vise à d'assurer la continuité de sa vocation de promotion et de diffusion de la culture basque, à cette occasion à travers un instrument très enraciné et traditionnel. Cet exemple vient s'ajouter à d'autres exemples, comme ceux réalisés avec la txalaparta (Kalakan), la cornemuse (Gaiteros de Elciego) et la trikitixa (Kepa Junkera). L’objectif de cette série de projets a toujours été de défendre, de donner un nouvel élan et de laisser une trace de la richesse patrimoniale de la culture basque.

 

 

Fiche technique

 

Œuvres par ordre d’enregistrement :

  • Légende....................................................... Eduardo Moreno [17’]
  • Concerto pour txistu et orchestre................. Naji Hakim [12’]
  • Hora stacatto................................................ Grigoras Dinicus (Orchestration : Iñaki Urkizu) [2’]
  • Iruten ari nuzu............................................... Populaire (Orchestration : Kepa de Migel) [4’]
  • Atzo ttun ttun................................................. Populaire (Orchestration : Kepa de Migel) [4’]
  • Karibu Peponi............................................... Javier Martinez Campos [10’]
  • Symphony-Concerto..................................... David Johnstone [27’]
  • Fandango Zaharra........................................ Inconnu (Orchestration : Pierre Wekstein) [4’]

 

 

Y participent :

  • Garikoitz Mendizabal, txistulari.
  • Basque National Orchestra.
  • Naroa Intxausti, soprano.
  • Chœur d’enfants du Conservatoire Francisco Escudero. Chef d'orchestre : Eva Ugalde.
  • Jaume Santonja, chef d’orchestre.
  • Iñaki Telleria et Marc Blanes, production et son.

 

 

Remarques sur quelques-unes des œuvres qui composent Gutizia

 

Légende (Eduardo Moreno)

Cette partition est à l’évidence une tentative visant à montrer les émotions ressenties par l’être humain tout au long de sa vie. Le porte-parole de leur transmission n’est qu'un petit être comme n'importe qui d’entre nous ou, autrement dit, un instrument humble : le txistu.

Nous lui prenons son langage, sa manière de dire les choses, nous lui enlevons sa personnalité en le tirant de son contexte et nous lui donnons l'opportunité de nous montrer les sentiments éprouvés par n’importe quelle personne : la joie, l’amour, la douleur, la lutte et..., pourquoi pas ?, le désespoir.

Légende raconte une histoire, mais dépouille également le txistu de tous les artifices créés par la tradition, pour pouvoir montrer avec son propre son les expériences les plus profondes vécues par tous les être humains depuis de longs siècles.

 

Concerto pour txistu et orchestre (Naji Hakim)

Il s'agit d'un concerto basé sur une forme classique à trois mouvements. Le compositeur libanais Naji Hakim a pris pour source d’inspiration les genres et mélodies basques. Le premier mouvement se compose d’une mazurka et d’un menuet dansant, le deuxième fait référence à la marche funèbre Gernika, de Pablo Sorozábal, et le troisième et dernier à la danse.

 

Hora Staccato (Grigoras Dinicus, orchestration d’Iñaki Urkizu)

Œuvre connue et virtuose. C’est la première fois qu’elle est présentée pour txistu et orchestre.

 

Iruten ari nuzu / Atzo Ttun ttun (Populaire, orchestration de Kepa de Miguel)

Chansons basques connues d'auteur inconnu, avec orchestration de Kepa de Migel Garbizu. Pour Garikoitz Mendizabal, cela suppose un retour à une époque où il était élève de conservatoire il y a 25 ans de cela, un exercice de nostalgie et de souvenirs. Pour ce faire, il a assigné l'orchestration à celui qui a été son cher professeur. Amaia Zipitria (avec qui il a suivi des études en tant qu’accompagnateur au piano) et la soprano Naroa Intxausti participeront à cette œuvre vécue par Mendizabal comme « une clôture de cycle émouvante ».

 

Karibu Peponi (Javier Martínez Campos)

Karibu Peponi est une œuvre composée en 2021 pour txistu soliste et orchestre symphonique, écrite sur la demande de Garikoitz Mendizabal, à qui elle est dédiée pour l’amitié et les diverses expériences et collaborations professionnelles qui unissent le compositeur et le txistulari.

La pièce est un petit hommage au Kenya, à son peuple, sa flore et sa faune, d’où son titre en swahili : « Karibu Peponi », qui, traduit en français, signifie « Bienvenus au paradis ». Lorsque Martínez Campos s’est rendu dans ce pays en 2019, il a connu un guerrier d'une tribu de Samburu qui avait l’habitude d’improviser avec une flûte à trois trous, un instrument qui, inévitablement, lui a rappelé le txistu. Voilà pourquoi il lui a semblé approprié de lui donner le rôle principal dans cet hommage.

Musicalement, l’œuvre utilise le rythme africain Makru, et est construite à partir de deux thèmes qui se déroulent à travers des variations rythmiques, harmoniques et mélodiques dans un dialogue constant entre soliste et orchestre, avec pour résultat une composition d’une grande exigence technique et expressive pour le soliste, tant pour les notes et la vitesse que pour le phrasé et la musicalité, ainsi que colorée, spectaculaire et grandiose dans la partie orchestrale.

 

Symphony – Concerto (David Johnstone)

L'objectif principal du compositeur a été de produire un important ajout au répertoire du soliste de txistu, aussi bien dans la difficulté de l’écriture que dans l’écriture symphonique, dans une œuvre dans laquelle le soliste peut concourir au même niveau que l’orchestre dans une création musicale synonyme de transformation symphonique et de développement organique, d’où son titre. Le travail est incontestablement spirituel, mais pas clairement « religieux », tout au moins dans un sens traditionnel.

Le premier mouvement commence comme une « Oraison », ambiance de film romantique, avec une partie de soliste à voix cantabile et parfois plus déclamatoire ; cependant, l’accompagnement orchestral fait monter progressivement la tension pour rendre la partie de soliste désespérée et abattue.

Lorsque nous entrons dans le deuxième mouvement, l’orchestre « abandonne » entièrement le soliste, qui doit trouver son propre chemin dans une longue cadence. Sans relâche, Johnstone lance le troisième mouvement rapide, intitulé « Libération », un allegro assez agressif dans les cordes. Plus tard, le soliste domine en grande partie la plupart des procédures dans la section de développement ; il y a des moments de haute propulsion, un grand mélange de tension et de détente, une cadence subtile mais énergique du soliste et des solistes de section de l’orchestre de corde, et une coda glorieuse et triomphante pour mener l’œuvre à un final brillant et émouvant.

La dédicace est pour Félix Palomero, « de croire en moi », selon les propres termes du compositeur.

Informations additionnelles

Image de l'enregistrement (.jpg)
Mercredi 27 janvier, 2021

Le Basque National Orchestra fait front malgré les adversités

Le Basque National Orchestra fait front malgré les adversités

Le Basque National Orchestra aborde la deuxième partie de la Saison avec l’engagement d’aller de l’avant, en se soumettant à un effort considérable en termes d'organisation, mais avec le désir de maintenir le lien avec son public.

La refonte de la programmation jusqu’en juin en tenant compte de circonstances, d’horaires et de programmes différents, obligera l’orchestre à passer de 50 concerts de Saison habituels à un total de 100 afin d’atteindre tou(te)s ses abonné(e)s et son public en général, pour lequel des entrées sont également proposées. 

Depuis le lancement de ses concerts de Saison en septembre, le Basque National Orchestra a dû faire face aux grandes restrictions dictées par les autorités pour lutter contre la pandémie de la Covid-19, notamment la limitation de jauge actuelle à 400 personnes dans ses salles de concerts. Le Basque National Orchestra a choisi, non sans effort, d’augmenter de 5 à 12 les séances de concerts pour pouvoir accueillir ses abonné(e)s et ses adeptes, et a également dû revoir certains de ses programmes. Cela a supposé un transfert d'abonné(e)s, que l’on a dû replacer dès que les normes ont été modifiées ou que de nouvelles restrictions en termes de jauges, d'horaires, de mobilité entre les communes, etc. ont été ajoutées.

Comme l’explique le directeur général du Basque National Orchestra, Oriol Roch : « Le résultat de cette organisation complexe est un chemin très ambitieux sur lequel a misé le Basque National Orchestra, en partant de son engagement clair vis-à-vis du public. À cela s'ajoute la conviction d’être un grand atout culturel et une locomotive pour la société pour laquelle on doit, et, par conséquent, on poursuivra cet effort. Cela en vaut la peine ».

Dans le même sens, Robert Trevino déclare : « Notre objectif commun en tant que membre de la société est de nous soutenir et de prendre soin de nous. C’est avec cette idée de soutien que, comme le Basque National Orchestra, nous avons continué à naviguer dans la pandémie au service de notre société. Notre objectif a été d’étendre notre physique, nos émotions et la propre institution au-delà des limites pour mener la musique au cœur des personnes et avoir une expérience communautaire commune. Pour ce faire, nous avons pris toute sorte de mesures : doubler les programmes, retransmettre tous nos concerts sur EITB, conserver ces vidéos sur YouTube, etc. Tout cela afin de doubler l’activité présentielle pour que chacun puisse apprécier l’orchestre selon les moyens à sa disposition. »

La programmation des prochains mois jusqu'en juin conserve certaines lignes définies au début et en modifie d'autres. Parmi celles qui sont maintenues se trouvent les débuts des trois chefs d'orchestre (Ruth Reinhardt, Gemma New et Anja Bihlmaier), la première de la seconde œuvre du projet Elkano : Mundubira musika bidelagun Mes monstres marins de Mikel Urquiza, originaire de Bilbao, ou la présence d'importants solistes comme Vadim Gluzman au violon et Nikolai Lugansky au piano. Parmi les modifications de la programmation, il faut déplorer le retrait de deux chœurs (Easo Abesbatza et Orfeón Pamplonés) dans deux programmes et de certaines œuvres symphoniques, dont l’interprétation requiert un grand corpus musical. Ces mesures ont été prises en raison de l’impossibilité de maintenir sur scène les distances entre chacun exigées actuellement. Les nouveautés les plus importantes sont l’incorporation d’un nouveau soliste, programmé pour la Saison précédente, Augustin Hadelich, ainsi que de la pianiste Judith Jáuregui et du chef d'orchestre Semyon Bychkov. Le premier d’entre eux ne jouera pas à Pampelune pour des raisons d’agenda ; cependant, les deux derniers le feront uniquement dans la capitale navarraise pour récupérer les concerts annulés qui étaient prévus en automne. Concernant les programmes à interpréter, le plus grand changement s'applique au programme entièrement destiné à la figure de Mahler avec Symphonie nº 7, « Chant de la nuit » qui sera remplacé par les Symphonies nº 5 et 6 de Bruckner. Quelques œuvres sont retirées et d'autres, dont la composition est moins organique ou la durée plus courte, sont ajoutées pour continuer à respecter les restrictions en vigueur.

Ainsi, l’orchestre tente obtenir le plus de public possible dans les circonstances actuelles, en maintenant toujours une programmation de qualité. Il demande également à son public de faire preuve de compréhension et de patience dans la communication des changements continus marqués par les restrictions en vigueur à tout moment et qui affectent directement la tenue des concerts.

 

Horaires actuels des concerts :

  • Donostia et Vitoria : 17 h 30 et 19 h 30.
  • Bilbao : 17 h 00 et 19 h 30.
  • Pampelune : 18 h 00 et 20 h 15.

                                                                        

 

Programmation de la Saison des concerts jusqu'en juin

 

SURVIVANTS :

Trois combinaisons différentes seront proposées en fonction de chaque ville. Le projet Elkano : Mundubira musika bidelagun revient avec la première de Mes monstres marins de Mikel Urquiza, originaire de Bilbao. Le lauréat d'un Grammy, Augustin Hadelich, débute dans l'orchestre (à Saint-Sébastien, Bilbao et Vitoria) avec le célèbre et beau Concert pour violon de Sibelius. À Pampelune, des œuvres de Smetana et de Brahms pourront être écoutées à la place du concert de Sibelius. Tous les concerts se clôtureront par la Symphonie nº 5 de Dvorak. À la direction débute la jeune allemande Ruth Reinhardt. 

 

ENIGMATIKOA (seulement à Pampelune) :

La pianiste originaire de Saint-Sébastien, Judith Jáuregui, et le directeur adjoint du Basque National Orchestra, Jaume Santonja, préparent un nouveau programme pour récupérer l’un des concerts annulés à Pampelune. La pianiste interprétera le Concert pour piano nº 1 de Beethoven et la deuxième partie du concert sera portée par la Symphonie nº 2 de Schumann. 

 

MAHLER (seulement à Pampelune) :

Le 5 mars, à Pampelune également, Semyon Bychkov dirigera la Quatrième Symphonie de Mahler. Ce chef d'orchestre, qui a démarré avec l’orchestre lors de l'édition précédente de la Quinzaine musicale, revient à Miramón pour préparer cette œuvre qui sera également présentée le 6 mars au festival Musika-Música au Palais Euskalduna de Bilbao. Serena Saenz fera fonction de soprano.

 

LES VOYAGES :

Gemma New prend le relais à la baguette. Le grand violoniste Vadim Gluzman interviendra en tant que soliste au Concert pour violon nº 2 de Prokofiev, puis l'orchestre entreprendra la Symphonie nº 3, « Rhénane » de Schumann.

 

WAGNER (seulement à Pampelune) :

Ce programme, qui a déjà été proposé en novembre à Vitoria, Saint-Sébastien et Bilbao, reviendra à Pampelune, à cette occasion dirigé par Jaume Santonja, directeur adjoint du Basque National Orchestra. L’orchestre comptera à nouveau sur la participation de la mezzo-soprano Rinat Shaham.

 

BRUCKNER :

Robert Trevino récupère la baguette pour diriger les Symphonies nº 5 et 6 de Bruckner.

 

JEUNES :

Ce programme sera dirigé par le chef d'orchestre chevronné Hans Graf et Birgit Kolar, premier violon invitée de l'orchestre, qui débute en tant que soliste dans l'interprétation du Concert pour violon nº 1 de Bartok.

 

COMPAGNON ERRANT :

Anja Bihlmaier est la troisième directrice à débuter dans l’orchestre cette Saison. Cela sera également le cas pour Manuel Walser, qui donnera de la voix dans les Chants d'un compagnon errant de Mahler. Walser est l’une des étoiles de l’Opéra de Vienne de ces dernières années.

 

NEW YORK :

Le programme final de la Saison sera dirigé par Rachmaninoff et sa Rhapsodie sur un thème de Paganini. La partition requiert d’un pianiste des aptitudes extraordinaires et Robert Trevino a invité pour ce défi le grand virtuose russe Nikolaï Lugansky, qui connaît en profondeur la musique de Rachmaninoff.

 

 

Informations sur la vente d’abonnements et d’entrées

 

La vente d’entrées pour les concerts est soumise aux restrictions conjoncturelles. C’est pourquoi seule est autorisée la vente à des dates proches de la célébration de chacun d’entre eux.  Concernant les abonnements, étant donné les circonstances actuelles, l’achat d'abonnements est fermé, même si l’on peut continuer à recevoir des demandes pour la prochaine Saison.

 

 

Autres activités de l’Orchestre

 

Le cycle Matinées de Miramón se poursuit avec la programmation des 16 propositions de musique de chambre. Même si les restrictions de jauge restent en vigueur, les abonné(e)s seront limité(e)s et la vente d’entrées ne sera pas possible.

Parmi les engagements pris pour les prochains mois avec d'autres institutions culturelles, l’orchestre sera présent à Musika/Música de Bilbao, dont l’édition est prévue pour début mars et sera dirigée par Semyon Bychkov, et au Gala des Prix Frontières de la Connaissance de la Fondation BBVA mi-juin. Les deux titres d’ABAO Bilbao Opera, auxquels l'orchestre avait prévu de participer, ainsi que le festival Musikaste d’Errenteria, ont été annulés.

Vendredi 18 décembre, 2020

Le Basque National Orchestra prend sa place sur la scène de la télévision nord-américaine

Le Basque National Orchestra prend sa place sur la scène de la télévision nord-américaine

Les huit concerts, qui ont fait partie de la mini-saison « Euskadiko Orkestra Martxan! » diffusée à la télévision après le confinement de la première vague de la Covid-19, sont disponibles sur la plateforme numérique nord-américaine Stage Access, et partagent l’affiche avec de grands interprètes et groupes du monde entier.

Le Basque National Orchestra est présent dans le nouveau service de streaming d’art Stage Access, une plateforme numérique par abonnement qui a été lancée récemment et qui comprend concerts, opéra, danse et théâtre. Comme on peut le constater sur la capture d’écran de la page de couverture qui accompagne cette annonce, le Basque National Orchestra se partage l’espace avec des interprètes et des groupes de grand renom comme Katia Buniatishvili, Lang Lang, l’Orchestre philarmonique de Berlin ou l’Orchestre philarmonique de Vienne. 

La plateforme a déjà mis à la disposition de ses abonné(e)s les concerts qui font partie d’« Euskadiko Orkestra Martxan! », une initiative qui a signé le retour sur scène du Basque National Orchestra après la première vague de la pandémie de la Covid-19 et son confinement consécutif. Le Basque National Orchestra a été le premier orchestre de l’État et l’un des rares orchestres à prendre du service et à se réunir à nouveau sur scène, suscitant ainsi l’intérêt de Stage Access pour le groupe basque. À cette occasion, un format d’orchestre réduit (maximum de 50 musicien(ne)s) a été envisagé. Il s’est réuni à huis clos pour créer une mini-saison de 8 concerts, diffusés sur ETB2, puis sur la chaîne YouTube de l’orchestre, une initiative qui lui a permis de recueillir plus de 10 000 vues.

Maintenant, cette mini-saison, qui comprend des œuvres de Mozart, Mendelssohn et Brahms, entre autres, et qui a été dirigée intégralement par Robert Trevino, est également disponible sur Stage Access (uniquement accessible aux résidents nord-américains pour le moment). Cette alliance permettra au Basque National Orchestra de se faire connaître sur le marché nord-américain.

Informations additionnelles

Stage Access
Mardi 15 décembre, 2020

Le Basque National Orchestra lance à partir d'aujourd'hui les œuvres de ses concerts de Saison 20/21 sur YouTube

Le Basque National Orchestra lance à partir d'aujourd'hui les œuvres de ses concerts de Saison 20/21 sur YouTube

Le Basque National Orchestra lance aujourd'hui avec la « Symphonie n° 2 » de Schubert la mise en ligne sur sa chaîne YouTube des œuvres qu'il interprète actuellement dans sa Saison 20/21. Il s'agit de concerts enregistrés par ETB et qui sont également diffusés sur ETB2.

 

Tel que nous l’avions annoncé il y a quelques semaines, afin de combattre la difficulté actuelle à atteindre le public en présentiel, le Basque National Orchestra s’est allié avec EiTB pour l’enregistrement et la diffusion de ses concerts de Saison, tous enregistrés au Palais Euskalduna de Bilbao. Depuis le 28 novembre, ETB2 diffuse toujours ces concerts le samedi à 11h et continuera de la faire jusqu’en juillet 2021 jusqu’à la fin de la séquence.

Après les émissions, le Basque National Orchestra mettra à la disposition du public les œuvres interprétées à ces concerts sur sa chaîne YouTube, et le fait dès aujourd'hui avec la mise en ligne de la « Symphonie n° 2 » de Franz Schubert, la première des quatre symphonies de ce célèbre compositeur qui seront rendues publiques par l’orchestre au cours des prochaines semaines.

 

 

Le Basque National Orchestra annoncera progressivement le téléchargement de nouvelles vidéos de YouTube sur ses comptes Facebook, Twitter et Instagram.

Depuis le début du confinement en mars, l’orchestre relève un pari ambitieux en générant et diffusant dans l’environnement numérique des contenus audiovisuels de qualité. Il cumule maintenant 7 000 abonné(e)s sur sa chaîne YouTube.

Jeudi 26 novembre, 2020

Le Basque National Orchestra proposera à partir de samedi prochain ses concerts de la Saison 20/21 sur ETB et sa chaîne YouTube

Le Basque National Orchestra proposera à partir de samedi prochain ses concerts de la Saison 20/21 sur ETB et sa chaîne YouTube

ETB2 réalisera les émissions toujours le samedi et à 11 h 00, à partir du 28 novembre prochain, et jusqu’en juillet 2021.

À mesure que les émissions de télévision seront réalisées, le Basque National Orchestra mettra à la disposition du public les œuvres interprétées à ces concerts sur sa chaîne YouTube.

Comme formule pour combattre la difficulté actuelle consistant à atteindre le public en présentiel, le Basque National Orchestra s'allie de nouveau à EiTB, cette fois-ci pour l’enregistrement et la diffusion de ses concerts de Saison. À partir de samedi prochain, le 28 novembre, à 11 h 00, et d'autres samedis jusqu’en juillet 2021, ETB2 diffusera l'un après l’autre tous les concerts proposés par le Basque National Orchestra cette Saison au Palais Euskalduna de Bilbao.

Cette nouvelle série d’émissions s'ajoute à celle réalisée conjointement par le Basque National Orchestra et EiTB entre mai et juillet cette année sous le titre « Euskadiko Orkestra Martxan! ». Cette initiative a représenté le retour sur scène du Basque National Orchestra après la première vague de la pandémie de la Covid-19 et son confinement consécutif (il a été le premier orchestre de l’État et l’un des rares orchestres européens à reprendre et à revenir sur scène). À cette occasion, un format d’orchestre réduit (maximum de 50 musicien(ne)s) a été envisagé. Il s’est réuni à huis clos pour créer une mini-saison de 8 concerts, diffusés sur ETB2, puis sur la chaîne YouTube de l’orchestre, une initiative qui lui a permis de recueillir plus de 10 000 vues.

Maintenant, ce sont les propres concerts de Saison qu’il est possible de réaliser dans la plupart des auditoriums avec un public réduit en raison des restrictions actuelles, qui seront enregistrés pour être ensuite diffusés sur ETB2 et YouTube.

 

Calendrier des diffusions sur ETB2

La diffusion de 13 concerts, tous enregistrés au Palais Euskalduna, est prévue. ETB2 réalisera les émissions toujours le samedi et à 11 h 00 à partir du 28 novembre prochain, et jusqu’en juillet 2021, à la seule exception du Concert de Noël, qui sera diffusé le vendredi 25 décembre :

 

Date de diffusion sur ETB2

Programme de concerts

Enregistrement réalisé sur

Artistes

28 novembre (11 h 00)

Schubert (1)

30 septembre, Palais Euskalduna

Robert Trevino (chef d'orchestre)

12 décembre (11 h 00)

Schubert (2)

30 septembre, Palais Euskalduna

Robert Trevino (chef d'orchestre)

25 décembre (11 h 00), Concert de Noël

Enigmatikoa (1)

9 décembre, Palais Euskalduna

Robert Trevino (chef d'orchestre), Pablo Ferrández (violoncelle)

9 janvier (11 h00)

Enigmatikoa (2)

9 décembre, Palais Euskalduna

Robert Trevino (chef d'orchestre), Pablo Ferrández (violoncelle)

23 janvier (11 h00)

Wagner

4 novembre, Palais Euskalduna

Michel Tabachnik (chef d’orchestre), Rinat Shaham (mezzo-soprano)

6 février (11 h 00)

Aire nordikoa (1)

16 janvier, Palais Euskalduna

Robert Trevino (chef d'orchestre)

20 février (11 h 00)

Aire nordikoa (2)

16 janvier, Palais Euskalduna

Robert Trevino (chef d'orchestre)

6 mars (11 h 00)

Survivants

3 février, Palais Euskalduna

Ruth Reinhardt (chef d’orchestre)

3 avril (11 h 00)

Les voyages

17 mars, Palais Euskalduna

Gemma New (chef d'orchestre), Vadim Gluzman (violon)

1 mai (11 h 00)

Bruckner

10 avril, Palais Euskalduna

Robert Trevino (chef d'orchestre)

29 mai (11 h 00)

Jeunes

5 mai, Palais Euskalduna

Hans Graf (chef d’orchestre), Birgit Kolar (violon)

 

3 juillet (11 h 00)

New York

16 juin, Palais Euskalduna

Robert Trevino (chef d'orchestre), Nikolai Lugansky (piano)

 

Les dates, surtout les plus lointaines dans le temps, pourraient faire l'objet de modifications. C’est pourquoi, à mesure que les dates s'approcheront, elles seront confirmées sur le site Web euskadikoorkestra.eus et sur les réseaux sociaux du Basque National Orchestra.

 

 

Œuvres disponibles sur YouTube

À mesure que les émissions de télévision auront lieu, le Basque National Orchestra téléchargera les concerts, œuvre après œuvre, sur sa chaîne YouTube.

Depuis le début du confinement en mars, l’orchestre relève un pari ambitieux en générant et diffusant dans l’environnement numérique des contenus audiovisuels de qualité. Il cumule maintenant près de 7 000 abonné(e)s sur sa chaîne YouTube. Cette Saison franchira une nouvelle étape avec une augmentation de la grande majorité des œuvres interprétées durant cette dernière.

Mercredi 21 octobre, 2020

Le Basque National Orchestra enregistre le « Concerto pour violoncelle » de Fernando Velázquez sous sa direction et avec Johannes Moser comme soliste

Fernando Velázquez et Johannes Moser avec le Basque National Orchestra. Image: David Herranz.
Fernando Velázquez et Johannes Moser avec le Basque National Orchestra. Image: David Herranz.

Le directeur de Getxo, avec qui le Basque National Orchestra entretient des collaborations fréquentes et fructueuses, se concentre à cette occasion sur l'enregistrement de sa propre musique symphonique, créée de manière indépendante. 

Le violoncelliste germano-canadien de première ligne Johannes Moser est le soliste invité à l’enregistrement avec le Basque National Orchestra de ce « Concerto pour violoncelle » de Velázquez, dirigé par lui-même.

La collaboration prolifique entre le chef d'orchestre Fernando Velázquez et le Basque National Orchestra continue de porter ses fruits cette saison 20/21. Entre avril et juillet de cette année, ont été diffusés les vidéoclips dans lesquels Izaro et Huntza se lançaient dans le domaine symphonique aux côtés du Basque National Orchestra et Fernando Velázquez, vidéoclips qui ont obtenu plus d'un million de vues. Fin septembre, nous avons annoncé que l'orchestre et Velázquez seraient présents au Festival de Saint- Sébastien avec la présentation de Patria et Hil kanpaiak, dont les bandes sonores ont été signées par ce productif binôme.

Dans cette première partie de la Saison, Velázquez et le Basque National Orchestra se sont de nouveau rencontrés pour réaliser une série d'enregistrements importants qui sortiront à différents moments. Parmi eux, il convient de souligner l'enregistrement du « Concerto pour violoncelle » que Velázquez lui-même a composé et dont la réalisation a été confiée à Johannes Moser. Le célèbre violoncelliste germano-canadien, qui a déjà visité le Basque National Orchestra lors de sa Saison d'abonnement en 2011 et 2014, est actuellement à Saint-Sébastien pour entreprendre cet enregistrement à l'Auditorium de Miramon avec l'orchestre.

 

 

Fernando Velázquez, compositeur, violoncelliste et chef d'orchestre

 

Si la majeure partie de sa production est dédiée à la création de musiques de films, de séries et d’arrangements musicaux pour chanteurs et groupes musicaux, Fernando Velázquez a voulu à cette occasion mettre en lumière son côté compositionnel indépendant et particulier, non soumis à des images de films et donnant une totale liberté à sa création compositionnelle.

Maintenant, Fernando Velázquez se présente comme compositeur du Concerto pour violoncelle, une partition d’une durée de 26 minutes dont il connaît très bien l'instrument solo de par sa formation et sa carrière de violoncelliste. Velázquez remplit dans cet enregistrement le rôle de compositeur, de musicien et de chef d'orchestre.  

 

 

Johannes Moser, violoncelliste de premier rang

 

Salué par le magazine Gramophone comme « l'un des meilleurs parmi l'étonnante galerie de jeunes violoncellistes virtuoses », le violoncelliste Johannes Moser s'est produit avec les plus grands orchestres du monde, tels que l'Orchestre philharmonique de Berlin, l'Orchestre philharmonique de New York, l'Orchestre philharmonique de Los Angeles, l'Orchestre philharmonique de Chicago, BBC Philharmonic at the Proms, London Symphony, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, Koninklijk Concertgebouworkest, Tonhalle Orchestra Zurich, Tokyo NHK Symphony, l’Orchestre de Philadelphia et l’Orchestre de Cleveland avec des directeurs du plus haut niveau tels que Riccardo Muti, Lorin Maazel, Mariss Jansons, Valeryin Gergievta, Vladimir Jurowski, Franz Welser-Möst, Christian Thielemann, Pierre Boulez, Paavo Jarvi, Semyon Bychkov, Yannick Nézet-Séguin et Gustavo Dudamel.

 

 

Fernando Velázquez et le Basque National Orchestra : une collaboration qui existe depuis des années

 

Les projets mentionnés ci-dessus sont les plus récents dans lesquels Fernando Velázquez et le Basque National Orchestra collaborent, mais il y en a eu beaucoup d'autres. Récemment, en plus de Patria de Fernando Aramburu, Velázquez et l'orchestre ont également enregistré la bande originale d'un autre roman porté à l'écran : Soinujolearen semea, de Bernardo Atxaga. Il convient également de souligner la récente récupération de la musique du film La mariée était en noir de Truffaut. Mais en remontant plus loin nous pouvons arriver à Un monstre vient me voir, film réalisé par Juan Antonio Bayona, et avec lequel Velázquez a remporté le Goya de la meilleure musique originale ; Submergence, long métrage de Wim Wenders ; la première absolue en direct de la bande originale de Lo imposible (The Impossible) (J.A. Bayona), coïncidant avec sa présentation au Festival de Saint- Sébastien, Ocho apellidos vascos, Contratiempo (L’Accusé), etc.

Le compositeur et chef d'orchestre multiprimé et reconnu, Fernando Velázquez, est le principal représentant d'une nouvelle génération d'auteurs de musique pour le cinéma et la télévision en Espagne et aux États-Unis. Sa longue carrière, démarrée en 1999, comprend plus de 50 longs métrages et séries nationales et internationales, auxquels s'ajoute un important catalogue d’œuvres de concert, de musique secondaire de théâtre et de commandes de tout type d'artistes.

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