Garikoitz Mendizabal et le Basque National Orchestra fusionnent pour former 'Gutizia'

Le txistulari Garikoitz Mendizabal et le Basque National Orchestra s'allient pour enregistrer un disque de huit œuvres écrites pour txistu et orchestre par des auteurs d'origines diverses. Leur objectif est d'augmenter le répertoire de cet instrument et d'assurer ainsi une plus grande diffusion internationale.
Deux mondes qui, a priori, empruntent des chemins différents, se retrouvent à un moment donné pour aboutir à Gutizia, une espèce de delicatessen qui lie de manière naturelle un instrument profondément enraciné dans la culture basque qu’est le txistu et un orchestre symphonique. C’est ce sur quoi travaillent Garikoitz Mendizabal et le Basque National Orchestra ces jours-ci à Miramon pour obtenir un enregistrement discographique et une projection ultérieure en vue de créer un recueil d’œuvres écrites pour txistu et orchestre. Pour citer l’un des défenseurs de cet instrument, Garikoitz Mendizabal, leur objectif est d’« augmenter sa littérature pour que le txistu puisse avoir naturellement une projection internationale dans les orchestres du monde entier ».
L’enregistrement comprend un total de huit œuvres écrites ou adaptées par des auteurs d'origines diverses, ce qui fait de cette collection de musique un voyage en soi. Pour la plupart d’entre elles, il s’agit de leur première représentation, et elles sont accompagnées d’histoires et de motivations différentes : un hommage au Kenya (Karibu Peponi) ; un échantillon des émotions ressenties par l’être humain tout au long de sa vie (Légende) ; la revendication d’un instrument –le txistu– qui concourt au même niveau qu'un orchestre (Symphony-Concerto) ; ou celle du compositeur libanais Naji Hakim, qui s'inspire des mélodies basques pour introduire le txistu comme instrument soliste sous la forme classique d'un concert à trois mouvements (Concerto pour txistu et orchestre).
Intervenants dans le projet
Le directeur associé du Basque National Orchestra, Jaume Santonja, se chargera de la direction musicale de Gutizia. Outre Garikoitz Mendizabal, l’orchestre et les compositeurs, s'incorporent à ce projet la soprano Naroa Intxausti, le chœur d’enfants du Conservatoire Francisco Escudero dirigé par Eva Ugalde, Iñaki Tellería et Marc Blanes dans la production et le son.
Le label international Orpheus Classical s’occupera de l’enregistrement de ce projet musical, qui sera édité au format CD. Il sera disponible sur Spotify et iTunes, et son lancement est prévu après l’été.
Garikoitz Mendizabal (Zestoa, 1973) constitue une icône dans l'interprétation, la défense et l’impulsion du txistu. Ces dernières années, il a réalisé un important travail en collaboration avec des auteurs contemporains afin d’obtenir de nouveaux répertoires. On peut dire que Gutizia est le résultat de tout ce processus. D’après ses propres termes : « Il est indéniable que, dans la mesure où la musique est nouvelle, il est certain que cela augmente et enrichit la littérature pour txistu et orchestre. Et, pendant toutes ces années, cela a été mon souhait : laisser un héritage pour les générations futures. Des musiciens basques et également étrangers ont écrit pour cet instrument qui fait partie intégrante de notre culture. J'aimerais laisser aux futurs txistularis plus de possibilités et plus de matériel pour jouer accompagnés d'un grand orchestre. Tout comme ce que l’on fait avec certains instruments pas très habituels (accordéon, guitare, etc.) dans l’univers de l’orchestre, le txistu aura également, et naturellement, plus de possibilités de jouer avec un orchestre symphonique, aussi bien au Pays Basque qu’à l’étranger. Je suis convaincu que cela peut être un instrument et une ressource formidable dans le processus d’expansion internationale de la culture basque, car j’ai pu constater la réaction pleine d’émotion que ressentent généralement les auditeurs à l’écoute de notre txistu accompagné d'un orchestre. Je mets simplement à votre disposition mon temps, mes envies et mon espoir. »
Pour le Basque National Orchestra, ce mariage entre deux mondes vise à d'assurer la continuité de sa vocation de promotion et de diffusion de la culture basque, à cette occasion à travers un instrument très enraciné et traditionnel. Cet exemple vient s'ajouter à d'autres exemples, comme ceux réalisés avec la txalaparta (Kalakan), la cornemuse (Gaiteros de Elciego) et la trikitixa (Kepa Junkera). L’objectif de cette série de projets a toujours été de défendre, de donner un nouvel élan et de laisser une trace de la richesse patrimoniale de la culture basque.
Fiche technique
Œuvres par ordre d’enregistrement :
- Légende....................................................... Eduardo Moreno [17’]
- Concerto pour txistu et orchestre................. Naji Hakim [12’]
- Hora stacatto................................................ Grigoras Dinicus (Orchestration : Iñaki Urkizu) [2’]
- Iruten ari nuzu............................................... Populaire (Orchestration : Kepa de Migel) [4’]
- Atzo ttun ttun................................................. Populaire (Orchestration : Kepa de Migel) [4’]
- Karibu Peponi............................................... Javier Martinez Campos [10’]
- Symphony-Concerto..................................... David Johnstone [27’]
- Fandango Zaharra........................................ Inconnu (Orchestration : Pierre Wekstein) [4’]
Y participent :
- Garikoitz Mendizabal, txistulari.
- Basque National Orchestra.
- Naroa Intxausti, soprano.
- Chœur d’enfants du Conservatoire Francisco Escudero. Chef d'orchestre : Eva Ugalde.
- Jaume Santonja, chef d’orchestre.
- Iñaki Telleria et Marc Blanes, production et son.
Remarques sur quelques-unes des œuvres qui composent Gutizia
Légende (Eduardo Moreno)
Cette partition est à l’évidence une tentative visant à montrer les émotions ressenties par l’être humain tout au long de sa vie. Le porte-parole de leur transmission n’est qu'un petit être comme n'importe qui d’entre nous ou, autrement dit, un instrument humble : le txistu.
Nous lui prenons son langage, sa manière de dire les choses, nous lui enlevons sa personnalité en le tirant de son contexte et nous lui donnons l'opportunité de nous montrer les sentiments éprouvés par n’importe quelle personne : la joie, l’amour, la douleur, la lutte et..., pourquoi pas ?, le désespoir.
Légende raconte une histoire, mais dépouille également le txistu de tous les artifices créés par la tradition, pour pouvoir montrer avec son propre son les expériences les plus profondes vécues par tous les être humains depuis de longs siècles.
Concerto pour txistu et orchestre (Naji Hakim)
Il s'agit d'un concerto basé sur une forme classique à trois mouvements. Le compositeur libanais Naji Hakim a pris pour source d’inspiration les genres et mélodies basques. Le premier mouvement se compose d’une mazurka et d’un menuet dansant, le deuxième fait référence à la marche funèbre Gernika, de Pablo Sorozábal, et le troisième et dernier à la danse.
Hora Staccato (Grigoras Dinicus, orchestration d’Iñaki Urkizu)
Œuvre connue et virtuose. C’est la première fois qu’elle est présentée pour txistu et orchestre.
Iruten ari nuzu / Atzo Ttun ttun (Populaire, orchestration de Kepa de Miguel)
Chansons basques connues d'auteur inconnu, avec orchestration de Kepa de Migel Garbizu. Pour Garikoitz Mendizabal, cela suppose un retour à une époque où il était élève de conservatoire il y a 25 ans de cela, un exercice de nostalgie et de souvenirs. Pour ce faire, il a assigné l'orchestration à celui qui a été son cher professeur. Amaia Zipitria (avec qui il a suivi des études en tant qu’accompagnateur au piano) et la soprano Naroa Intxausti participeront à cette œuvre vécue par Mendizabal comme « une clôture de cycle émouvante ».
Karibu Peponi (Javier Martínez Campos)
Karibu Peponi est une œuvre composée en 2021 pour txistu soliste et orchestre symphonique, écrite sur la demande de Garikoitz Mendizabal, à qui elle est dédiée pour l’amitié et les diverses expériences et collaborations professionnelles qui unissent le compositeur et le txistulari.
La pièce est un petit hommage au Kenya, à son peuple, sa flore et sa faune, d’où son titre en swahili : « Karibu Peponi », qui, traduit en français, signifie « Bienvenus au paradis ». Lorsque Martínez Campos s’est rendu dans ce pays en 2019, il a connu un guerrier d'une tribu de Samburu qui avait l’habitude d’improviser avec une flûte à trois trous, un instrument qui, inévitablement, lui a rappelé le txistu. Voilà pourquoi il lui a semblé approprié de lui donner le rôle principal dans cet hommage.
Musicalement, l’œuvre utilise le rythme africain Makru, et est construite à partir de deux thèmes qui se déroulent à travers des variations rythmiques, harmoniques et mélodiques dans un dialogue constant entre soliste et orchestre, avec pour résultat une composition d’une grande exigence technique et expressive pour le soliste, tant pour les notes et la vitesse que pour le phrasé et la musicalité, ainsi que colorée, spectaculaire et grandiose dans la partie orchestrale.
Symphony – Concerto (David Johnstone)
L'objectif principal du compositeur a été de produire un important ajout au répertoire du soliste de txistu, aussi bien dans la difficulté de l’écriture que dans l’écriture symphonique, dans une œuvre dans laquelle le soliste peut concourir au même niveau que l’orchestre dans une création musicale synonyme de transformation symphonique et de développement organique, d’où son titre. Le travail est incontestablement spirituel, mais pas clairement « religieux », tout au moins dans un sens traditionnel.
Le premier mouvement commence comme une « Oraison », ambiance de film romantique, avec une partie de soliste à voix cantabile et parfois plus déclamatoire ; cependant, l’accompagnement orchestral fait monter progressivement la tension pour rendre la partie de soliste désespérée et abattue.
Lorsque nous entrons dans le deuxième mouvement, l’orchestre « abandonne » entièrement le soliste, qui doit trouver son propre chemin dans une longue cadence. Sans relâche, Johnstone lance le troisième mouvement rapide, intitulé « Libération », un allegro assez agressif dans les cordes. Plus tard, le soliste domine en grande partie la plupart des procédures dans la section de développement ; il y a des moments de haute propulsion, un grand mélange de tension et de détente, une cadence subtile mais énergique du soliste et des solistes de section de l’orchestre de corde, et une coda glorieuse et triomphante pour mener l’œuvre à un final brillant et émouvant.
La dédicace est pour Félix Palomero, « de croire en moi », selon les propres termes du compositeur.
Informations additionnelles
Image de l'enregistrement (.jpg)Le Basque National Orchestra fait front malgré les adversités

Le Basque National Orchestra aborde la deuxième partie de la Saison avec l’engagement d’aller de l’avant, en se soumettant à un effort considérable en termes d'organisation, mais avec le désir de maintenir le lien avec son public.
La refonte de la programmation jusqu’en juin en tenant compte de circonstances, d’horaires et de programmes différents, obligera l’orchestre à passer de 50 concerts de Saison habituels à un total de 100 afin d’atteindre tou(te)s ses abonné(e)s et son public en général, pour lequel des entrées sont également proposées.
Depuis le lancement de ses concerts de Saison en septembre, le Basque National Orchestra a dû faire face aux grandes restrictions dictées par les autorités pour lutter contre la pandémie de la Covid-19, notamment la limitation de jauge actuelle à 400 personnes dans ses salles de concerts. Le Basque National Orchestra a choisi, non sans effort, d’augmenter de 5 à 12 les séances de concerts pour pouvoir accueillir ses abonné(e)s et ses adeptes, et a également dû revoir certains de ses programmes. Cela a supposé un transfert d'abonné(e)s, que l’on a dû replacer dès que les normes ont été modifiées ou que de nouvelles restrictions en termes de jauges, d'horaires, de mobilité entre les communes, etc. ont été ajoutées.
Comme l’explique le directeur général du Basque National Orchestra, Oriol Roch : « Le résultat de cette organisation complexe est un chemin très ambitieux sur lequel a misé le Basque National Orchestra, en partant de son engagement clair vis-à-vis du public. À cela s'ajoute la conviction d’être un grand atout culturel et une locomotive pour la société pour laquelle on doit, et, par conséquent, on poursuivra cet effort. Cela en vaut la peine ».
Dans le même sens, Robert Trevino déclare : « Notre objectif commun en tant que membre de la société est de nous soutenir et de prendre soin de nous. C’est avec cette idée de soutien que, comme le Basque National Orchestra, nous avons continué à naviguer dans la pandémie au service de notre société. Notre objectif a été d’étendre notre physique, nos émotions et la propre institution au-delà des limites pour mener la musique au cœur des personnes et avoir une expérience communautaire commune. Pour ce faire, nous avons pris toute sorte de mesures : doubler les programmes, retransmettre tous nos concerts sur EITB, conserver ces vidéos sur YouTube, etc. Tout cela afin de doubler l’activité présentielle pour que chacun puisse apprécier l’orchestre selon les moyens à sa disposition. »
La programmation des prochains mois jusqu'en juin conserve certaines lignes définies au début et en modifie d'autres. Parmi celles qui sont maintenues se trouvent les débuts des trois chefs d'orchestre (Ruth Reinhardt, Gemma New et Anja Bihlmaier), la première de la seconde œuvre du projet Elkano : Mundubira musika bidelagun Mes monstres marins de Mikel Urquiza, originaire de Bilbao, ou la présence d'importants solistes comme Vadim Gluzman au violon et Nikolai Lugansky au piano. Parmi les modifications de la programmation, il faut déplorer le retrait de deux chœurs (Easo Abesbatza et Orfeón Pamplonés) dans deux programmes et de certaines œuvres symphoniques, dont l’interprétation requiert un grand corpus musical. Ces mesures ont été prises en raison de l’impossibilité de maintenir sur scène les distances entre chacun exigées actuellement. Les nouveautés les plus importantes sont l’incorporation d’un nouveau soliste, programmé pour la Saison précédente, Augustin Hadelich, ainsi que de la pianiste Judith Jáuregui et du chef d'orchestre Semyon Bychkov. Le premier d’entre eux ne jouera pas à Pampelune pour des raisons d’agenda ; cependant, les deux derniers le feront uniquement dans la capitale navarraise pour récupérer les concerts annulés qui étaient prévus en automne. Concernant les programmes à interpréter, le plus grand changement s'applique au programme entièrement destiné à la figure de Mahler avec Symphonie nº 7, « Chant de la nuit » qui sera remplacé par les Symphonies nº 5 et 6 de Bruckner. Quelques œuvres sont retirées et d'autres, dont la composition est moins organique ou la durée plus courte, sont ajoutées pour continuer à respecter les restrictions en vigueur.
Ainsi, l’orchestre tente obtenir le plus de public possible dans les circonstances actuelles, en maintenant toujours une programmation de qualité. Il demande également à son public de faire preuve de compréhension et de patience dans la communication des changements continus marqués par les restrictions en vigueur à tout moment et qui affectent directement la tenue des concerts.
Horaires actuels des concerts :
- Donostia et Vitoria : 17 h 30 et 19 h 30.
- Bilbao : 17 h 00 et 19 h 30.
- Pampelune : 18 h 00 et 20 h 15.
Programmation de la Saison des concerts jusqu'en juin
SURVIVANTS :
Trois combinaisons différentes seront proposées en fonction de chaque ville. Le projet Elkano : Mundubira musika bidelagun revient avec la première de Mes monstres marins de Mikel Urquiza, originaire de Bilbao. Le lauréat d'un Grammy, Augustin Hadelich, débute dans l'orchestre (à Saint-Sébastien, Bilbao et Vitoria) avec le célèbre et beau Concert pour violon de Sibelius. À Pampelune, des œuvres de Smetana et de Brahms pourront être écoutées à la place du concert de Sibelius. Tous les concerts se clôtureront par la Symphonie nº 5 de Dvorak. À la direction débute la jeune allemande Ruth Reinhardt.
ENIGMATIKOA (seulement à Pampelune) :
La pianiste originaire de Saint-Sébastien, Judith Jáuregui, et le directeur adjoint du Basque National Orchestra, Jaume Santonja, préparent un nouveau programme pour récupérer l’un des concerts annulés à Pampelune. La pianiste interprétera le Concert pour piano nº 1 de Beethoven et la deuxième partie du concert sera portée par la Symphonie nº 2 de Schumann.
MAHLER (seulement à Pampelune) :
Le 5 mars, à Pampelune également, Semyon Bychkov dirigera la Quatrième Symphonie de Mahler. Ce chef d'orchestre, qui a démarré avec l’orchestre lors de l'édition précédente de la Quinzaine musicale, revient à Miramón pour préparer cette œuvre qui sera également présentée le 6 mars au festival Musika-Música au Palais Euskalduna de Bilbao. Serena Saenz fera fonction de soprano.
LES VOYAGES :
Gemma New prend le relais à la baguette. Le grand violoniste Vadim Gluzman interviendra en tant que soliste au Concert pour violon nº 2 de Prokofiev, puis l'orchestre entreprendra la Symphonie nº 3, « Rhénane » de Schumann.
WAGNER (seulement à Pampelune) :
Ce programme, qui a déjà été proposé en novembre à Vitoria, Saint-Sébastien et Bilbao, reviendra à Pampelune, à cette occasion dirigé par Jaume Santonja, directeur adjoint du Basque National Orchestra. L’orchestre comptera à nouveau sur la participation de la mezzo-soprano Rinat Shaham.
BRUCKNER :
Robert Trevino récupère la baguette pour diriger les Symphonies nº 5 et 6 de Bruckner.
JEUNES :
Ce programme sera dirigé par le chef d'orchestre chevronné Hans Graf et Birgit Kolar, premier violon invitée de l'orchestre, qui débute en tant que soliste dans l'interprétation du Concert pour violon nº 1 de Bartok.
COMPAGNON ERRANT :
Anja Bihlmaier est la troisième directrice à débuter dans l’orchestre cette Saison. Cela sera également le cas pour Manuel Walser, qui donnera de la voix dans les Chants d'un compagnon errant de Mahler. Walser est l’une des étoiles de l’Opéra de Vienne de ces dernières années.
NEW YORK :
Le programme final de la Saison sera dirigé par Rachmaninoff et sa Rhapsodie sur un thème de Paganini. La partition requiert d’un pianiste des aptitudes extraordinaires et Robert Trevino a invité pour ce défi le grand virtuose russe Nikolaï Lugansky, qui connaît en profondeur la musique de Rachmaninoff.
Informations sur la vente d’abonnements et d’entrées
La vente d’entrées pour les concerts est soumise aux restrictions conjoncturelles. C’est pourquoi seule est autorisée la vente à des dates proches de la célébration de chacun d’entre eux. Concernant les abonnements, étant donné les circonstances actuelles, l’achat d'abonnements est fermé, même si l’on peut continuer à recevoir des demandes pour la prochaine Saison.
Autres activités de l’Orchestre
Le cycle Matinées de Miramón se poursuit avec la programmation des 16 propositions de musique de chambre. Même si les restrictions de jauge restent en vigueur, les abonné(e)s seront limité(e)s et la vente d’entrées ne sera pas possible.
Parmi les engagements pris pour les prochains mois avec d'autres institutions culturelles, l’orchestre sera présent à Musika/Música de Bilbao, dont l’édition est prévue pour début mars et sera dirigée par Semyon Bychkov, et au Gala des Prix Frontières de la Connaissance de la Fondation BBVA mi-juin. Les deux titres d’ABAO Bilbao Opera, auxquels l'orchestre avait prévu de participer, ainsi que le festival Musikaste d’Errenteria, ont été annulés.
Le Basque National Orchestra prend sa place sur la scène de la télévision nord-américaine

Les huit concerts, qui ont fait partie de la mini-saison « Euskadiko Orkestra Martxan! » diffusée à la télévision après le confinement de la première vague de la Covid-19, sont disponibles sur la plateforme numérique nord-américaine Stage Access, et partagent l’affiche avec de grands interprètes et groupes du monde entier.
Le Basque National Orchestra est présent dans le nouveau service de streaming d’art Stage Access, une plateforme numérique par abonnement qui a été lancée récemment et qui comprend concerts, opéra, danse et théâtre. Comme on peut le constater sur la capture d’écran de la page de couverture qui accompagne cette annonce, le Basque National Orchestra se partage l’espace avec des interprètes et des groupes de grand renom comme Katia Buniatishvili, Lang Lang, l’Orchestre philarmonique de Berlin ou l’Orchestre philarmonique de Vienne.
La plateforme a déjà mis à la disposition de ses abonné(e)s les concerts qui font partie d’« Euskadiko Orkestra Martxan! », une initiative qui a signé le retour sur scène du Basque National Orchestra après la première vague de la pandémie de la Covid-19 et son confinement consécutif. Le Basque National Orchestra a été le premier orchestre de l’État et l’un des rares orchestres à prendre du service et à se réunir à nouveau sur scène, suscitant ainsi l’intérêt de Stage Access pour le groupe basque. À cette occasion, un format d’orchestre réduit (maximum de 50 musicien(ne)s) a été envisagé. Il s’est réuni à huis clos pour créer une mini-saison de 8 concerts, diffusés sur ETB2, puis sur la chaîne YouTube de l’orchestre, une initiative qui lui a permis de recueillir plus de 10 000 vues.
Maintenant, cette mini-saison, qui comprend des œuvres de Mozart, Mendelssohn et Brahms, entre autres, et qui a été dirigée intégralement par Robert Trevino, est également disponible sur Stage Access (uniquement accessible aux résidents nord-américains pour le moment). Cette alliance permettra au Basque National Orchestra de se faire connaître sur le marché nord-américain.
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Stage AccessLe Basque National Orchestra lance à partir d'aujourd'hui les œuvres de ses concerts de Saison 20/21 sur YouTube

Le Basque National Orchestra lance aujourd'hui avec la « Symphonie n° 2 » de Schubert la mise en ligne sur sa chaîne YouTube des œuvres qu'il interprète actuellement dans sa Saison 20/21. Il s'agit de concerts enregistrés par ETB et qui sont également diffusés sur ETB2.
Tel que nous l’avions annoncé il y a quelques semaines, afin de combattre la difficulté actuelle à atteindre le public en présentiel, le Basque National Orchestra s’est allié avec EiTB pour l’enregistrement et la diffusion de ses concerts de Saison, tous enregistrés au Palais Euskalduna de Bilbao. Depuis le 28 novembre, ETB2 diffuse toujours ces concerts le samedi à 11h et continuera de la faire jusqu’en juillet 2021 jusqu’à la fin de la séquence.
Après les émissions, le Basque National Orchestra mettra à la disposition du public les œuvres interprétées à ces concerts sur sa chaîne YouTube, et le fait dès aujourd'hui avec la mise en ligne de la « Symphonie n° 2 » de Franz Schubert, la première des quatre symphonies de ce célèbre compositeur qui seront rendues publiques par l’orchestre au cours des prochaines semaines.
Le Basque National Orchestra annoncera progressivement le téléchargement de nouvelles vidéos de YouTube sur ses comptes Facebook, Twitter et Instagram.
Depuis le début du confinement en mars, l’orchestre relève un pari ambitieux en générant et diffusant dans l’environnement numérique des contenus audiovisuels de qualité. Il cumule maintenant 7 000 abonné(e)s sur sa chaîne YouTube.
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Chaîne de YouTube du Basque National OrchestraLe Basque National Orchestra proposera à partir de samedi prochain ses concerts de la Saison 20/21 sur ETB et sa chaîne YouTube

ETB2 réalisera les émissions toujours le samedi et à 11 h 00, à partir du 28 novembre prochain, et jusqu’en juillet 2021.
À mesure que les émissions de télévision seront réalisées, le Basque National Orchestra mettra à la disposition du public les œuvres interprétées à ces concerts sur sa chaîne YouTube.
Comme formule pour combattre la difficulté actuelle consistant à atteindre le public en présentiel, le Basque National Orchestra s'allie de nouveau à EiTB, cette fois-ci pour l’enregistrement et la diffusion de ses concerts de Saison. À partir de samedi prochain, le 28 novembre, à 11 h 00, et d'autres samedis jusqu’en juillet 2021, ETB2 diffusera l'un après l’autre tous les concerts proposés par le Basque National Orchestra cette Saison au Palais Euskalduna de Bilbao.
Cette nouvelle série d’émissions s'ajoute à celle réalisée conjointement par le Basque National Orchestra et EiTB entre mai et juillet cette année sous le titre « Euskadiko Orkestra Martxan! ». Cette initiative a représenté le retour sur scène du Basque National Orchestra après la première vague de la pandémie de la Covid-19 et son confinement consécutif (il a été le premier orchestre de l’État et l’un des rares orchestres européens à reprendre et à revenir sur scène). À cette occasion, un format d’orchestre réduit (maximum de 50 musicien(ne)s) a été envisagé. Il s’est réuni à huis clos pour créer une mini-saison de 8 concerts, diffusés sur ETB2, puis sur la chaîne YouTube de l’orchestre, une initiative qui lui a permis de recueillir plus de 10 000 vues.
Maintenant, ce sont les propres concerts de Saison qu’il est possible de réaliser dans la plupart des auditoriums avec un public réduit en raison des restrictions actuelles, qui seront enregistrés pour être ensuite diffusés sur ETB2 et YouTube.
Calendrier des diffusions sur ETB2
La diffusion de 13 concerts, tous enregistrés au Palais Euskalduna, est prévue. ETB2 réalisera les émissions toujours le samedi et à 11 h 00 à partir du 28 novembre prochain, et jusqu’en juillet 2021, à la seule exception du Concert de Noël, qui sera diffusé le vendredi 25 décembre :
Date de diffusion sur ETB2 | Programme de concerts | Enregistrement réalisé sur | Artistes |
28 novembre (11 h 00) | Schubert (1) | 30 septembre, Palais Euskalduna | Robert Trevino (chef d'orchestre) |
12 décembre (11 h 00) | Schubert (2) | 30 septembre, Palais Euskalduna | Robert Trevino (chef d'orchestre) |
25 décembre (11 h 00), Concert de Noël | Enigmatikoa (1) | 9 décembre, Palais Euskalduna | Robert Trevino (chef d'orchestre), Pablo Ferrández (violoncelle) |
9 janvier (11 h00) | Enigmatikoa (2) | 9 décembre, Palais Euskalduna | Robert Trevino (chef d'orchestre), Pablo Ferrández (violoncelle) |
23 janvier (11 h00) | Wagner | 4 novembre, Palais Euskalduna | Michel Tabachnik (chef d’orchestre), Rinat Shaham (mezzo-soprano) |
6 février (11 h 00) | Aire nordikoa (1) | 16 janvier, Palais Euskalduna | Robert Trevino (chef d'orchestre) |
20 février (11 h 00) | Aire nordikoa (2) | 16 janvier, Palais Euskalduna | Robert Trevino (chef d'orchestre) |
6 mars (11 h 00) | Survivants | 3 février, Palais Euskalduna | Ruth Reinhardt (chef d’orchestre) |
3 avril (11 h 00) | Les voyages | 17 mars, Palais Euskalduna | Gemma New (chef d'orchestre), Vadim Gluzman (violon) |
1 mai (11 h 00) | Bruckner | 10 avril, Palais Euskalduna | Robert Trevino (chef d'orchestre) |
29 mai (11 h 00) | Jeunes | 5 mai, Palais Euskalduna | Hans Graf (chef d’orchestre), Birgit Kolar (violon) |
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3 juillet (11 h 00) | New York | 16 juin, Palais Euskalduna | Robert Trevino (chef d'orchestre), Nikolai Lugansky (piano) |
Les dates, surtout les plus lointaines dans le temps, pourraient faire l'objet de modifications. C’est pourquoi, à mesure que les dates s'approcheront, elles seront confirmées sur le site Web euskadikoorkestra.eus et sur les réseaux sociaux du Basque National Orchestra.
Œuvres disponibles sur YouTube
À mesure que les émissions de télévision auront lieu, le Basque National Orchestra téléchargera les concerts, œuvre après œuvre, sur sa chaîne YouTube.
Depuis le début du confinement en mars, l’orchestre relève un pari ambitieux en générant et diffusant dans l’environnement numérique des contenus audiovisuels de qualité. Il cumule maintenant près de 7 000 abonné(e)s sur sa chaîne YouTube. Cette Saison franchira une nouvelle étape avec une augmentation de la grande majorité des œuvres interprétées durant cette dernière.
Le Basque National Orchestra enregistre le « Concerto pour violoncelle » de Fernando Velázquez sous sa direction et avec Johannes Moser comme soliste

Le directeur de Getxo, avec qui le Basque National Orchestra entretient des collaborations fréquentes et fructueuses, se concentre à cette occasion sur l'enregistrement de sa propre musique symphonique, créée de manière indépendante.
Le violoncelliste germano-canadien de première ligne Johannes Moser est le soliste invité à l’enregistrement avec le Basque National Orchestra de ce « Concerto pour violoncelle » de Velázquez, dirigé par lui-même.
La collaboration prolifique entre le chef d'orchestre Fernando Velázquez et le Basque National Orchestra continue de porter ses fruits cette saison 20/21. Entre avril et juillet de cette année, ont été diffusés les vidéoclips dans lesquels Izaro et Huntza se lançaient dans le domaine symphonique aux côtés du Basque National Orchestra et Fernando Velázquez, vidéoclips qui ont obtenu plus d'un million de vues. Fin septembre, nous avons annoncé que l'orchestre et Velázquez seraient présents au Festival de Saint- Sébastien avec la présentation de Patria et Hil kanpaiak, dont les bandes sonores ont été signées par ce productif binôme.
Dans cette première partie de la Saison, Velázquez et le Basque National Orchestra se sont de nouveau rencontrés pour réaliser une série d'enregistrements importants qui sortiront à différents moments. Parmi eux, il convient de souligner l'enregistrement du « Concerto pour violoncelle » que Velázquez lui-même a composé et dont la réalisation a été confiée à Johannes Moser. Le célèbre violoncelliste germano-canadien, qui a déjà visité le Basque National Orchestra lors de sa Saison d'abonnement en 2011 et 2014, est actuellement à Saint-Sébastien pour entreprendre cet enregistrement à l'Auditorium de Miramon avec l'orchestre.
Fernando Velázquez, compositeur, violoncelliste et chef d'orchestre
Si la majeure partie de sa production est dédiée à la création de musiques de films, de séries et d’arrangements musicaux pour chanteurs et groupes musicaux, Fernando Velázquez a voulu à cette occasion mettre en lumière son côté compositionnel indépendant et particulier, non soumis à des images de films et donnant une totale liberté à sa création compositionnelle.
Maintenant, Fernando Velázquez se présente comme compositeur du Concerto pour violoncelle, une partition d’une durée de 26 minutes dont il connaît très bien l'instrument solo de par sa formation et sa carrière de violoncelliste. Velázquez remplit dans cet enregistrement le rôle de compositeur, de musicien et de chef d'orchestre.
Johannes Moser, violoncelliste de premier rang
Salué par le magazine Gramophone comme « l'un des meilleurs parmi l'étonnante galerie de jeunes violoncellistes virtuoses », le violoncelliste Johannes Moser s'est produit avec les plus grands orchestres du monde, tels que l'Orchestre philharmonique de Berlin, l'Orchestre philharmonique de New York, l'Orchestre philharmonique de Los Angeles, l'Orchestre philharmonique de Chicago, BBC Philharmonic at the Proms, London Symphony, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, Koninklijk Concertgebouworkest, Tonhalle Orchestra Zurich, Tokyo NHK Symphony, l’Orchestre de Philadelphia et l’Orchestre de Cleveland avec des directeurs du plus haut niveau tels que Riccardo Muti, Lorin Maazel, Mariss Jansons, Valeryin Gergievta, Vladimir Jurowski, Franz Welser-Möst, Christian Thielemann, Pierre Boulez, Paavo Jarvi, Semyon Bychkov, Yannick Nézet-Séguin et Gustavo Dudamel.
Fernando Velázquez et le Basque National Orchestra : une collaboration qui existe depuis des années
Les projets mentionnés ci-dessus sont les plus récents dans lesquels Fernando Velázquez et le Basque National Orchestra collaborent, mais il y en a eu beaucoup d'autres. Récemment, en plus de Patria de Fernando Aramburu, Velázquez et l'orchestre ont également enregistré la bande originale d'un autre roman porté à l'écran : Soinujolearen semea, de Bernardo Atxaga. Il convient également de souligner la récente récupération de la musique du film La mariée était en noir de Truffaut. Mais en remontant plus loin nous pouvons arriver à Un monstre vient me voir, film réalisé par Juan Antonio Bayona, et avec lequel Velázquez a remporté le Goya de la meilleure musique originale ; Submergence, long métrage de Wim Wenders ; la première absolue en direct de la bande originale de Lo imposible (The Impossible) (J.A. Bayona), coïncidant avec sa présentation au Festival de Saint- Sébastien, Ocho apellidos vascos, Contratiempo (L’Accusé), etc.
Le compositeur et chef d'orchestre multiprimé et reconnu, Fernando Velázquez, est le principal représentant d'une nouvelle génération d'auteurs de musique pour le cinéma et la télévision en Espagne et aux États-Unis. Sa longue carrière, démarrée en 1999, comprend plus de 50 longs métrages et séries nationales et internationales, auxquels s'ajoute un important catalogue d’œuvres de concert, de musique secondaire de théâtre et de commandes de tout type d'artistes.
Euskadiko Orkestra et Robert Trevino enregistrent ensemble pour la première fois

Ils se lanceront sur le marché du disque avec le label international Ondine Records et se présenteront avec deux registres très différents : le Ravel universel le plus symphonique et un recueil de compositeurs américains peu reconnus.
L'Auditorium Kursaal s’est transformé ces jours-ci en studio d'enregistrement pour faire face au Ravel le plus universel et symphonique avec un Euskadiko Orkestra déployé dans toutes ses dimensions. Ce tout nouveau parcours discographique avec le label Ondine a débuté à la mi-septembre avec l'enregistrement d'une série d'œuvres de compositeurs américains peu reconnus et reprend cette semaine avec le grand compositeur de Ziburu, Maurice Ravel.
Maurice Ravel est un compositeur qu'Euskadiko Orkestra revendique comme sien et où Trevino a voulu s'immerger après l'avoir dirigé avec succès dans de nombreux concerts de Saison ainsi qu'au Théâtre des Champs-Élysées à Paris en janvier dernier. C'est la première fois que l'Américain enregistre Ravel, mais pas l'orchestre, qui a dans sa vaste phonothèque une autre monographie de Ravel enregistrée en 2000 avec son chef d'alors Gilbert Varga et Joaquín Achúcarro. Y ont été enregistrés les deux concerts pour piano du pianiste de Bilbao et l’Alborada del gracioso, qui est maintenant en cours de récupération avec La Valse, Bolero, Rapsodie espagnole, Pavane pour une infante défunte et Une barque sur l´océan. Il s’agit d’un enregistrement important que l'orchestre et le directeur affrontent ensemble et avec lequel ils espèrent occuper une place de choix sur le marché du disque. L'enregistrement a lieu ces jours-ci à l'Auditorium Kursaal, et une plate-forme supplémentaire a été ajoutée à sa grande scène afin que les quelque 90 musiciennes et musiciens qui présentent le grand Ravel symphonique maintiennent les distances de sécurité requises actuellement.
Cet enregistrement, qui sera diffusé à la fois en disque physique et en format en ligne, sera publié par le prestigieux label finlandais Ondine. Trevino a acquis avec cette maison de disques un engagement d'enregistrements annuel qui a débuté avec succès il y a quelques mois avec l'enregistrement de l'intégralité des symphonies de Beethoven avec l’Orchestre symphonique de Malmö, dont il est également le directeur musical. Il commence à présent son parcours discographique avec Euskadiko Orkestra avec ce double enregistrement du Ravel le plus symphonique et de compositeurs américains moins connus. Les deux enregistrements sortiront sur le marché au cours de l'année 2021 et seront les premiers réalisés par Euskadiko Orkestra avec son directeur musical Robert Trevino :
« Je suis très heureux d'annoncer qu'Euskadiko Orkestra, Ondine et moi nous sommes réunis pour démarrer une aventure avec plusieurs nouveaux projets. J'ai travaillé avec Ondine en exclusivité pendant un certain temps et aussi avec l'orchestre d'autre part, mais c'est à présent que nous nous réunissons pour enregistrer pour la première fois ensemble. Nous avons choisi pour l'occasion de faire un album purement américain centré sur des compositeurs très peu connus, même aux États-Unis. En cette période de travail avec l'Euskadiko Orkestra, j'ai apporté beaucoup de musique américaine et il est logique que nous explorions ce répertoire qui est unique pour nos orchestres. D'autre part, il existe un intérêt pour se concentrer sur la musique des compositeurs basques. Pendant ces quatre années, nous avons passé beaucoup de temps à explorer la musique de Maurice Ravel, sûrement le plus célèbre des compositeurs basques. C'est pourquoi nous voulons partager avec le monde ce que cet orchestre sait et comment il comprend le langage de Maurice Ravel. Ondine nous accompagne sur le chemin. Ce que nous créons et ce que nous allons faire dans le futur nous remplit d'émotion. J'espère que vous vous joindrez à nous. Merci ».
‘American Composers’
C'est le titre provisoire de la compilation de quatre œuvres signées par certains des compositeurs américains les plus importants du siècle dernier et qui aujourd'hui encore continuent de ne pas avoir une reconnaissance suffisante. Il s’agit d’œuvres relativement peu connues, un répertoire qui s'éloigne des grands circuits et qu'Euskadiko Orkestra a enregistré sous les ordres de son directeur musical américain Robert Trevino.
Parmi les compositeurs sélectionnés figurent Howard Hanson et son œuvre Before the Dawn, dont l’enregistrement constitue une première mondiale et Charles Martin Loeffler, où l’alto soliste de l'orchestre, Delphine Dupuy, a pris la viole d’amour pour donner voix à La Mort de Tintagiles. Cet enregistrement aux saveurs américaines est complété par les œuvres Variations for Orchestra d’ Henry Cowell et Evocations de Carl Ruggles.
Ondine
Ondine, qui appartient au groupe Naxos, est l’un des labels indépendants les plus prestigieux au monde. Il réalise régulièrement des enregistrements avec d’autres grands directeurs tels que Christoph Eschenbach, Vladimir Ashkenazy, Esa-Pekka Salonen et Hannu Lintu. « Ondine choisit des artistes avec lesquels il peut travailler en étroite collaboration », souligne le directeur fondateur du label Reijo Kiilunen. « Nous essayons de garder uniquement quelques grands artistes, ceux qui proposent des interprétations visionnaires et imaginatives du répertoire habituel, et qui ont un esprit aventurier qui les pousse à présenter au public des découvertes musicales moins connues et fascinantes. Robert Trevino répond parfaitement à ces exigences en tant que directeur doté d'un grand pouvoir musical et d'un esprit original et curieux.
Reijo Kiilunen poursuit : « Nous étions plus que ravis des symphonies de Beethoven de Robert qu'il vient d'enregistrer avec l'Orchestre symphonique de Malmö et nous avons toujours su que nous voulions aussi enregistrer avec son orchestre, Euskadiko Orkestra. Ils ont une approche très caractéristique et distinctive et un son fabuleux, et cette idée que le directeur américain les guide dans la musique d'un génie basque, puis que l'orchestre basque interprète de la musique américaine m'a parue formidable. Je pense que nous aurons deux nouveaux albums fantastiques de Robert et Euskadiko Orkestra ».
Jaume Santonja, nouveau directeur associé du Basque National Orchestra

Le Basque National Orchestra comptera sur le jeune maestro en tant que directeur associé pour effectuer des tâches d'assistance durant la Saison 2020/2021.
Le jeune maestro Jaume Santonja entame cette semaine son parcours en tant que directeur associé du Basque National Orchestra dans une tâche qu'il accomplira tout au long de cette Saison. Ce début est marqué par la participation à la première activité éducative de Musikene et le Basque National Orchestra dans laquelle les étudiants du Master d'Études Orchestrales du centre supérieur effectue un travail de pratique orchestrale avec d'autres musiciennes et musiciens de l'orchestre professionnel.
Jaume Santonja s’est montré « très heureux » d'entamer sa collaboration avec le Basque National Orchestra avec un projet lié à la formation de musiciennes et de musiciens. Pour lui, pouvoir faire partie de l’orchestre « est un honneur et un plaisir et mon objectif est d’aider dans tout ce que je peux. D'une certaine manière, c'est aussi un master pour moi de pouvoir participer à ce projet ».
Santonja apportera assistance et soutien à l'orchestre tout au long de ce qui est déjà considéré comme la saison la plus difficile du point de vue organisationnel, mais aussi ambitieux dans la partie musicale.
Parallèlement à sa récente nomination en tant que directeur associé du Basque National Orchestra, Jaume Santonja entame sa deuxième saison en tant que directeur assistant du City of Birmingham Symphony Orchestra (CBSO). Santonja a fait ses débuts avec succès avec le BBC National Orchestra of Wales , l'Orquesta de Radio Televisión Española (OCRTVE), l’ Orquestra de la Comunitat Valenciana (OCV) ainsi que dans son premier concert de saison d'abonnement avec le City of Birmingham Symphony Orchestra (lors de la célébration de son centenaire).
Plus d'informations sur : www.jaumesantonja.com
Informations additionnelles
Photo : Jaume Santonja 1 (.jpg)Photo : Jaume Santonja 2 (.jpg)Page web officiel de Jaume SantonjaLes Matinées de Miramon reviennent ce samedi 10 octobre

Après la perte de six matinées de la saison précédente due à la pandémie, le cycle revient avec force, il récupère certaines des propositions perdues au printemps, de nombreuses formations de l’orchestre se préparent à offrir leurs récitals, il accueillera les chœurs Kup taldea et Suhar korua et l'orchestre au complet offrira une répétition générale sous les ordres de son chef Robert Treviño.
Le début du cycle aura lieu ce samedi 10 octobre à 11 h 00 à Miramon, avec Belharra, composé de musiciennes et de musiciens de l'orchestre, qui proposeront un quatuor à cordes de Schubert et un autre de Beethoven.
Le samedi 10 octobre, la Saison 2020/2021 des Matinées de Miramon débutera au siège du Basque National Orchestra. Le cycle de chambre de l'orchestre, soutenu depuis sa création par Kutxa Fundazioa, est un classique de l'offre musicale du week-end depuis des décennies. Les 16 concerts qui composent le cycle comprennent un large éventail de musiques écrites pour trios, quatuors et quintettes. Il y aura beaucoup de Beethoven, de Bach avec trois de ses concerts de Brandebourg, de la musique chorale également et du tango dans la figure de Piazzola.
Le Basque National Orchestra a choisi de préparer une Saison avec une programmation riche et variée, qui débutera par la reprise de plusieurs des programmes qui ont dû être annulés entre mars et juin 2020 en raison de la pandémie mondiale de la Covid-19.
Dès le cinquième rendez-vous, seront présentées les nouveautés qui, comme d'habitude, seront intégrées par plusieurs groupes de chambre composés de musiciennes et musiciens du Basque National Orchestra, tels que Quatuor Mefisto, Quatuor Attacca, Bach Camerata Miramon ou Trio Alma et Cie, mais aussi par d'autres invités tels que Kup Taldea ou Suhar Korua, deux formations de chœurs importantes de notre territoire. Le concert qui différera le plus du format petit et intime habituel des Matinées de Miramon sera la répétition générale ouverte au public que l'orchestre au complet offrira à la mi-avril avec les œuvres de Ravel La valse, Alborada del gracioso et Bolero.
Beethoven et Schubert dans la première Matinée ce samedi
Dans un concert intitulé « Classiques ? », ce samedi à 11 h 00 l'ensemble Belharra, composé d'Anne-Marie Harmat (violon), Mikel Ibañez (violon), Natacha Dupuy-Scordamaglia (alto) et Pascale Michaud (violoncelle), membres d'Euskadiko Orkestra, interprétera deux quatuors à cordes des célèbres Franz Schubert et Ludwig Van Beethoven.
Le concert débutera avec le quatuor « Rosamunde » de Schubert, dédié à Ignaz Schuppanzigh, premier violon du quatuor du comte Razumovsky. L'œuvre, composée en 1824, commence par un accompagnement insistant qui symbolise le destin et l'oscillation entre la joie de vivre du compositeur et son angoisse face à la maladie qui le ronge.
La deuxième et dernière œuvre sera le Quatuor n °9, composé par Beethoven en 1806, alors qu'il était presque totalement sourd. C'est le troisième des quatuors que le compositeur a dédié à « Son Excellence le comte de Razumovsky », qui fut l'un de ses premiers mécènes. Ce quatuor est le plus puissant et le plus souriant des trois.
Une édition incertaine mais sûre
Le cycle fait face à ce qui est probablement l'édition la plus incertaine de ses 29 ans d'histoire ininterrompue. Incertaine car son déroulement dépend en grande partie de l'évolution de la pandémie de la Covid-19 et de son incidence sur notre territoire. Et pourtant, ce sera une édition sûre, puisqu'elle sera toujours réalisée dans le strict respect des mesures de sécurité en vigueur à tout moment.
L’Auditorium de Miramon adoptera les mesures requises par les temps actuels : l'utilisation d'un masque sera obligatoire, la distance de sécurité et les instructions du personnel de salle pour l'entrée et la sortie seront respectées, et à l'entrée il sera obligatoire de se laver les mains avec du gel hydroalcoolique. Il est également recommandé de venir au concert suffisamment à l'avance. Le programme ne sera pas distribué physiquement, mais vous pourrez y accéder via le téléphone portable en utilisant les codes QR qui seront placés aux entrées de l'auditorium.
Pas de vente de billets ni d'abonnements jusqu'à nouvel ordre
En raison des restrictions de capacité actuelles, il n'y aura pas de vente de billets ni d'abonnements jusqu'à nouvel ordre, car les abonné(e)s actuels occuperont la capacité de la salle. Si cette circonstance venait à varier au fil de la saison, les billets à l'unité mis en vente continueraient à avoir un prix unique de 7 euros et pourront être achetés à euskadikoorkestra.eus, à la billetterie de l’Auditorium Kursaal et le jour même du concert (à partir de 10 h 30), si la capacité d’accueil et les conditions sanitaires le permettent, à la billetterie du siège de l'orchestre à Miramon.
Service de bus actuel
Les concerts auront lieu à 11 h 00 du matin, au siège du Basque National Orchestra à Miramon. Pour y assister, l'orchestre continuera de mettre à disposition du public un service de bus gratuit. Il part à 10 h 25 de Gipuzkoa Plaza 4 et s'arrête à Sancho El Sabio 18 et Avda. de Madrid 34.
Cette Saison 20/21, Euskadiko Orkestra prend également soin de vous

Dans la situation actuelle de pandémie, notre priorité a été de préserver au maximum la Saison de concerts, en respectant toujours les mesures qui garantissent votre sécurité. Nous vous expliquons ici certaines des particularités que cette saison aura par rapport aux précédentes.
Création de groupes d'abonné(e)s pour lutter contre les restrictions de capacité d’accueil
Le taux d'occupation élevé habituel de nos auditoriums est incompatible avec la restriction de capacité d'accueil actuelle. Pour cette raison, dans chaque ville, nous avons divisé les abonné(e)s en deux groupes, sauf à Saint-Sébastien, où il y en aura quatre :
Auditoriums sûrs
Nos bureaux ont travaillé dur pour rendre leurs lieux des espaces sûrs de divertissement :
- L'utilisation d'un masque sera obligatoire.
- La distance de sécurité et les instructions du personnel de salle pour l'accès et la sortie seront respectées.
- À l'entrée, il sera obligatoire de se laver les mains avec du gel hydroalcoolique.
- Il est recommandé de venir au concert suffisamment à l'avance.
Pour plus d'informations, visitez leurs sites Web : kursaal.eus / euskalduna.eus / principalantzokia.org / baluarte.com
Programmes plus courts sans entracte
Les concerts seront plus courts et se dérouleront sans interruption pour éviter la circulation dans les couloirs.
Vente de billets sous réserve de disponibilité
La vente de billets sera activée aux dates proches de la célébration de chaque concert et toujours en fonction de la disponibilité. Informations mises à jour sur euskadikoorkestra.eus.
Ajustements dans la programmation et dans le prix de l'abonnement
L'orchestre dispose de plans alternatifs pour modifier les programmes. Même ainsi, il existe la possibilité de devoir réduire le nombre de concerts ou même de les annuler. Dans ce cas, des ajustements seront apportés au prix de l'abonnement à la fin de la Saison.